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Ait Menguellet - Tayri

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    P.S: J'aurais voulu mettre la traduction mais j'ai peur de me lancer dans une telle aventure. Ait Menguellet ne se traduit pas aisément. Sidib aurait été d'un grand secours.

  • #2
    P.S: J'aurais voulu mettre la traduction mais j'ai peur de me lancer dans une telle aventure. Ait Menguellet ne se traduit pas aisément. Sidib aurait été d'un grand secours.
    J'ai tenté une fois la traduction d'un petit passage de cette chanson et quelqu'un m'avait dit que j'écrivais du français en kabyle.

    Oui, Sidib ou Scootie feraient certainement une belle traduction.

    Sinon il y a la traduction de Tassadit Yacine.

    AMOUR

    J’ai ouvert l’armoire fermée
    Depuis ma jeunesse
    Le livre d’amour que j’y avais laissé
    Y était tout couvert de poussière
    La poussière qui le recouvrait
    Je l’ai secouée pour qu’il pût me voir
    Il me dit : Qui me réveille ainsi ?
    Ne sachant pas que c’était moi
    Les pages mêmes ne me reconnaissaient plus

    Le livre que j’avais écrit m’avait oublié
    Comme si ce qui s’y trouvait
    N’était point issu de moi
    Comme si une autre main l’avait écrit
    Loin de ma présence
    Amour dont jadis nous avions honte
    Tout le monde te prône aujourd’hui
    On t’embellit on te nomme Tayri
    Et à moi ton nom plaît
    O combien de fois me suis-je souvenu
    Du temps de ma flamme mon cœur
    Ce feu-là s’est éteint
    Il est devenu cendres
    Emporté par le vent il m’a abandonné
    Ma jeunesse avec lui s’en est allée
    Les traces qui en demeuraient
    Ont été couvertes par les neiges du temps

    Le chant qui l’aurait ressuscité
    Aujourd’hui ne reconnaît plus les lieux
    Regarde Tayri ce que je suis devenu
    Combien j’ai changé
    Mais pour toi c’est tel que je t’ai connue
    Que ton visage est demeuré

    Dis-moi Tayri pourquoi
    Tu m’as laissé ne sachant où aller
    Te rappelles-tu quand nous nous
    Sommes connus ?
    Nous avons fait luire le soleil sur nos jours
    Les jours qui t’ont trahie
    Ont fini par me trahir aussi
    Chacun d’eux portait son coup
    Qui m’atteignait et t’épargnait

    Encore, encore, encore

    Je parle encore de toi
    Comme si le temps s’était arrêté
    Même quand je regarde ton visage
    J’ai peine à croire que les temps sont passés
    Laisse-moi croire en mon rêve
    Si tu m’as compris ne me reproche rien
    Il ne me reste plus que cela
    Les temps pour moi ne changeront plus

    Rien, rien, rien

    Rien n’est aussi doux que toi
    Et rien aussi amer
    Quand je croyais en toi
    Tu m’as tendu les bras
    Tu m’as appris l’espoir
    Ma jeunesse est restée avec toi
    Elle nous a trahis tous les deux
    La vieillesse a banni ton nom

    Aujourd’hui, aujourd’hui, aujourd’hui

    Aujourd’hui en portant mes regards j’ai vu

    Entre nous la barrière des années
    Tu ne ressens pas le poids des ans
    Qui n’accablent que moi
    Tu sais que tous mes amis t’ont connue
    Ils t’ont connue avant leur vieillesse
    lls ne sont pas guéris de toi
    Ils te contemplent fût-ce de loin

    Fini, fini, fini

    Fini je sais c’est le tard de ma vie
    Ce n’est pas comme au temps de ma jeunesse

    Il ne me sied plus de parler de toi
    Je vais brûler ton livre
    Je vais garder ton ombre
    Simplement pour la revoir
    Ce n’est pas dans une tombe sous terre
    C’est dans mon cœur que j’enterrerai

    L’amour, l’amour, l’amour

    Aït MENGUELLET
    traduit par Tassadit YACINE.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      Merci beaucoup pour la traduction elfamilia, je tenais à ce qu'une personne en particulier comprenne les paroles. J'avais le livre mais je l'ai perdu. Je me rappelle que je le lisais à ma mère (les paroles en kabyle pas la traduction en Français) et je prononçais mal plusieurs mots et ma mère me corrigeait.

      Un véritable poète ce bonhomme.

      Commentaire

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