Avec le manque de controle et d'information, le consommateur ne savant pas faire la différence (mal informé), ce phénomène a pris de l’ampleur...menaçant ainsi la santé publique.
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Sur les 1 400 producteurs, il est recensé au moins 900 non professionnels, le plus souvent des occasionnels qui exercent l’activité uniquement en période de forte demande. Du reste, de nombreux fabricants ne respectent pas les normes de sécurité alimentaire, d’hygiène, et utilisent de manière anarchique les additifs, sans contrôle de l’état.
Certains segments d’activité liés à la filière des boissons souffrent de l’insuffisance, voire de l’absence de la réglementation des conditions et des normes d’hygiène dans le processus de fabrication, d’étiquetage et de conservation des produits. De par ce constat établi par des experts, le danger reste permanent pour les consommateurs. Les spécialistes déplorent, en outre, l’insuffisance de normes nationales et de références professionnelles sur les produits couvrant la fabrication des boissons, notamment les plates et gazeuses aux fruits et les eaux fruitées.
Cet état de fait pénalise, par conséquent, les véritables fabricants professionnels. Les conditions de vente ne sont pas suffisamment contrôlées surtout en ce qui concerne les ingrédients utilisés, l’emballage, l’étiquetage, les prix pratiqués… De nombreuses entreprises ne respectent plus les normes alimentaires, à savoir la sécurité alimentaire, l’hygiène, le processus de production. C’est ce que révèle une étude de la filière des boissons réalisée en 2005 par l’Euro Développement PME en collaboration avec l’association des producteurs algériens de boissons (Apab). Une concurrence déloyale et un marché informel sont deux principaux aspects qui caractérisent la filière. Dans les sondages qu’ils ont effectués, les enquêteurs ont noté qu’un nombre important de fabricants non véritablement qualifiés recourent à l’utilisation anarchique, en un mot, dangereuse, d’arômes, de colorants et d’autres additifs non contrôlés. Des pratiques déloyales comme la vente à des prix très bas, exercées par quelques opérateurs sont également dénoncées dans ce rapport. Certaines opérations d’importation sont exécutées d’une manière anarchique et en sous-facturation, des ventes locales sans facture et des importations en contrebande sont aussi les autres pratiques illicites relevées dans le document auprès des fabricants. Sur un autre registre, l’utilisation des matériels et des équipements modernes n’a pas été suivie de l’intégration du savoir-faire technique pour une meilleure maîtrise des outils.
Dumping, contrebande et facturations fictives caractérisent le marché dominé par l’informel La quasi-totalité des entreprises sondées a reconnu n’avoir aucune politique explicite et continue de formation de ses employés. Il y a l’absence de ce type de formation spécifique liée à la filière boissons dans les centres de formation professionnelle.
Les experts mentionnent dans leur rapport une faible disponibilité des compétences et de qualification en matière de marketing… les acteurs de la filière boissons seront de l’ordre de 1 460 entreprises si l’on additionne les activités associées telles que les producteurs d’arômes et d’emballages divers. “Sur les 1 400 fabricants de boissons, 900 au moins sont des non-professionnels, le plus souvent des occasionnels”, confie un expert.
Il a été observé que 70% de la distribution de ces produits se font par le biais des grossistes. L’activité de la distribution est, selon le rapport, “polluée” par le secteur informel. Ce qui accentue le risque financier telle que l’utilisation du cash, une facturation camouflée par des facturations fictives. La connaissance de la production, des importations et des exportations de produits finis permet aux experts d’avancer le taux de plus de 90% de la production. “Nous avons abouti à des taux de couverture du marché par la production nationale proche, voire égale à 100%”, indiquent-ils.
Les exportations de ces produits continuent à augmenter d’année en année. La première sous-filière qui a connu une forte croissance à l’export demeure la bière. Ses quantités ont quintuplé. La seconde est celle des boissons gazeuses et plates et des eaux embouteillées avec une progression de 44%.
Les jus de fruits et les composants de jus viennent à la troisième place avec un taux de croissance de 28%. En ce qui concerne les boissons rafraîchissantes sans alcool, il est mentionné que 5 sociétés détiennent plus de 50% de parts de marché.
- Liberté
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Sur les 1 400 producteurs, il est recensé au moins 900 non professionnels, le plus souvent des occasionnels qui exercent l’activité uniquement en période de forte demande. Du reste, de nombreux fabricants ne respectent pas les normes de sécurité alimentaire, d’hygiène, et utilisent de manière anarchique les additifs, sans contrôle de l’état.
Certains segments d’activité liés à la filière des boissons souffrent de l’insuffisance, voire de l’absence de la réglementation des conditions et des normes d’hygiène dans le processus de fabrication, d’étiquetage et de conservation des produits. De par ce constat établi par des experts, le danger reste permanent pour les consommateurs. Les spécialistes déplorent, en outre, l’insuffisance de normes nationales et de références professionnelles sur les produits couvrant la fabrication des boissons, notamment les plates et gazeuses aux fruits et les eaux fruitées.
Cet état de fait pénalise, par conséquent, les véritables fabricants professionnels. Les conditions de vente ne sont pas suffisamment contrôlées surtout en ce qui concerne les ingrédients utilisés, l’emballage, l’étiquetage, les prix pratiqués… De nombreuses entreprises ne respectent plus les normes alimentaires, à savoir la sécurité alimentaire, l’hygiène, le processus de production. C’est ce que révèle une étude de la filière des boissons réalisée en 2005 par l’Euro Développement PME en collaboration avec l’association des producteurs algériens de boissons (Apab). Une concurrence déloyale et un marché informel sont deux principaux aspects qui caractérisent la filière. Dans les sondages qu’ils ont effectués, les enquêteurs ont noté qu’un nombre important de fabricants non véritablement qualifiés recourent à l’utilisation anarchique, en un mot, dangereuse, d’arômes, de colorants et d’autres additifs non contrôlés. Des pratiques déloyales comme la vente à des prix très bas, exercées par quelques opérateurs sont également dénoncées dans ce rapport. Certaines opérations d’importation sont exécutées d’une manière anarchique et en sous-facturation, des ventes locales sans facture et des importations en contrebande sont aussi les autres pratiques illicites relevées dans le document auprès des fabricants. Sur un autre registre, l’utilisation des matériels et des équipements modernes n’a pas été suivie de l’intégration du savoir-faire technique pour une meilleure maîtrise des outils.
Dumping, contrebande et facturations fictives caractérisent le marché dominé par l’informel La quasi-totalité des entreprises sondées a reconnu n’avoir aucune politique explicite et continue de formation de ses employés. Il y a l’absence de ce type de formation spécifique liée à la filière boissons dans les centres de formation professionnelle.
Les experts mentionnent dans leur rapport une faible disponibilité des compétences et de qualification en matière de marketing… les acteurs de la filière boissons seront de l’ordre de 1 460 entreprises si l’on additionne les activités associées telles que les producteurs d’arômes et d’emballages divers. “Sur les 1 400 fabricants de boissons, 900 au moins sont des non-professionnels, le plus souvent des occasionnels”, confie un expert.
Il a été observé que 70% de la distribution de ces produits se font par le biais des grossistes. L’activité de la distribution est, selon le rapport, “polluée” par le secteur informel. Ce qui accentue le risque financier telle que l’utilisation du cash, une facturation camouflée par des facturations fictives. La connaissance de la production, des importations et des exportations de produits finis permet aux experts d’avancer le taux de plus de 90% de la production. “Nous avons abouti à des taux de couverture du marché par la production nationale proche, voire égale à 100%”, indiquent-ils.
Les exportations de ces produits continuent à augmenter d’année en année. La première sous-filière qui a connu une forte croissance à l’export demeure la bière. Ses quantités ont quintuplé. La seconde est celle des boissons gazeuses et plates et des eaux embouteillées avec une progression de 44%.
Les jus de fruits et les composants de jus viennent à la troisième place avec un taux de croissance de 28%. En ce qui concerne les boissons rafraîchissantes sans alcool, il est mentionné que 5 sociétés détiennent plus de 50% de parts de marché.
- Liberté