L'axe relatif à l'adaptation de la vision suédoise "Zéro accident de la route", aux besoins de l'Algérie en matière de sécurité routière a été examiné lors d'un séminaire algéro-suédois dont les travaux se poursuivaient, pour la deuxième et dernière journée, mercredi à Alger.
La vision "Zéro accident" consiste en un ensemble de mesures prises par la Suède pour réduire les accidents de la route. Il est notamment question de "campagnes éducatives de sensibilisation dans les établissements scolaires, d'infrastructures sophistiquées et modernes, de véhicules performants dotés de systèmes développés et de sanctions envers les conducteurs entravant les règles de conduites sur la route".
Lors de cette rencontre parrainées par le ministère des transports, le secrétaire général de ce département, M Mohamed Mehareb, a fait remarqué que l'expérience de la Suède est d'autant plus intéressante si on considère le nombre de morts (300/an) dans ce pays scandinave dans des accidents de la route, alors que le parc automobile suédois est estimé à 4 millions de véhicules.
Un nombre de véhicules beaucoup plus important par rapport au parc national algérien qui compte seulement 2 millions d'automobiles mais avec, cependant, un chiffre macabre de pas moins de 3055 morts par an. Pour arriver au même résultat suédois, M. Mehareb a prôné pour se faire une stratégie intersectorielle et l'association des travaux de différents secteurs pour faire face au fléau. Il a, dans ce sens, insisté sur lÆimportance d'une refonte du cadre législatif, pour définir des sanctions sévères contre les conducteurs ne respectant pas le code de la route, car 80% des cas de sinistres sont imputés au facteur humain.
De son côté, l'ambassadrice de Suède en Algérie, Mme Eva Emnéus, a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans la continuité du séminaire du mois de mai 2011, où il a été présenté la vision "Zéro accidents", projet qui a permis de réduire le nombre d'accidents de 40% en Suède. "Différents acteurs contribuent à la recherche des solutions innovantes et efficaces, comme par exemple les routes à deux voies plus une séparées par une médiane qui coûtent moins cher que les autoroutes et permet de contrôler le trafic routier", a souligné Mme Emnéus.
Des solutions pour réduire les accidents
Plusieurs experts suédois et algériens de différents secteurs s'appuyant sur des études dans ce domaine, ont pris part à cette rencontre, en présentant leurs travaux de recherches, visant à consolider les acquis en matière de sécurité routière et proposer des solutions pour consolider la prévention. L'experte suédoise, Mme Lena Ryden, de l'administration des transports, a suggéré l'élaboration d'"infrastructures fiables" pour faire face aux accidents imprévisibles, tels que la mise en place de système de surveillance adaptés et le traçage d'une cartographie des segments de routes.
Quant à, M Hocine Behlouli, représentant du Centre national de prévention et de sécurité routière, a proposé de mettre en place une stratégie nationale, basée sur un travail de terrain pour déterminer les véritables causes d'accidents afin de les solutionner. LÆétat des véhicules et leur fiabilité jouent également un rôle important dans la sécurité routière, a-t-on également indiqué. A ce sujet, le directeur suédois de Volvo Trucks, M Lennart Pilskog, a expliqué que la vision "Zéro accidents" est tributaire de la conception de véhicules dotés dÆindicateur d'alcoolémie, de système d'alerte en cas de somnolence ou de fatigue et dÆun mécanisme de conduite automatique lors de perte de contrôle du véhicule.
Lorsque l'accident ne peut être évité, l'intervention des trois parties: Gendarmerie nationale-police-protection civile est "indispensable", selon M. Mikaël Nussdorf, de l'administration suédoise, qui a mis en exergue l'importance d'une synergie dans l'action des trois intervenants pour une meilleure prise en charge.
Le système de communication intelligent (SCI) est aussi l'une des solution évoquée lors de cette rencontre et consiste en un système de connectivité sophistiqué permettant aux véhicules, piétons, stations-services et autres d'interagir en continue, pour indiquer l'état des routes et d'éventuelles obstacles existants. Créer une base de donnée nationale (DATA) regroupant diverses informations provenant des services de la police, gendarmerie, protection civile, hôpitaux et des administrations, en vue d'avoir une "vision globale sur le fléau et d'obtenir de bons résultats", a pour sa part suggéré M. El Hachemi Boutalbi, du ministère des Transports.
source: El Watan avec APS
La vision "Zéro accident" consiste en un ensemble de mesures prises par la Suède pour réduire les accidents de la route. Il est notamment question de "campagnes éducatives de sensibilisation dans les établissements scolaires, d'infrastructures sophistiquées et modernes, de véhicules performants dotés de systèmes développés et de sanctions envers les conducteurs entravant les règles de conduites sur la route".
Lors de cette rencontre parrainées par le ministère des transports, le secrétaire général de ce département, M Mohamed Mehareb, a fait remarqué que l'expérience de la Suède est d'autant plus intéressante si on considère le nombre de morts (300/an) dans ce pays scandinave dans des accidents de la route, alors que le parc automobile suédois est estimé à 4 millions de véhicules.
Un nombre de véhicules beaucoup plus important par rapport au parc national algérien qui compte seulement 2 millions d'automobiles mais avec, cependant, un chiffre macabre de pas moins de 3055 morts par an. Pour arriver au même résultat suédois, M. Mehareb a prôné pour se faire une stratégie intersectorielle et l'association des travaux de différents secteurs pour faire face au fléau. Il a, dans ce sens, insisté sur lÆimportance d'une refonte du cadre législatif, pour définir des sanctions sévères contre les conducteurs ne respectant pas le code de la route, car 80% des cas de sinistres sont imputés au facteur humain.
De son côté, l'ambassadrice de Suède en Algérie, Mme Eva Emnéus, a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans la continuité du séminaire du mois de mai 2011, où il a été présenté la vision "Zéro accidents", projet qui a permis de réduire le nombre d'accidents de 40% en Suède. "Différents acteurs contribuent à la recherche des solutions innovantes et efficaces, comme par exemple les routes à deux voies plus une séparées par une médiane qui coûtent moins cher que les autoroutes et permet de contrôler le trafic routier", a souligné Mme Emnéus.
Des solutions pour réduire les accidents
Plusieurs experts suédois et algériens de différents secteurs s'appuyant sur des études dans ce domaine, ont pris part à cette rencontre, en présentant leurs travaux de recherches, visant à consolider les acquis en matière de sécurité routière et proposer des solutions pour consolider la prévention. L'experte suédoise, Mme Lena Ryden, de l'administration des transports, a suggéré l'élaboration d'"infrastructures fiables" pour faire face aux accidents imprévisibles, tels que la mise en place de système de surveillance adaptés et le traçage d'une cartographie des segments de routes.
Quant à, M Hocine Behlouli, représentant du Centre national de prévention et de sécurité routière, a proposé de mettre en place une stratégie nationale, basée sur un travail de terrain pour déterminer les véritables causes d'accidents afin de les solutionner. LÆétat des véhicules et leur fiabilité jouent également un rôle important dans la sécurité routière, a-t-on également indiqué. A ce sujet, le directeur suédois de Volvo Trucks, M Lennart Pilskog, a expliqué que la vision "Zéro accidents" est tributaire de la conception de véhicules dotés dÆindicateur d'alcoolémie, de système d'alerte en cas de somnolence ou de fatigue et dÆun mécanisme de conduite automatique lors de perte de contrôle du véhicule.
Lorsque l'accident ne peut être évité, l'intervention des trois parties: Gendarmerie nationale-police-protection civile est "indispensable", selon M. Mikaël Nussdorf, de l'administration suédoise, qui a mis en exergue l'importance d'une synergie dans l'action des trois intervenants pour une meilleure prise en charge.
Le système de communication intelligent (SCI) est aussi l'une des solution évoquée lors de cette rencontre et consiste en un système de connectivité sophistiqué permettant aux véhicules, piétons, stations-services et autres d'interagir en continue, pour indiquer l'état des routes et d'éventuelles obstacles existants. Créer une base de donnée nationale (DATA) regroupant diverses informations provenant des services de la police, gendarmerie, protection civile, hôpitaux et des administrations, en vue d'avoir une "vision globale sur le fléau et d'obtenir de bons résultats", a pour sa part suggéré M. El Hachemi Boutalbi, du ministère des Transports.
source: El Watan avec APS
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