Se referant au taux de la violence enregistré sur les femmes, au nbre de femmes battues et mal traitées par leurs conjoints…ce % parait trop petit et ne reflète pas la réalité….Mais la réalité est que malgré ce que vivent ces femmes (la misère), rares sont celles qui demandent le divorce…ou divorcent.
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Invitée de l’émission «Questions de l’heure», de la chaîne III, pour présenter l’enquête nationale réalisée par l’Institut national de la santé publique (INSP) sur «la violence à l’égard des femmes», la ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Mme Nouara Djafaar, a avancé, hier, un taux national de divorce qui paraît très faible. Ce taux serait de 0,01% ! Elle le justifie par la capacité de la femme algérienne à supporter sa condition et cela pour «sauvegarder sa petite famille et préserver ses enfants». D’autres nouveaux chiffres sont donnés par la ministre déléguée, à savoir le taux national de la population active féminine en 2005 qui est de 18% alors qu’il était de 15% en 1998. Autrement dit en sept ans, l’augmentation enregistrée de la population active féminine n’est que de 3% ! Les femmes qui travaillent sont dans leur majorité jeunes et célibataires et 62% d’entre elles ont moins de 35 ans (l’âge moyen de la femme active est de 33ans) et 55% sont célibataires. 36% seulement des femmes actives sont mariées, 5% sont veuves et 3% sont divorcées. Ces chiffres sur le travail de la femme ont été réalisés sur un échantillon de 13 755 femmes dans 4 436 ménages, répartis dans 16 wilayas et 66 communes. Cette enquête sur le travail de la femme a également révélé que 60% des femmes actives exercent dans le secteur public (70% d’entre-elles ont un niveau universitaire), 33,5% dans le secteur privé dont 20,8 avec un niveau universitaire et 1,1% dans l’informel. Revenant sur l’enquête nationale menée par l’INSP et dont les résultats seront connus dans les six prochains mois, Mme Djaafar explique que l’objectif de l’Etat est de prendre en charge les femmes et les enfants en difficulté et cela avec la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour la sauvegarde des victimes de la violence. Il est révélé, selon les premiers indices de l’enquête, que plus de 50% des cas de violence sont d’origine familiale. L’enquête menée avec l’aide des Nations unies a été suivie par l’installation d’une commission nationale (juin 2006) qui se charge de la préparation d’un plan d’action national pour la mise en application de la nouvelle stratégie de sauvegarde des femmes violentées et de l’enfance maltraitée. Mme Nouara Djaafar ne manque pas de souligner qu’après l’amendement du code de la famille :«Il n y a pas de problèmes majeurs pour son application. Certaines lourdeurs sont peut être enregistrées». Elle tiendra à souligner l’importance de cet amendement en rappelant l’article 6 qui permet aux enfants l’acquisition de la nationalité de la mère : «C’est très important et une première dans le Monde arabe». Elle mettra également l’accent sur l’importance du document médical exigé des deux nouveaux mariés «qui n’est pas un certificat médical et est loin d’être un certificat de virginité».
L’invitée de l’émission de la chaîne III terminera son intervention en rappelant que «la volonté politique pour une meilleure prise en charge de la femme sur tous les plans existe. Le président de la République ne cesse de le répéter à chaque occasion. Il faut le reconnaître, la femme en Algérie avance d’une manière très remarquable».
- La Tribune
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Invitée de l’émission «Questions de l’heure», de la chaîne III, pour présenter l’enquête nationale réalisée par l’Institut national de la santé publique (INSP) sur «la violence à l’égard des femmes», la ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Mme Nouara Djafaar, a avancé, hier, un taux national de divorce qui paraît très faible. Ce taux serait de 0,01% ! Elle le justifie par la capacité de la femme algérienne à supporter sa condition et cela pour «sauvegarder sa petite famille et préserver ses enfants». D’autres nouveaux chiffres sont donnés par la ministre déléguée, à savoir le taux national de la population active féminine en 2005 qui est de 18% alors qu’il était de 15% en 1998. Autrement dit en sept ans, l’augmentation enregistrée de la population active féminine n’est que de 3% ! Les femmes qui travaillent sont dans leur majorité jeunes et célibataires et 62% d’entre elles ont moins de 35 ans (l’âge moyen de la femme active est de 33ans) et 55% sont célibataires. 36% seulement des femmes actives sont mariées, 5% sont veuves et 3% sont divorcées. Ces chiffres sur le travail de la femme ont été réalisés sur un échantillon de 13 755 femmes dans 4 436 ménages, répartis dans 16 wilayas et 66 communes. Cette enquête sur le travail de la femme a également révélé que 60% des femmes actives exercent dans le secteur public (70% d’entre-elles ont un niveau universitaire), 33,5% dans le secteur privé dont 20,8 avec un niveau universitaire et 1,1% dans l’informel. Revenant sur l’enquête nationale menée par l’INSP et dont les résultats seront connus dans les six prochains mois, Mme Djaafar explique que l’objectif de l’Etat est de prendre en charge les femmes et les enfants en difficulté et cela avec la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour la sauvegarde des victimes de la violence. Il est révélé, selon les premiers indices de l’enquête, que plus de 50% des cas de violence sont d’origine familiale. L’enquête menée avec l’aide des Nations unies a été suivie par l’installation d’une commission nationale (juin 2006) qui se charge de la préparation d’un plan d’action national pour la mise en application de la nouvelle stratégie de sauvegarde des femmes violentées et de l’enfance maltraitée. Mme Nouara Djaafar ne manque pas de souligner qu’après l’amendement du code de la famille :«Il n y a pas de problèmes majeurs pour son application. Certaines lourdeurs sont peut être enregistrées». Elle tiendra à souligner l’importance de cet amendement en rappelant l’article 6 qui permet aux enfants l’acquisition de la nationalité de la mère : «C’est très important et une première dans le Monde arabe». Elle mettra également l’accent sur l’importance du document médical exigé des deux nouveaux mariés «qui n’est pas un certificat médical et est loin d’être un certificat de virginité».
L’invitée de l’émission de la chaîne III terminera son intervention en rappelant que «la volonté politique pour une meilleure prise en charge de la femme sur tous les plans existe. Le président de la République ne cesse de le répéter à chaque occasion. Il faut le reconnaître, la femme en Algérie avance d’une manière très remarquable».
- La Tribune
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