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Bonjour, analyse trés intéressante de William Pfaff qui explique pourquoi les Américains et leurs fidéles alliés vont perdre dans cette partie du monde.
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Face à la situation explosive au Moyen-Orient, on constate, et c'est significatif, que les Etats-Unis ne peuvent pratiquement prendre aucune initiative qui n'aggrave les choses. D'une manière générale, les ennemis des Etats-Unis et de son allié israélien ont conservé l'initiative depuis de nombreux mois.
Ainsi l'Iran mène la danse sur la question de la prolifération nucléaire et, jusqu'ici, les réactions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de l'ONU, des Etats-Unis et de l'Europe sont restées sans effet. Certes, les Américains et les Israéliens évoquent une offensive militaire contre l'Iran, mais cela reste de la pure fanfaronnade tant l'administration Bush redoute les répercussions régionales d'une telle intervention.
De leur côté, les Palestiniens ont déclenché la crise de Gaza en prenant au mot George Bush sur la question de la démocratie et en élisant le Hamas, suscitant en retour des tentatives israéliennes, américaines (et européennes) visant à annuler le verdict des urnes et à renverser le gouvernement qui en a résulté. Des extrémistes palestiniens, qui se contentaient jusqu'alors de lancer des roquettes artisanales sur Israël, ont attaqué un poste militaire israélien et capturé un soldat. Israël n'a pas trouvé meilleure réplique que de détruire la moitié des infrastructures publiques de Gaza et, appliquant une sorte d'intimidation de masse des civils, de bloquer l'approvisionnement en nourriture de ses habitants.
Puis des membres du Hezbollah venus du Liban ont capturé deux nouveaux soldats israéliens. A présent Israël bombarde le Liban et fait franchir la frontière à certaines de ses troupes, ce qui ne contribue en rien à la récupération des prisonniers.
La suite...
http://www.lobservateur.ma/detail_article.asp?ref=4492
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Face à la situation explosive au Moyen-Orient, on constate, et c'est significatif, que les Etats-Unis ne peuvent pratiquement prendre aucune initiative qui n'aggrave les choses. D'une manière générale, les ennemis des Etats-Unis et de son allié israélien ont conservé l'initiative depuis de nombreux mois.
Ainsi l'Iran mène la danse sur la question de la prolifération nucléaire et, jusqu'ici, les réactions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de l'ONU, des Etats-Unis et de l'Europe sont restées sans effet. Certes, les Américains et les Israéliens évoquent une offensive militaire contre l'Iran, mais cela reste de la pure fanfaronnade tant l'administration Bush redoute les répercussions régionales d'une telle intervention.
De leur côté, les Palestiniens ont déclenché la crise de Gaza en prenant au mot George Bush sur la question de la démocratie et en élisant le Hamas, suscitant en retour des tentatives israéliennes, américaines (et européennes) visant à annuler le verdict des urnes et à renverser le gouvernement qui en a résulté. Des extrémistes palestiniens, qui se contentaient jusqu'alors de lancer des roquettes artisanales sur Israël, ont attaqué un poste militaire israélien et capturé un soldat. Israël n'a pas trouvé meilleure réplique que de détruire la moitié des infrastructures publiques de Gaza et, appliquant une sorte d'intimidation de masse des civils, de bloquer l'approvisionnement en nourriture de ses habitants.
Puis des membres du Hezbollah venus du Liban ont capturé deux nouveaux soldats israéliens. A présent Israël bombarde le Liban et fait franchir la frontière à certaines de ses troupes, ce qui ne contribue en rien à la récupération des prisonniers.
La suite...
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