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Rien ne vaut le sport pour garder un cerveau jeune

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  • Rien ne vaut le sport pour garder un cerveau jeune

    Avec l'âge, le cerveau vieillit, s'atrophie. Contre toute attente, la gymnastique cérébrale comme moyen de prévention s'avère moins efficace que l'activité physique.

    Prévention du cancer du sein ou du côlon, de la dépression, du diabète: l'activité physique est parée de nombreuses vertus. Des bénéfices sur le vieillissement cérébral ayant été suggérés, Alan Gow, docteur en psychologie à l'université d'Edimbourg (Écosse), a voulu les mesurer. Trois ans après avoir interrogé près de 700 septuagénaires nés en 1936 sur leurs habitudes de vie, lui et son équipe leur ont fait passer une IRM cérébrale. Résultat: celles qui présentaient le moins de signes anatomiques de vieillissement étaient celles qui avaient déclaré le plus d'activité physique.
    Ces signes anatomiques (atrophie cérébrale, lésions de la substance blanche) ont des conséquences fonctionnelles: ils sont connus pour être associés à de moindres performances cognitives. À l'inverse, l'étude publiée dans Neurology ne montre aucun effet préventif des autres activités de loisir comme les activités sociales ou intellectuelles. Donc adieu bridge et mots croisés: à 70 ans, mieux vaut lacer ses chaussures et partir en randonnée.

    Toujours vrai à 90 ans

    Comment l'activité physique limite-t-elle le vieillissement cérébral? Si le travail du Dr Gow ne permet pas de le déterminer, il suggère cependant que c'est en stimulant le système cardiovasculaire que l'on protège son cerveau. En effet, dans l'étude écossaise, les bénéfices de l'activité physique à l'imagerie cérébrale sont moins clairs chez les personnes hypertendues.
    Et le lien entre activité physique et santé cérébrale semble perdurer jusqu'à l'âge de 90 ans. C'est ce que montre une autre étude, celle de l'équipe de Szofia Bullain, de l'université de Californie, parue dans Archives of Neurology. Chez les nonagénaires, plus les performances physiques sont importantes et plus faible est le risque de démence. Ceux qui ne peuvent plus marcher présentent ainsi 30 fois plus de risques de démence que ceux dont la vitesse de marche est la plus élevée. Même un déclin modeste (une baisse de la vitesse de marche de 1,5 seconde!) est associé à une hausse du risque de démence.
    Les auteurs reconnaissent toutefois une limite à leurs travaux. En effet, ces études ne permettent pas de déterminer si l'activité physique est bien un facteur de prévention contre la démence, ou si la capacité d'être actif n'est que le marqueur d'un meilleur état de santé général.

    source: Le Figaro
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