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Le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a indiqué, jeudi, que la capitale économique du Royaume constitue, de par sa place boursière, un marché fortement sollicité par les émetteurs faisant appel public à l'épargne (APE) et est une source alternative pour le financement de l'investissement.
L'appel public à l'épargne est l'opération par laquelle les entreprises nouvellement introduites en Bourse recherchent des fonds. L'APE s'opère via l'émission et la cession d'instruments financiers auprès du grand public.
8,5 milliards de dollars
Durant les dix dernières années, la Bourse de Casablanca a pu lever quelque 8,5 milliards de dollars et former une base d'investisseurs stable, a soutenu M. Hajji.
Le patron de la Bourse de Casablanca a relevé, à cet égard, que le montant des levées de fonds par APE a doublé en l'espace de deux ans pour atteindre 2 milliards de dollars en 2011 en actions et obligations (cotées et non cotées) et plus de 3 milliards de dollars ont été levés à travers des introductions en bourse depuis 2004.
Engouement étranger
Durant ces dernières années, la Bourse de Casablanca a pu attirer plusieurs investisseurs internationaux qui représentent près de 29% de la capitalisation boursière de la place, contre 16% pour la Bourse de l'Egypte, 2% pour la Malaisie et 22% pour la Tunisie, a-t-il précisé.
Selon lui, la forte croissance du volume des transactions de 17% par an (8% pour la Turquie, 6% pour l'Egypte et 5% pour la Tunisie) a permis à la place de Casablanca de satisfaire, en partie, une forte demande des produits en actions. Il a ajouté que la demande estimée des ménages en produits actions devrait atteindre 36 milliards de dollars en 2014, en croissance moyenne annuelle de 17%.
Ces atouts ont permis à la Bourse des valeurs de Casablanca d'être la première place d'Afrique francophone, la première place du Maghreb et la 4e place boursière de l'espace Euromed Sud.
Il a rappelé que depuis 3 ans, la Bourse de Casablanca connaît une baisse du volume des transactions, expliquant cette situation notamment par des facteurs exogènes, en l'occurrence la crise des subprimes aux Etats-Unis en 2008 et la crise de la dette en Europe en 2010, qui ont impacté les partenaires économiques du Royaume. Il a, toutefois, fait remarquer que malgré les effets de ces crises et grâce notamment à la résilience de l'économie marocaine, la place casablancaise reste bien valorisée pour les émetteurs et les investisseurs.
Bourse des Valeurs de Casablanca (BVC)
Créée en 1929, la Bourse de Casablanca est la 3ème plus ancienne du continent africain, après celles de Johannesburg et du Caire. La Bourse des valeurs de Casablanca est membre de la “World Federation of Exchanges”, qui regroupe 52 marchés boursiers dans le monde, représentant plus de 80% de la capitalisation mondiale, et est classée parmi les marchés émergents par MSCI, FTSE et S&P DowJones, principaux benchmarks des investisseurs étrangers.
aufait avec agences
L'appel public à l'épargne est l'opération par laquelle les entreprises nouvellement introduites en Bourse recherchent des fonds. L'APE s'opère via l'émission et la cession d'instruments financiers auprès du grand public.
8,5 milliards de dollars
Durant les dix dernières années, la Bourse de Casablanca a pu lever quelque 8,5 milliards de dollars et former une base d'investisseurs stable, a soutenu M. Hajji.
Le patron de la Bourse de Casablanca a relevé, à cet égard, que le montant des levées de fonds par APE a doublé en l'espace de deux ans pour atteindre 2 milliards de dollars en 2011 en actions et obligations (cotées et non cotées) et plus de 3 milliards de dollars ont été levés à travers des introductions en bourse depuis 2004.
Engouement étranger
Durant ces dernières années, la Bourse de Casablanca a pu attirer plusieurs investisseurs internationaux qui représentent près de 29% de la capitalisation boursière de la place, contre 16% pour la Bourse de l'Egypte, 2% pour la Malaisie et 22% pour la Tunisie, a-t-il précisé.
Selon lui, la forte croissance du volume des transactions de 17% par an (8% pour la Turquie, 6% pour l'Egypte et 5% pour la Tunisie) a permis à la place de Casablanca de satisfaire, en partie, une forte demande des produits en actions. Il a ajouté que la demande estimée des ménages en produits actions devrait atteindre 36 milliards de dollars en 2014, en croissance moyenne annuelle de 17%.
Ces atouts ont permis à la Bourse des valeurs de Casablanca d'être la première place d'Afrique francophone, la première place du Maghreb et la 4e place boursière de l'espace Euromed Sud.
Il a rappelé que depuis 3 ans, la Bourse de Casablanca connaît une baisse du volume des transactions, expliquant cette situation notamment par des facteurs exogènes, en l'occurrence la crise des subprimes aux Etats-Unis en 2008 et la crise de la dette en Europe en 2010, qui ont impacté les partenaires économiques du Royaume. Il a, toutefois, fait remarquer que malgré les effets de ces crises et grâce notamment à la résilience de l'économie marocaine, la place casablancaise reste bien valorisée pour les émetteurs et les investisseurs.
Bourse des Valeurs de Casablanca (BVC)
Créée en 1929, la Bourse de Casablanca est la 3ème plus ancienne du continent africain, après celles de Johannesburg et du Caire. La Bourse des valeurs de Casablanca est membre de la “World Federation of Exchanges”, qui regroupe 52 marchés boursiers dans le monde, représentant plus de 80% de la capitalisation mondiale, et est classée parmi les marchés émergents par MSCI, FTSE et S&P DowJones, principaux benchmarks des investisseurs étrangers.
aufait avec agences