Le fonds qatari à destination des banlieues, annoncé à 100 millions d'euros, sera en fait de 1 milliard d'euros.
La mise initiale devait être de 50 millions d'euros. La somme de 100 millions d'euros a ensuite été évoquée. Ce sera finalement 1 milliard d'euros que le Qatar investira dans les banlieues françaises défavorisées. L'information a été confirmée mardi matin sur I>télé, par Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a approuvé la semaine dernière la création de ce fonds à capitaux qataris pour les quartiers défavorisés. Mais contrairement au projet initial, il sera élargi à toutes les " zones françaises paupérisées", rurales et urbaines. Pendant un temps, Arnaud Montebourg avait laissé entendre que le fonds ne serait plus destiné aux banlieues, mais à toutes les PME françaises.
De plus, l'Etat aura finalement des parts dans le capital du fonds, histoire d'assurer un minimum de contrôle. Reste à savoir à combien s'élèvera cette participation. Selon la vice-présidente de l'Aneld citée par Atlantico, le fonds sera réparti à 50/50 entre le Qatar est la France. De son côté Libération affirme que l’Etat français sera minoritaire.
La création de ce fonds d'investissement avait été annoncée fin de 2011 par l'ambassadeur de l'émirat à Paris, à la suite d'une visite dans le riche Etat du Golfe de représentants de l'Aneld (Association nationale des élus locaux pour la diversité). L'initiative avait été reportée avant les élections en France, afin d'éviter son instrumentalisation politique. Elle avait notamment suscité des protestations de l'extrême droite, qui dit craindre une "islamisation" des banlieues. "On laisse un pays étrangers choisir ses investissements en fonction de la religion", avait notamment raillé la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Du côté des défenseurs du fonds, on s'estime "content mais vigilant", après l'annonce d'Arnaud Montebourg. Pour le moment aucun calendrier n'a été fixé. "Aucun échéancier n'a été programmé, regrette la vice-présidente de l'Aneld. J'ai bien précisé au ministre qu'il y a une attente très forte, qu'il y a urgence à mettre en place ce fonds d'investissement, et qu'on ne peut pas ne pas fixer de date."
Atlantico
La mise initiale devait être de 50 millions d'euros. La somme de 100 millions d'euros a ensuite été évoquée. Ce sera finalement 1 milliard d'euros que le Qatar investira dans les banlieues françaises défavorisées. L'information a été confirmée mardi matin sur I>télé, par Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a approuvé la semaine dernière la création de ce fonds à capitaux qataris pour les quartiers défavorisés. Mais contrairement au projet initial, il sera élargi à toutes les " zones françaises paupérisées", rurales et urbaines. Pendant un temps, Arnaud Montebourg avait laissé entendre que le fonds ne serait plus destiné aux banlieues, mais à toutes les PME françaises.
De plus, l'Etat aura finalement des parts dans le capital du fonds, histoire d'assurer un minimum de contrôle. Reste à savoir à combien s'élèvera cette participation. Selon la vice-présidente de l'Aneld citée par Atlantico, le fonds sera réparti à 50/50 entre le Qatar est la France. De son côté Libération affirme que l’Etat français sera minoritaire.
La création de ce fonds d'investissement avait été annoncée fin de 2011 par l'ambassadeur de l'émirat à Paris, à la suite d'une visite dans le riche Etat du Golfe de représentants de l'Aneld (Association nationale des élus locaux pour la diversité). L'initiative avait été reportée avant les élections en France, afin d'éviter son instrumentalisation politique. Elle avait notamment suscité des protestations de l'extrême droite, qui dit craindre une "islamisation" des banlieues. "On laisse un pays étrangers choisir ses investissements en fonction de la religion", avait notamment raillé la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Du côté des défenseurs du fonds, on s'estime "content mais vigilant", après l'annonce d'Arnaud Montebourg. Pour le moment aucun calendrier n'a été fixé. "Aucun échéancier n'a été programmé, regrette la vice-présidente de l'Aneld. J'ai bien précisé au ministre qu'il y a une attente très forte, qu'il y a urgence à mettre en place ce fonds d'investissement, et qu'on ne peut pas ne pas fixer de date."
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