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  • Le Parti communiste ukrainien (KPU) triple son score aux législatives : avec 14% des voix, il s'impose comme l

    Le Parti communiste ukrainien (KPU) triple son score aux législatives : avec 14% des voix, il s'impose comme la troisième force du pays

    Après la Russie et la République tchèque, c'est désormais en Ukraine que les communistes réalisent une progression historique, s'imposant après les élections législatives du 28 octobre comme la troisième force du pays, après le décompte de 85% des bulletins.

    Le duel entre les deux partis représentant les deux fractions de la classe dominante ukrainienne a bien eu lieu.

    D'un côté, le « Parti des régions » de Viktor Yanukovitch, représentant l'aile pro-russe et une base électorale orientale trans-classiste mais plutôt populaire, sort vainqueur avec 31,9% des voix.

    Il devance le « Parti de la Patrie » de Yulia Timoschenko, pro-occidental, dont le programme libéral représente pour l'essentiel les intérêts des couches moyennes occidentales de l'Ouest et des grandes villes. Un bloc occidental qui obtient 24,1% des voix.

    La surprise est venue de la troisième force qui arbitrera ce duel. Défiant tous les sondages, le Parti communiste d'Ukraine (KPU) obtient 14% des voix, réalisant son meilleur score depuis plus de dix ans.

    Dans un contexte de crise, la personnalisation extrême mais aussi le flou idéologique et le vide programmatique des deux grands blocs a laissé un espace aux communistes. Ils sont apparus à beaucoup comme la seule alternative au consensus libéral dominant et au jeu des grandes puissances dont l'Ukraine est captive.

    Le KPU devance ainsi le parti qui était annoncé comme la « troisième force », le parti de droite UDAR, fondé par le boxeur Vitali Klitschko sur une base pro-européenne, libérale-conservatrice, compatible avec le bloc de Timoschenko. Le parti de Klitschko obtient 13,5% des voix.

    Les communistes mettent surtout à distance le parti d'extrême-droite fascisant « Svoboda » (Liberté), alors que la complaisance médiatique avec les 'nationalistes' de Svoboda avait conduit à forger l'idée d'un duel entre communistes et néo-fascistes. Svoboda obtient tout de même 9,5% des voix.

    Les communistes ukrainiens ont analysé avec beaucoup d'inquiétude cette percée : « C'est un choc. Le néo-fascisme est aux portes de l'Ukraine », a déclaré le député communiste Piotr Tsybenko. Le secrétaire-général du KPU Piotr Simonenko a rappelé que « ce sont de grands groupes qui financent Svoboda. N'oublions pas que c'est en période de crise, avec le soutien du grand capital, qu'Hitler a accédé au pouvoir dans les années 1930 ».

    Les communistes triplent leurs scores avec un ancrage à l'Est et une progression à l'Ouest

    Le résultat des communistes constitue une percée spectaculaire par rapport aux scrutins précédents. En 2007, les communistes ukrainiens n'avaient obtenu que 5,39% des voix tandis que Piotr Simonenko était tombé 3,5% des voix aux dernières présidentielles de 2010.

    Déjouant le discours dominant sur l'inexorable déclin des communistes ukrainiens, le KPU obtient son meilleur score depuis 2002, ralliant sur le programme des communistes plus de 2,5 millions d'électeurs.

    L'analyse de la carte électorale du Parti révèle un ancrage du vote communiste traditionnel, celui des ouvriers et des retraités des couches populaires du l'Est du pays : Donetsk (18,8%), Kharkov (20,8%), Zaporozhje (21,1%), Luhansk (24,9%) ; mais aussi du Sud rouge : Odessa (18,1%), la Crimée (19,5%), Kherson (23,1%) le maximum étant atteint à Sebastopol (29,4%).

    La faiblesse relative des communistes chez les jeunes, les autres couches salariés et dans l'Ouest du pays est toujours réelle, mais elle est compensée par une nette progression, en particulier dans les régions de l'Ouest et du Centre. Ainsi, le KPU passe à Vinnitsa de 5 à 9%, à Zhitomir de 5,8 à 13,7%, à Poltava de 6,5 à 13,5% ou encore de 3 à 7% à Kiev.

    « Les régions occidentales de l'Ukraine sont confrontées à de nouveaux problèmes. Chaque famille a un enfant travaillant à l'étranger, les enfants sont dans la rue au lieu d'aller à l’école, le chômage et les bas salaires touchent tout le monde », explique le secrétaire-général du KPU.

    « Les travailleurs n'hésitent plus, même à l'Ouest, à dire qu'il vivait mieux sous le régime soviétique. Quant aux jeunes, ils sont de moins sous l'emprise des dogmes et des mythes nationalistes », ajoute Petro Simonenko.

    Le succès du Parti communiste s'explique par la large diffusion et la réception positive du « Programme anti-crise » du KPU, tranchant avec le consensus ultra-libéral dominant la vie politique du pays.

    Parmi les propositions mises en avant : le retrait de la réforme des retraites, la nationalisation des grandes entreprises ou encore un plafond pour les prix des services publics de base.

    Les communistes dénoncent les fraudes et marquent leur indépendance politique

    L'analyse du scrutin réalisée par les directions nationales et locales du KPU ne se limite pas à une auto-congrulation. Au contraire, c'est la colère qui l'emporte devant les fraudes massives auquel le gouvernement a eu recours.

    « Il y a toutes les raisons d'affirmer que ces élections législatives n'étaient ni démocratiques, ni justes » et la conséquence « de la fraude et de la manipulation éleccotrale, c'est que le grand capital sera sur-représenté au Parlement », a déclaré après le scrutin le secrétaire-général du Parti.

    La liste des cas de fraudes déclarés s'allonge d'heure en heure : achat des votes à Odessa, « tour de manège » (transport des électeurs en car pour voter plusieurs fois) à Zhitomir, pannes inopinées de courant à Donetsk pendant le décompte des voix, caméras de surveillance laissant des angles morts aux dépouilleurs ou encore les « âmes mortes » (le vote de personnes décédées présentes encore sur les listes) à Vinnitsa

    Le pouvoir a eu recours à toute la panoplie des fraudes et manipulations pour emporter le scrutin. Des pratiques dénoncées haut et fort par le KPU :

    « Nous ne pouvons que reconnaître ces violations, et exiger qu'elles soient condamnées (…) Le Parti communiste ne peut pas se taire devant de tels faits », a déclaré le député Sergey Gordenko.

    Mais si le KPU a exprimé sa colère vis-à-vis des méthodes du gouvernement, relayé la lassitude du peuple vis-à-vis de tels procédés récurrents depuis une vingtaine d'années, la question des alliances est restée ouverte après le scrutin.

    Le KPU a d'ores et déjà exclu l'éventualité d'une alliance avec les partis d' « opposition » de droite : UDAR, bloc Timoschenko, Svoboda : « nous ne conclurons aucune alliance avec l'opposition », a précisé Igor Alexeev, responsable élections du KPU.

    Le Parti communiste n'a à l'heure actuelle pas exprimé son souhait de nouer une alliance gouvernementale avec le « Parti des régions » de Janukovitch, il a par contre exprimé son désir de rester une force politique indépendante :
    « Nous traiterons chaque projet de loi au cas par cas. Seul le temps nous prouvera quelles sont les dispositions des différentes forces politiques par rapport à la défense des droits et libertés de nos concitoyens. Le Parti communiste agira au Parlement comme une force indépendante. Il n'y a pas d'autre choix », a ainsi clarifié Petro Simonenko.

    En tout cas, en Ukraine, comme en République tchèque, en Russie, ou encore en Lettonie et en Moldavie, vingt après la contre-révolution capitaliste en Europe de l'Est, les communistes qui ont fait le choix de le rester n'ont jamais été aussi populaires.

    solidarite internationale pcf 30 octobre 2012

  • #2
    " Les travailleurs n'hésitent plus, même à l'Ouest, à dire qu'il vivait mieux sous le régime soviétique."

    La supériorité du socialisme sur le capitalisme est confirmée par l'avancée, malgré les fraudes massives, des idées socialistes et par les succès électoraux des communistes en Russie, en Tchéquie, Lettonie, Moldavie et dans certains pays d'Amérique latine.

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    • #3
      " Les travailleurs n'hésitent plus, même à l'Ouest, à dire qu'il vivait mieux sous le régime soviétique."

      La supériorité du socialisme sur le capitalisme est confirmée par l'avancée, malgré les fraudes massives, des idées socialistes et par les succès électoraux des communistes en Russie, en Tchéquie, Lettonie, Moldavie et dans certains pays d'Amérique latine.
      Ah le temps béni du rideau de fer, ses passeports intérieurs nécessaires pour voyager en URSS, ses appartements communaux où on logeait à plusieurs familles, ses trabants et autres voitures représentant plusieurs années de salaires lorsqu'on avait la chance d'en acheter, ses camps de redressements, ses citoyens sous écoute de la Stasi ou équivalents étrangers, ses magasins vides aux files immenses en attendant l'arrivée de quelque marchandise que le plan n° X avait décidé de produire en X millions d'exemplaires au mépris de toute étude de marché...

      On se demande pourquoi ce communisme n'a pas survécu.

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      • #4
        @lixus

        Ah le temps béni du rideau de fer, ses passeports intérieurs nécessaires pour voyager en URSS, ses appartements communaux où on logeait à plusieurs familles, ses trabants et autres voitures représentant plusieurs années de salaires lorsqu'on avait la chance d'en acheter, ses camps de redressements, ses citoyens sous écoute de la Stasi ou équivalents étrangers, ses magasins vides aux files immenses en attendant l'arrivée de quelque marchandise que le plan n° X avait décidé de produire en X millions d'exemplaires au mépris de toute étude de marché...

        On se demande pourquoi ce communisme n'a pas survécu.
        Tu répètes comme un perroquets les propagandes de l'ennemi des peuples : le capitalisme impérialiste; Compare ce que tu viens d'écrire avec les guerres, les destructions, les chomages, le néo-colonialisme, les méfaits des multinationales, le défi des juifs sionistes en Palestine occupée, les destructions et miliers de morts et d'handicapés en Irak, Afghanistan, Palestine, Syrie, Libye, Colmbie... et la misère et la récession en Europe et aussidans le monde provoqués par le capitalisme en crise, un capitalisme moribond... c'est cela les bienfaits et la supériorité de ton capitalisme sur le socialisme? Quel est le bon et le mauvais bilan, celui du socialisme ou du capitalisme prédateur? A moins que tu fasses l'aveugle et le sourd...

        Le communisme est vivant sous d'autre formes, il a pris des visages autres et il est là et partout, il ne pourra mourir car il est la vie. (Dans ton monde capitaliste : il n'y a ni appartements communaux ni individuels pour les peuples, ni emplois, et toujours la mal-vie dans ton "monde libre" hypocrite...)

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        • #5
          bonsoir al ghifari
          ta une idée sur l'histoire du parti Toudeh
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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          • #6
            @oudjda

            bonsoir al ghifari
            ta une idée sur l'histoire du parti Toudeh
            C'est un parti communiste iranien qui lutte pour le socialisme en Iran, il a été durement réprimé, plus de 5.000 morts exécutés, mais malgré cela il continue à militer. Il a été créé en 1941.

            Tu as quelques déformations et propagandes capitalistes contre lui à me faire savoir ? Je t'écoute.

            Je sais que tu es un anti-communiste; nous sommes habitués aux mensonges et déformations de notre ennemi de classe : la bourgeoisie, le capitalisme et son corolaire le sionisme juif...

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            • #7
              Oujda : Tu es contrarié par la progression électorale de parti communiste ukrainien; Eh bien tous les partis communistes du monde avancent parce que les méfaits du capitalisme sont devenus catastrophiques pour les peuples...

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              • #8
                Je sais que tu es un anti-communiste; nous sommes habitués aux mensonges et déformations de notre ennemi de classe : la bourgeoisie, le capitalisme et son corolaire le sionisme juif... Aujourd'hui 02h47
                Je sais que tu es un anti-communiste; nous sommes habitués aux mensonges et déformations de notre ennemi de classe : la bourgeoisie, le capitalisme et son corolaire le sionisme juif...

                ba ba ba ,ben 3ammiiiiiiii , tedrab bel matrague , l'arme plus dangereux que nucleare
                المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                • #9
                  quel propagande ya el cheikh ghifari c'est toi qui a ecris ca non ?


                  "C'est un parti communiste iranien qui lutte pour le socialisme en Iran, il a été durement réprimé, plus de 5.000 morts exécutés, mais malgré cela il continue à militer. Il a été créé en 1941."

                  et ta une idée sur ayt allah khalkhali
                  المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                  • #10
                    @oudjda

                    et ta une idée sur ayt allah khalkhali
                    Je sais peu de choses dur la parti Toudeh, seulement que sa direction avait pris une orientation erronée contre le parti et ses militants, elle avait tourné le dos à la révolution en appliquant les directives de la direction révisionniste soviétique à contre-courant des luttes des travailleurs iraniens, cela avait paralysé le parti et provoqué des revers graves à la révolution iranienne...

                    Une scission du parti s'est produit avec la création des Fidayine qui ont poursuivi la lutte; Le clergé et Khomeini ont eu le dessus en raison de cette erreur de la direction du parti Toudeh...

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