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L’Algérie, un pays très attractif

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  • L’Algérie, un pays très attractif

    Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui représente le président Bouteflika au 7e Sommet Léon H. Sullivan, dont les travaux se sont déroulés du 17 au 20 juillet dans la capitale nigériane Abuja, a déclaré que l’Algérie est aujourd’hui un «pays stable résolument engagé dans le processus de développement pour lequel il a mobilisé d’importants moyens humains et financiers» et est «l’un des marchés les plus attractifs des pays du Sud».

    Dans son intervention faite au nom du président de la République et rapportée par l’APS, Abdelkader Messahel a affirmé que l’Algérie encourage pleinement «l’initiative privée nationale mais également les investisseurs étrangers», relevant que «les résultats de cette politique volontariste à l’endroit du capital privé national et étranger sont prometteurs». Le ministre a cité quelques uns des atouts de l’Algérie: «les nombreux avantages qu’offre le code algérien des investissements, une solvabilité financière incontestable, des réserves de change estimées à 64 milliards de dollars, une main-d’oeuvre qualifiée et peu coûteuse et un important réseau d’infrastructures de base.»
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    Au plan politique, Abdelkader Messahel a souligné que «l’Algérie est aujourd’hui résolument tournée vers la consolidation de la stabilité dans le cadre du système démocratique et pluraliste ouvert, vers la relance de la croissance économique dans le contexte d’une économie de plus en plus libérale».
    Par ailleurs, au cours de ses différentes interventions dans le cadre d’un débat interactif, M. Messahel a également évoqué le NEPAD dont il a rappelé les principes fondamentaux sur lesquels s’appuie sa stratégie, à savoir le leadership africain, l’appropriation du processus de développement par les Africains, ainsi que la promotion d’un partenariat international orienté sur la base des priorités définies par les leaders africains. Une de ces priorités retenues dans le cadre de l’Union africaine (UA) et du NEPAD est la formation et la valorisation des ressources humaines. A ce sujet, M. Messahel a annoncé que l’UA fera du domaine de la science et de la technologie le thème central de ses prochaines assises en janvier 2007 à Addis Abeba. Il reste que le climat de paix et la stabilité sont indispensables à l’Afrique pour «une mobilisation optimale des ressources humaines, y compris les compétences et l’expertise des africains de la diaspora, qui constituent un apport crucial pour la relance du développement en Afrique». Le ministre a ajouté, à ce propos, que les Africaines et les Africains de la diaspora «ont le potentiel de servir de vecteurs effectifs à des transferts massifs des connaissances, des technologies et de savoir-faire, qui ne pourront qu’accélérer la cadence du développement sur le continent».
    Pour sa part, le président de la Fondation Léon H. Sullivan, André Young, a mis en exergue, lors d’une conférence animée conjointement avec Abdelkader Messahel et la ministre des Finances du Nigeria, le «rôle particulier» joué par les présidents Abdelaziz Bouteflika, Olusegun Obasanjo et Thabo Mbeki, dans la promotion de l’initiative du NEPAD.
    Notons que plus d’une quinzaine de chefs d’Etat africains ont pris part à cette 7e édition du sommet Léon H. Sullivan, du nom de son fondateur, le révérend américain Léon H. Sullivan décédé en 2001. Ce sommet a été érigé en cadre de dialogue et de rencontre entre les chefs d’Etats africains et des responsables des firmes américains, principalement celles dirigées par des afro-américains.


    - La nouvelle republique
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