S’exprimant lors d’une conférence de presse, tenue lundi à Rabat, Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture, a révélé qu’en moyenne “un Marocain ne lit que deux minutes par an, contre deux cent heures pour un Européen”. Un constat que le ministre a jugé “catastrophique”, adossant principalement la responsabilité au ministère de l’Éducation nationale.
En premier lieu, M. Sbihi a critiqué les 30 heures d’enseignement par semaine imposées aux élèves, qui ne leur permettent pas d’avoir du temps libre à consacrer à la lecture. Il a ainsi souligné qu'à l'échelle mondiale, le nombre moyen d’heures d’enseignement par semaine est de 23 heures.
En outre, M. Sbihi a critiqué la qualité “médiocre” du programme scolaire, qui “n’encourage pas les élèves à lire et à aimer la lecture”. Il a ajouté, dans ce sens, qu’ “avoir la passion de la lecture est une culture qui s’apprend avant l’âge de 12 ans.”
Le ministre a également dénoncé la politique budgétaire imposée aux éditeurs, principal obstacle à la production et à l’édition des livres dans le pays. Le Maroc produit 2.000 titres par an, alors que la France en produit 63.000.
Salma Raiss
au fait maroc
En premier lieu, M. Sbihi a critiqué les 30 heures d’enseignement par semaine imposées aux élèves, qui ne leur permettent pas d’avoir du temps libre à consacrer à la lecture. Il a ainsi souligné qu'à l'échelle mondiale, le nombre moyen d’heures d’enseignement par semaine est de 23 heures.
En outre, M. Sbihi a critiqué la qualité “médiocre” du programme scolaire, qui “n’encourage pas les élèves à lire et à aimer la lecture”. Il a ajouté, dans ce sens, qu’ “avoir la passion de la lecture est une culture qui s’apprend avant l’âge de 12 ans.”
Le ministre a également dénoncé la politique budgétaire imposée aux éditeurs, principal obstacle à la production et à l’édition des livres dans le pays. Le Maroc produit 2.000 titres par an, alors que la France en produit 63.000.
Salma Raiss
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