Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pr Kamel Daoud: « ça ne sert à rien de voter »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pr Kamel Daoud: « ça ne sert à rien de voter »

    Dans les conditions actuelles, les élections ne semblent pas être capables de contribuer à la consécration de la démocratie, estime Pr Kamel Daoud, vice président de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (Laddh).
    « Les élections seules n’apportent ni la paix, ni la démocratie. Elles doivent être dans un environnement qu’on appelle ouverture politique », a estimé ce samedi Pr Kamel Daoud lors d’un débat public autour du thème « les élections : pivot de la citoyenneté » et qui s’est tenu au siège de Laddh.

    Cette rencontre vient à la suite d’un débat virtuel enclenché il y quelques semaines par la Fondation Friedrich Ebert sur son site Internet sur même thème.

    Dans son intervention, le Pr Kamel Daoud, est revenu sur les conditions générales qui entourent la tenue des élections du 29 novembre prochain. Des conditions qui font, selon lui, de ce scrutin, un acte qui ne rime pas forcément avec « démocratie ».

    L’intervenant qui construit sa réflexion autour du dogme « un homme, une femme, une voix », estime que « le mot élection à lui seul ne suffit pas, il faut ajouter libre, sincère et transparente. Mais ces élections n’existent pas dans l’absolu ».

    «L’exercice du pouvoir n’est pas toujours clair. On a l’impression qu’il y a un deuxième plan : des détenteurs de pouvoir qui prennent la décision avant de la délivrer au peuple », dit-il plus loin.

    Il reconnaît, toutefois, que « tous les mécanismes existent à commencer par la constitution mais c’est le cerveau qui le fait fonctionner qui est perverti ». Afin de remédier à cette perversion qu’il dit persistante il y a lieu de « tout recommencer », selon l’intervenant, et d’aller vers« l’installation de l’assemblée constituante qui aura à sa charge de refaire la constitution ».

    Abondant dans le même sens, Me. Benissad, président de la Laddh estime que les élections c’est d’abord des préalables, soit des conditions qui doivent être rassemblées. Il note entre autres entraves à l’afflux des électeurs aux urnes le manque de prérogatives accordées par le code communale aux maires et aux élus locaux. « Les citoyens se demandent pourquoi voter alors que leurs représentants n’aura pas de prérogatives », note-t-il.

    Par Mina Adel - El Watan.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    ...

    ...
    «L’exercice du pouvoir n’est pas toujours clair. On a l’impression qu’il y a un deuxième plan : des détenteurs de pouvoir qui prennent la décision avant de la délivrer au peuple », dit-il plus loin.
    ...
    Mr Le Professeur, entre tout bien des choses constatées et parmi rien des mots relatifs, il ne sera jamais assez de libertés et il sera toujours trop d'y réfléchir, pourtant chacun(e) sait que les dialogues sont un assez bon remède à trop d'exclusives et pour lesquelles tant des peuples se peinent, à l'entendre, à le voir, à le vivre...sûrement que des "magies" ne s'opèrent que des chimères, autant, des logis ne s'espèrent que des lumières...

    de tous temps rapportés d'équivalences, il était déjà bien entendu que toutes égalités se tiennent du partage, comme de sa première idée, de sa première volonté, de son premier degré, bien sûr les temps des idées moins volontaires et peu chaleureuses se sont dissipés des dommages difficiles et en dehors des attitudes naturelles et bienfaisantes à toutes sommes universelles et promises, que faire des hommes sans dire au singulier des êtres ni croire au minimum des vies,...

    Pr Kamel Daoud: « ça ne sert à rien de voter »
    le verbe servir, parmi tant des horizons, est loin d'être anodin selon des cultures et des principes et est près d'avoir partage selon des sens et des raisons, aussi et des points de vue de nombreux peuples, voter ne semble pas mal adjacent du premier tant qu'il se tient une cause partagée à tout effet souhaité des droits et souhaitable des devoirs plus qu'une conséquence anodine à toute annonce délébile des lois et délibérée des forces, se peut-il alors qu'un mode évolutif à toutes formes d'espérances humaines et logiques et communes se serve un jour à quelque chose des bons conseils d'un lendemain...

    respectueusement...

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

    Commentaire

    Chargement...
    X