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La richesse
Dans l’engrenage de la vie et ses appâts,
De ces facettes trompeuses trop sympas
La richesse est prise pour ce qu’elle n’est pas
Souvent, elle est assimilée à un semblant de repas
Si délicieux, si garni comme il n’y en a pas
Qui procura le plaisir d’un instant mais s’estompa.
C’est une vision très répandue dans ce millénaire,
Elle gangrène les esprits pour les rendre éphémères,
Elle contamine la pensée pour la rendre précaire,
Elle voile le sens de la vie pour nos jeunes primaires,
Leur offrant les raisons d’une existence funéraire.
Une question relayée par mes petites tel un éclaire :
Pourquoi ne sommes nous pas comme nos paires ?
Bénis par dieu, baignant dans la richesse, sortis d’affaire,
Nous aurions mené une vie de plaisance et de tonnerre,
Pleine de jouissances et de multiples joies légendaires.
Erreur mes petites, vous n’avez pas encore le bon flair,
Il vous faudra apprendre le bon sens et tous les repères,
De la vraie richesse et son sens le plus réfractaire,
Car, sans cela, votre vie ne sera que pure chimère,
Un amas de leurres et de convictions téméraires,
Raison d’un échec certain, d’une existence éclaire,
Qui n’aura pas accomplie sa raison d’être sur cette terre.
Les filles me posèrent alors la question élémentaire :
C’est quoi donc la richesse cher père ?
Pourquoi tu ne réfléchies pas comme tous les compères ?
Pourquoi tu n’essaierais pas d’être plus clair ?
Nous inculquer ton sens de la richesse toi, notre ultime repère.
Dans un élan de nostalgie, je me suis rappelé mon ignorance,
Souvent courtisée par le désir de savoir et de lever les nuances,
Combien nombreuses pour un petit esprit, sans connaissances
Car il fallait trouver les bonnes réponses
Aux questions de ces jeunes romances.
Leur fournir les secrets de la performance
De la vraie richesse, d’une saine existence
Qui constitueront leur constante référence.
A ce moment, j’ai décidé de commencer mon argumentaire.
La richesse c’est la famille et sa chaleur :
Sans elle, on a le sentiment de vivre un leurre,
Une existence sans arômes, ni odeur
Qui ne connaîtra pas le chemin du bonheur
Que procure la princesse, la foie, l’affection et leur splendeur.
C’est aussi la présence d’une épouse et mère protectrice
Prête à affronter tous les supplices,
A nous couvrir de ses sacrifices
Veillant au petit grain telle une impératrice
Jalouse de son règne et de son œuvre novice
Sous l’œil vigilant des grandes instances
Que sont les parents, leurs ascendances et descendances.
Les filles ne semblaient pas saisir la portée de ces notions,
Elles espéraient avec insistance d’autres définitions,
Je fis un sourire et j’ai continué mes explications :
La richesse c’est aussi les fidèles amis :
Toujours présents au moindre geste émis
A nos désirs, sans les demander, soumis
Sans eux, nous serons une proie facile à nos ennemis.
Ils sont les éternels compagnons
Collés à nous comme des fanions
Ils partagent nos joies et nos tristesses
Ils entendent nos cris et apaisent nos détresses
Ils sont nos alliés, notre défense et notre forteresse.
Les filles semblaient enfin me croire,
Mais n’arrêtaient pas d’essayer de savoir,
J’ai lancé un soupire et j’ai continué mon réquisitoire :
La richesse c’est certaines vertus pleines de noblesse :
C’est être conscient de ses limites et de ses faiblesses,
Quelles que soient les connaissances et les prouesses.
S’en remettre à dieu dans la joie et la tristesse
Laisser nos âmes se guider par sa profonde sagesse
Profiter de la vie et de ses caresses
Lui résister quand elle nous blesse.
C’est aussi réussir à gagner le respect et la confiance
Sans oublier de traiter autrui avec mesure et bienveillance
Etre capable de générosité et de tolérance
Vivre en totale suffisance, humilité et révérence
Semer l’amour, la tendresse et la quintessence.
A ce moment, elles semblaient saisir le message
Mais s’attendaient toujours à plus de bavardage
Je leur fis alors cette conclusion valable pour tous les âges :
La richesse c’est aussi le savoir :
Que vous sachiez l’évolution de l’humanité et son histoire,
Et vous enquérir des civilisations et leurs raisons de s’échoir,
Des contours de la pensée et ses purgatoires,
Du développement de la science et ses pouvoirs,
Que vous preniez conscience du combat de la femme et ses déboires,
Des carences de l’être humain mais aussi son étendue mémoire
Faite de coutumes, de grands édifices et de terroirs.
Il vous faudra aussi acquérir les connaissances, ce noble devoir,
Qui vous familiarisera avec la vie et ses grands répertoires
Dont le contenu n’a ni frontière, ni limitation de territoire.
Enfin, la richesse c’est surtout et avant tout, l’amour de dieu,
Celui qui fait de nous des êtres pieux,
Vis-à-vis des jeunes et des vieux, nous rend respectueux,
Nous guide et nous protège plus que nos yeux,
Nous permet de planer dans la vie spirituelle et les lointains cieux,
Pour vous, il est le frère tant attendu, tant souhaité
Le guide et le protecteur même en l’absence de votre père tant chanté
La source de l’affection plus que votre mère, synonyme de bonté
Plus que toute la famille qui vous assure amour et générosité.
Il est présent à chaque fois qu’il est imploré et prié,
Soit pour sa générosité ou que l’on soit amnistiés.
Ainsi, la fortune vous paraîtra un élément dérisoire,
Devant toutes les autres valeurs, elle est plutôt illusoire,
Elle ne pourra avoir de sens que conjuguée à tout ce réservoir.
Vous pouvez ne pas me comprendre, ne pas me croire,
Pour peu que vous utilisiez cet abreuvoir de paroles pour boire,
Jusqu’à atteindre toute votre maturité et l’extrême gloire,
Vous serez alors de belles princesses à la renommée notoire.
C.B (le 07.05.2004)
Dans l’engrenage de la vie et ses appâts,
De ces facettes trompeuses trop sympas
La richesse est prise pour ce qu’elle n’est pas
Souvent, elle est assimilée à un semblant de repas
Si délicieux, si garni comme il n’y en a pas
Qui procura le plaisir d’un instant mais s’estompa.
C’est une vision très répandue dans ce millénaire,
Elle gangrène les esprits pour les rendre éphémères,
Elle contamine la pensée pour la rendre précaire,
Elle voile le sens de la vie pour nos jeunes primaires,
Leur offrant les raisons d’une existence funéraire.
Une question relayée par mes petites tel un éclaire :
Pourquoi ne sommes nous pas comme nos paires ?
Bénis par dieu, baignant dans la richesse, sortis d’affaire,
Nous aurions mené une vie de plaisance et de tonnerre,
Pleine de jouissances et de multiples joies légendaires.
Erreur mes petites, vous n’avez pas encore le bon flair,
Il vous faudra apprendre le bon sens et tous les repères,
De la vraie richesse et son sens le plus réfractaire,
Car, sans cela, votre vie ne sera que pure chimère,
Un amas de leurres et de convictions téméraires,
Raison d’un échec certain, d’une existence éclaire,
Qui n’aura pas accomplie sa raison d’être sur cette terre.
Les filles me posèrent alors la question élémentaire :
C’est quoi donc la richesse cher père ?
Pourquoi tu ne réfléchies pas comme tous les compères ?
Pourquoi tu n’essaierais pas d’être plus clair ?
Nous inculquer ton sens de la richesse toi, notre ultime repère.
Dans un élan de nostalgie, je me suis rappelé mon ignorance,
Souvent courtisée par le désir de savoir et de lever les nuances,
Combien nombreuses pour un petit esprit, sans connaissances
Car il fallait trouver les bonnes réponses
Aux questions de ces jeunes romances.
Leur fournir les secrets de la performance
De la vraie richesse, d’une saine existence
Qui constitueront leur constante référence.
A ce moment, j’ai décidé de commencer mon argumentaire.
La richesse c’est la famille et sa chaleur :
Sans elle, on a le sentiment de vivre un leurre,
Une existence sans arômes, ni odeur
Qui ne connaîtra pas le chemin du bonheur
Que procure la princesse, la foie, l’affection et leur splendeur.
C’est aussi la présence d’une épouse et mère protectrice
Prête à affronter tous les supplices,
A nous couvrir de ses sacrifices
Veillant au petit grain telle une impératrice
Jalouse de son règne et de son œuvre novice
Sous l’œil vigilant des grandes instances
Que sont les parents, leurs ascendances et descendances.
Les filles ne semblaient pas saisir la portée de ces notions,
Elles espéraient avec insistance d’autres définitions,
Je fis un sourire et j’ai continué mes explications :
La richesse c’est aussi les fidèles amis :
Toujours présents au moindre geste émis
A nos désirs, sans les demander, soumis
Sans eux, nous serons une proie facile à nos ennemis.
Ils sont les éternels compagnons
Collés à nous comme des fanions
Ils partagent nos joies et nos tristesses
Ils entendent nos cris et apaisent nos détresses
Ils sont nos alliés, notre défense et notre forteresse.
Les filles semblaient enfin me croire,
Mais n’arrêtaient pas d’essayer de savoir,
J’ai lancé un soupire et j’ai continué mon réquisitoire :
La richesse c’est certaines vertus pleines de noblesse :
C’est être conscient de ses limites et de ses faiblesses,
Quelles que soient les connaissances et les prouesses.
S’en remettre à dieu dans la joie et la tristesse
Laisser nos âmes se guider par sa profonde sagesse
Profiter de la vie et de ses caresses
Lui résister quand elle nous blesse.
C’est aussi réussir à gagner le respect et la confiance
Sans oublier de traiter autrui avec mesure et bienveillance
Etre capable de générosité et de tolérance
Vivre en totale suffisance, humilité et révérence
Semer l’amour, la tendresse et la quintessence.
A ce moment, elles semblaient saisir le message
Mais s’attendaient toujours à plus de bavardage
Je leur fis alors cette conclusion valable pour tous les âges :
La richesse c’est aussi le savoir :
Que vous sachiez l’évolution de l’humanité et son histoire,
Et vous enquérir des civilisations et leurs raisons de s’échoir,
Des contours de la pensée et ses purgatoires,
Du développement de la science et ses pouvoirs,
Que vous preniez conscience du combat de la femme et ses déboires,
Des carences de l’être humain mais aussi son étendue mémoire
Faite de coutumes, de grands édifices et de terroirs.
Il vous faudra aussi acquérir les connaissances, ce noble devoir,
Qui vous familiarisera avec la vie et ses grands répertoires
Dont le contenu n’a ni frontière, ni limitation de territoire.
Enfin, la richesse c’est surtout et avant tout, l’amour de dieu,
Celui qui fait de nous des êtres pieux,
Vis-à-vis des jeunes et des vieux, nous rend respectueux,
Nous guide et nous protège plus que nos yeux,
Nous permet de planer dans la vie spirituelle et les lointains cieux,
Pour vous, il est le frère tant attendu, tant souhaité
Le guide et le protecteur même en l’absence de votre père tant chanté
La source de l’affection plus que votre mère, synonyme de bonté
Plus que toute la famille qui vous assure amour et générosité.
Il est présent à chaque fois qu’il est imploré et prié,
Soit pour sa générosité ou que l’on soit amnistiés.
Ainsi, la fortune vous paraîtra un élément dérisoire,
Devant toutes les autres valeurs, elle est plutôt illusoire,
Elle ne pourra avoir de sens que conjuguée à tout ce réservoir.
Vous pouvez ne pas me comprendre, ne pas me croire,
Pour peu que vous utilisiez cet abreuvoir de paroles pour boire,
Jusqu’à atteindre toute votre maturité et l’extrême gloire,
Vous serez alors de belles princesses à la renommée notoire.
C.B (le 07.05.2004)