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Émirats arabes unis : L’émergence d’une puissance économique au-delà du pétrole

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  • Émirats arabes unis : L’émergence d’une puissance économique au-delà du pétrole

    Si le modèle émirati s’impose un peu partout, Dubaï et Abou Dhabi étant notoirement devenues des marques de stature mondiale, l’artisan incontesté d’une telle ascension n’est autre que feu Cheikh Zayed Ben Soltane Al-Nahyane.

    Très tôt soumis à des défis géopolitiques majeurs dans une zone où s’entrecroisent tendances unionistes et convoitises étrangères, les Émirats arabes unis (EAU) ont fait dès leur indépendance en 1971 du choix fédéral le fer de lance d’une «succes story» spectaculaire.

    Ce petit pays aux confins sud-est de la péninsule arabique, jadis un territoire désertique vaguement peuplé et peu attractif, émerge comme une puissance économique enviable où convergent tous les investisseurs du monde. Quarante ans après la naissance de la fédération, les Émirats maintiennent un taux de croissance soutenu (plus de 5%) et sont clairement à l’abri des turbulences survenues sur les scènes régionale et internationale.

    Et si de nos jours le modèle émirati s’impose un peu partout, Dubaï et Abou Dhabi étant notoirement devenues des marques de stature mondiale, l’artisan incontesté d’une telle ascension n’est autre que feu Cheikh Zayed Ben Soltane Al-Nahyane, premier président du pays. Stables politiquement et prospères économiquement, les Émirats n’ont pas tardé à prendre au sérieux les enjeux sécuritaires inhérents à un voisinage parfois hostile.

    C’est justement le cas vis-à-vis de l’Iran voisin avec qui le pays entretient des relations complexes. Une forte méfiance caractérise, en effet, les rapports bilatéraux, liée à la fois au contentieux sur les trois îles émiraties (Abou Moussa, Grand et Petit Tomb) occupées par l’Iran depuis 1971 et, de manière générale, à la crainte de ses velléités hégémoniques.

    Depuis, les autorités ont inscrit le pays dans un réseau de solidarités régionales et internationales, que ce soit au sein du Conseil de coopération du Golfe, crée en 1981, ou à travers des partenariats multiformes noués avec des pays occidentaux, avec à leur tête les États-Unis et la France.

    L’enjeu sécuritaire et géopolitique n’a eu guère de contrecoup sur l’expansion économique inédite du pays, dont le PIB a triplé depuis 2003, passant de 87,3 à 230 milliards de dollars en 2009, puis à 360 milliards en 2011. Les émirats de Dubaï, hub logistique et d’affaires, et d’Abou Dhabi, capitale énergétique, sont les moteurs de l’économie, à tel point qu’ils entraînent dans leur sillage leurs voisins du nord.

    La montée en puissance des services et de l’industrie, qui représentent respectivement 39% et 21% du PIB, aura été concomitante de la diminution de la part des hydrocarbures. Le poids de ces derniers est passé de 2/3 à 1/3 du PIB en moins de 20 ans. L’émirat d’Abou Dhabi (60% du PIB) détient l’essentiel de la production d’hydrocarbures et finance, sur les revenus pétroliers, un modèle de développement censé préparer l’après-pétrole et articulé autour de l’industrie, des hautes technologies et du tourisme.

    C’est dire que l’essor économique a été stimulé par la stratégie de diversification de l’économie, qui démarque les Émirats des autres pays du Moyen-Orient : sa croissance hors hydrocarbures est tirée d’abord par les services (commerce, transport aérien, tourisme et finance) qui forment plus de 40% du PIB. C’est ainsi que depuis 1971, les Émirats arabes unis sont passés d’un niveau de vie très bas au quatrième PIB par habitant à l’échelle mondiale.

    Au volet institutionnel, la fédération dispose depuis 2006 d’une assemblée législative consultative, le conseil national fédéral (40 membres), composé à parts égales de membres élus et de membres désignés, dont le rôle est significatif dans la promotion d’un débat public ouvert.

    Chacun des émirats membres disposait déjà avant 1971 de ses propres institutions gouvernementales. Afin d’asseoir un gouvernement fédéral dans la plénitude des pouvoirs, une Constitution fut élaborée pour fixer les compétences des nouvelles institutions fédérales, en l’occurrence les affaires étrangères, la sécurité et la défense, les questions de nationalité et la monnaie.

    Le système fédéral comprend un conseil suprême, un cabinet ou conseil des ministres, une instance parlementaire, le Conseil national fédéral, et un corps judiciaire indépendant chapeauté par la Cour suprême fédérale. Le conseil suprême, constitué des sept émirs, est le plus haut organisme de l’État chargé d’élire pour cinq ans le président et le vice-président.

    Le Matin
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    C'est un très bon exemple des pays rentiers qui sont parvenus a diversifier leur économie et se mettre a l'abri des changements des cours de prix de pétrole, ils se sont forges une réputation mondiale de bons managers, grâce a leur straeigie de développement des compétences dans tous les métiers ,finance,service,gestion déléguée,grands projets immobiliers ,tourisme,énergie ,,,,,,,,,

    chapeau

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par haddou
      C'est un très bon exemple des pays rentiers qui sont parvenus a diversifier leur économie et se mettre a l'abri des changements des cours de prix de pétrole, ils se sont forges une réputation mondiale de bons managers, grâce a leur straeigie de développement des compétences dans tous les métiers ,finance,service,gestion déléguée,grands projets immobiliers ,tourisme,énergie ,,,,,,,,,

      chapeau
      Rien que la production industrielle de Dubaï est estimée à 54 milliards de dollars, le secteur manufacturier à une croissance moyenne de 8 % par an dans cet Émirat.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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