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prénoms Algériens - histoire d'un peuple lobotomisé

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  • prénoms Algériens - histoire d'un peuple lobotomisé

    qu'est- ce qui est algérien, et qu'est ce qui ne l'es pas.

    un article parut récemment sur le Quotidien El Watan, révélait qu'une liste de 1000 prénoms d'origine amazight, ont été refusé par la société civile. bien que la liste soit quelque peu exagérée la question du pourquoi du comment n'en demeure pas moins capitale.

    ce qui m'a interpellé, c'est la manière dont procède l'Etat civil pour déterminer ce qui est Algérien et ce qui ne l'est pas (ou plus).

    en exemple on donne toujours: massinissa, chachnak, jughurta...

    si on devait dater l'Histoire de l'algérie (notez le H majuscule), à quand remonte t-elle?

    les prénoms tels que, lilia, où Mohanned sont t-ils algériens?

    en fouillant le net, je suis tombé sur cet article, très amusant mais aussi lourd de gravité si on sait saisir son sens et son importance.

    Chachnak et Céline sont deux prénoms qui ne figurent pas dans le registre de prénoms de l’Etat Civil algérien proposé par Boualem Ben Hamouda. Cependant, cela n’a pas empêché les autorités algériennes de réhabiliter ces deux prénoms dans le but de riposter à la campagne sauvage menée par l’Egypte contre l’Algérie et son Histoire. Les algériens ont découvert, après leur victoire face à l’équipe nationale égyptienne que le Roi Amazigh Chachnak a trôné à Siwa et a détrôné son roi Ramsès II, un certain 1er Yennayer, correspondant au 12 janvier, il y a de cela 2960ans. Cet anniversaire est communément considéré jour de l’an Amazigh, dont la mémoire de nos mères a conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans.
    Dans le même sillage, l’Algérie a officialisé le prénom de « sélène », qui est celui de l’épouse du Roi Numide Juba II et fille des plus célèbres reines des pharaons, Cléopâtre Selênê.
    Elle a également donné le nom d’Antoine Cesare de Rome à une compagnie mixte algéro-égyptienne, suite à la visite de Chakib Khalil en Egypte. Les cercles officiels ont préféré agir avec une telle diplomatie afin de riposter à la campagne acharnée, lancée contre l’Algérie et sa civilisation millénaire. Il est de notre droit de connaître les raisons du conflit entre l’algérien et son passé et de savoir également pourquoi se protège-t-on derrière les barricades de son Histoire, seulement en temps de crise et qu’on les abandonne une fois la crise est finie.
    quelle est l'identité de l'algérien, qui sont ses ancêtres, quelle est sa culture...en somme, toute des question aux quelle il est difficile de répondre.

    un vieux sage disait, si vous ne savez pas d'où vous venez, vous ne saurez pas où vous irez.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    Le titre n'est pas en adéquation avec le sujet !!!

    Sinon, j'aimerai bien savoir quelle est la signification du prénom ''Jagjiga''
    Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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    • #3
      @ysn:
      tu pense autre chose peut être? exprime toi.

      je ne connais pas la provenance de ce nom, en revanche je connais celle de mohaned.
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        Abdellah Hamane témoigne : Massinissa face à l'état civil

        Un témoignage édifiant.

        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
        Socrate.

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        • #5
          j'ajoute cet article, parut sur l'Expression, qui analyse parfaitement la situation dans laquelle nous nous retrouvons.

          bonne lecture.

          58E ANNIVERSAIRE DU DÉCLENCHEMENT DE LA GUERRE DE LIBÉRATION

          Le devoir d'inventaire







          du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 et de la lutte pour la libération et l'Indépendance nationale, mais aussi, sans doute surtout, pour la réappropriation de notre identité nationale. C'est le 1er Novembre du Cinquantenaire et nous nous devons à ce devoir d'inventaire. Ne serait-ce que pour voir si les objectifs assignés à la Révolution ont été atteints. En effet, pourquoi avons-nous combattu, pourquoi nos aînés ont pris les armes contre le colonialisme si ce n'est pour le recouvrement de notre identité, de notre racine, de notre historicité.
          Une identité, déniée - singulièrement par l'occupant français qui prétendit avoir conquis un pays sans maître et sans peuple - une identité ignorée sinon mésusée, galvaudée par ceux qui se sont investis dans la direction du pays à l'orée de l'indépendance. L'adage affirme: «Un peuple sans mémoire, c'est un peuple sans histoire; et un peuple sans histoire, c'est un peuple sans identité et sans idéal.» En occultant notre Histoire ancestrale, on prive le peuple algérien et plus particulièrement la jeunesse algérienne, de ses repères qui situent un peuple parmi les Etats et les hommes.

          Or, malgré les vicissitudes et les contingences, l'Algérie a existé de manière permanente tout au long de nombreux millénaires dont l'Histoire est l'une des plus anciennes du pourtour de la Méditerranée. Cet ancrage historique a été longtemps ignoré, minimisé par nos politiques qui se sont rabattus sur un idéal «importé» avec lequel la population algérienne n'avait pas de rapport si ce n'est la religion, l'islam, qu'ils avaient en partage au même titre qu'avec toute autre population croyant en le Prophète Mohamed (Qsssl). En ces jours pluvieux, nous célébrons donc 58 ans de notre Révolution. Un événement considérable qui a participé à la mutation de la vie des Algériens en leur rendant leur dignité et en les sortant de la condition «d'indigène», dans laquelle les a enfermés la puissance coloniale. Un événement mémorable, de dimension universelle, qui a bouleversé la donne coloniale induisant un combat pour les libertés devenu la priorité de la communauté des nations. Un événement marqué du sceau de l'indélébilité. Evénement devenu épopée, la Guerre d'Algérie ayant fait école. Certes, 58 ans ce n'est rien face au vécu d'un pays dont l'histoire est plusieurs fois millénaire.

          Tournez-vous vers Constantine, Cirta, «Sarim Batim» - noms qui désignent une seule et même entité la Ville du Vieux Rocher - l'une des plus vieilles villes du monde (trois mille ans d'histoire) témoin vivant de l'histoire de ce pays qu'elle accompagna au long des siècles. C'est cette Histoire millénaire qui est restée inconnue d'une population sevrée des faits d'armes d'un Massinissa, d'un Syphax, d'un Jugurtha, d'un Qoceila, d'un Tarek Ibn Ziad (qui donna son nom au détroit entre l'Espagne et le Maroc le «Djebel Tarek - Gibraltar -), Ibn Tachfin qui firent sonner haut le nom de ce pays quil s'est appelé Numidie ou Maghreb central. L'Amazigh Ougoustine dit Augustin d'Hippone (saint Augustin) donna au monde les pages philosophiques les plus accomplies de l'ancien monde.

          Il est l'un des quatre Pères de l'Église latine. Il est né chez nous, mais longtemps, très longtemps, occulté car ne correspondant pas à la philosophie que certains dirigeants se faisaient de l'avenir de ce pays.
          Un pays qui a dans ses murs l'une des plus vieilles villes du monde, ne pouvait pourtant cacher ce trésor historique, dont l'Algérie est dépositaire, sa mémoire vivante et pérenne. On a voulu être plus Arabe que les Arabes, méconnaissant une richesse fantastique où se sont mêlées plusieurs races et civilisations, constituant la mémoire ancestrale de ce pays. Massinissa a exercé son magistère avant l'avènement du christianisme. Qu'a-t-il été, païen? Croyait-il en un Dieu? Qui le sait? Juste pour dire que l'Algérie a traversé plusieurs étapes dans son existence, elle a été païenne, juive, chrétienne - a donné à l'humanité un saint Augustin, un saint Donat, un Apulée - enfin musulmane qui contribua à l'expansion de l'islam dans le monde. Ce sont des Algériens, les tribus amazighes des Kotama, qui ont formé la dynastie fatimide et fondèrent Le Caire (capitale de l'Egypte) en 973, au moment où Ibn Khaldoun donnait à l'humanité la «Muqqadima». Pourquoi revenir en ce moment de célébration de la Révolution de Novembre sur ces faits? N'est-ce pas l'opportunité de revenir en arrière pour se remémorer pourquoi des hommes libres ont décidé de prendre les armes contre le colonialisme français?. N'est-ce pas que leur objectif a été de se réapproprier l'identité, toute l'identité, de ce peuple réduit à la qualité «d'indigène» par les colons?. Une mémoire spoliée par la France et la colonisation, jusqu'à faire affirmer que ce territoire «était libre» et en «jachère» n'étant pas peuplé.

          Pourtant, tout au long de l'occupation, ce peuple a lutté avec acharnement pour recouvrer sa liberté, pour recouvrer sa mémoire et son Histoire. C'est cette volonté de vivre libre qui a forcé le destin de l'Algérie, Mostefa Ben boulaid, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Mohamed Boudiaf, Mourad Didouche, Belkacem Krim ont ainsi allumé l'étincelle de la Révolution. Par leurs actions, ces révolutionnaires méritaient la gratitude de la nation, qui, quelque part, ont rejoint les bâtisseurs qui ont forgé ce pays appelé «Algérie». Ils auraient dû avec Massinissa, Syphax, Jugurtha, Qoceila, Lalla N'Soumer, l'Emir Abdelkader et autre Ahmed Bey - la liste est longue de ces personnalités qui se sont sacrifiées pour l'Algérie, dont la majorité reste encore toujours méconnue de notre jeunesse qui se rabat sur l'étranger pour se forger son identité - figurer au Panthéon de l'Histoire de la Nation. Parce que la jeunesse algérienne, ne connaît pas son Histoire, l'Histoire antique de son pays, qu'elle s'est démobilisée, ne se reconnaissant pas dans la version de l'Histoire qui lui est proposée. D'où la crise identitaire que vit le pays depuis un quart de siècle. Or, les événements qui fondent un peuple, une nation - qu'ils soient agréables ou amers - sont toujours bon à dire, doivent et être consignés dans les livres d'Histoire car ce sont eux qui éclaireront pour les génération futures, l'Histoire de ce peuple, de cette Nation. Or, tout au long d'un demi-siècle d'indépendance on a dit, ou tenté de dire, que ce pays était vierge de toute historicité.

          Ah, si Cirta m'était contée!
          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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          • #6
            merci pour la video Elfamilia!
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              Lars,
              Le témoignage de ce monsieur est vraiment intéressant. Sa détermination, sa force de persuasion, et je dirai même sa maitrise de la langue arabe, lui ont servi pour avoir gain de cause.
              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
              Socrate.

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              • #8
                ..Les algériens ont découvert, après leur victoire face à l’équipe nationale égyptienne que le Roi Amazigh Chachnak a trôné à Siwa et a détrôné son roi Ramsès II, un certain 1er Yennayer, correspondant au 12 janvier, il y a de cela 2960ans. Cet anniversaire est communément considéré jour de l’an Amazigh, dont la mémoire de nos mères a conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans.
                bon c'est vite aller en besogne tout de même ...yennayer est une fête traditionnelle et ancestrale dans le maghreb effectivement ,mais de là à y faire une corrélation avec la victoire de sheshonc c'est fort de café tout de même de la part des inventeurs du calendrier amazigh...
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  @xenon

                  bon c'est vite aller en besogne tout de même ...yennayer est une fête traditionnelle et ancestrale dans le maghreb effectivement ,mais de là à y faire une corrélation avec la victoire de sheshonc c'est fort de café tout de même de la part des inventeurs du calendrier amazigh...
                  Le calendrier amazigh a justement commencé le jour de la victoire de Chachnaq face aux pharaons.
                  Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                  • #10
                    @elfamilia:

                    j'ai trouvé aussi.

                    il n'y va pas par quatre chemins.
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                    • #11
                      @xenon: il a fallut attendre que les autres se mettent a insulter l’Algérie pour que ses dirigeants admettent que chachnak soit un nom algérien.
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                      • #12
                        @xenon: il a fallut attendre que les autres se mettent a insulter l’Algérie pour que ses dirigeants admettent que chachnak soit un nom algérien.
                        Oui c vrai ..
                        personnellement je suis pour une liberté totale dans le choix des prénons mais trés franchement autant massinissa est un prénom légitime vis à vis du rôle fondateur du personnage dans l'histoire de ce pays , autant "chachnak" me semble inadéquat..
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          sa phonétique surement.

                          certains ont donné le nom de béllara à leur fille, alors que chachnak te semble inadéquat n'est pas la question, le choix revient aux parents et comme ce prénom se doit d'êter considéré comme faisant parti de ce qui est algérien, tout comme ahmed, zoubir, mounia...etc alors ce que tu dis relève plus du gout, que d'autre chose.

                          il ne faut pas s'arrêter sur ca, le topic existe pour soulever la question identitaire de l’Algérie. on n'est pas un pays sans identité, mais un pays qui s'ignore.
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                          • #14
                            ok lars on est d'accords ..
                            mais chachnak me semble aussi étranger à l'identité algérienne qu'un oussama..
                            aprés chacun appelle son enfant comme il veut, même si je pense que certains prénoms sont lourd à porter ...ils sont souvent le choix idéologique des parents que l'enfant doit supporter toute sa vie ...
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              aprés chacun appelle son enfant comme il veut,
                              Ou qu'on attend que cet enfant grandisse pourqu'il choisit son nom. Avant cet age, on se contente de lui appeller le fils ou la fille.

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