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Obama, un second mandat qui inquiète le Maroc

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  • Obama, un second mandat qui inquiète le Maroc

    La victoire d’Obama ne fait pas rêver la rue marocaine. Le Palais, lui s’en réjouit et compte négocier au mieux son «dialogue stratégique» avec Washington, malgré le départ prochain d’Hillary Clinton.

    Evidemment, le Maroc a voté Obama. Non pas que l’Obamania d’il y a quatre ans soit encore de mise elle est retombée comme un soufflet depuis bien longtemps.

    Le premier président noir des Etats-Unis n’est pas un arabophile comme le disait la légende qui l’avait précédé.
    Son discours du Caire (en 2009) est un bien lointain souvenir. A Rabat, comme ailleurs dans le monde arabe, on s’est bien vite rendu compte que les affaires internes et la crise ont rapidement éloigné l’image idéalisée d’un président engagé sur la scène internationale.
    Obama? Un moindre mal

    Sa rupture avec l’arrogance des néoconservateurs a laissé la place à une continuité doucereuse sur les dossiers du Proche-Orient. Vu du Maroc, l’Amérique impériale a rangé ses oriflammes sans vraiment changer de cap diplomatique. Palestine, Irak, Afghanistan, Guantanamo… le premier mandat d’Obama aura eu des allures d’intendance. Sans plus.
    Autre sentiment très largement ressenti, celui d’une Amérique distante du printemps arabe. Sans parler de toutes ces suspicions sur le jeu en coulisses de Washington, s’assurant le beau rôle aux côtés des peuples révoltés après avoir soutenu à bouts de bras les dictateurs déchus.
    L’obsession de la sécurité d’Israël et les appels du pied aux vainqueurs islamistes ont confirmé que la realpolitik est une constance américaine.



    L'Amérique ne fait plus rêver

    Qu'aurait fait en politique étrangère un Mitt Romney élu? Nul ne le sait, sinon qu’il renvoyait au souvenir de Bush Jr. et de ses faucons. Une image révulsive qui aura suffit pour que la victoire d’Obama soit considérée comme un moindre mal.
    Pour le peuple marocain, l’Amérique ne fait pas rêver ou si peu. Elle est avant tout l’alliée inconditionnelle du pouvoir, quel que soit le locataire de la Maison Blanche. Un peu comme la France, indépendemment de la couleur politique de l’Elysée.
    «Pour le Maroc, où l’élection est très suivie, au delà de la passion politique, l’enjeu est ailleurs. Démocrate ou républicain, la prise de fonction du futur président américain coïncidera avec le début de la mise en œuvre du nouveau partenariat stratégique Maroc-USA, qui préfigure l’émergence de l’axe Rabat-Washington», écrivait plein d’emphase le quotidien casablancais Les Echos à la veille de l’élection d’Obama.
    Un moment crucial pour le Maroc

    Quant à la monarchie, après un zeste de satisfaction, le vrai test sera celui de l’après-Hillary Clinton. La secretaire d’Etat, devenue une intime de la famille royale depuis la présidence de Bill, part à un moment crucial pour le Maroc.
    Le dossier ultrasensible du Sahara Occidental est toujours au point mort, ce qui n’est pas pour déplaire à Rabat, mais la donne a quelque peu changé autour de la question des droits de l’Homme. Une tache noire pour le Maroc. En quelques mois, le royaume a reçu une volée de bois vert venant d’Outre-Atlantique.
    D’abord avec la crise de nerfs suscitée par Christopher Ross, boudé par le Palais, mais finalement imposé par les Nations-Unies —Rabat ayant commis l’erreur de ne pas s’assurer auparavant du soutien du Département d’Etat— suivie des rapports Kennedy et Mendès.
    Les observateurs citent parmi les possibles futurs secrétaires d'Etat le nom du sénateur John Kerry, candidat à la présidentielle en 2004. Aussi, Marc Ginsberg, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, devenu lobbyiste en chef du royaume à Washington, tresse déjà des lauriers à Kerry…
    Il est fort à parier que le probable remplaçant d’Hillary Clinton, Susan Rice, représentante des Etats-Unis à l'ONU est aussi pressentie, ne tarira pas d’éloges non plus sur «un Maroc modèle dans le monde arabe», alors que Wikileaks devoilait pourtant des télégrammes diplomatiques américains qui s’inquiétaient des turpitudes du premier cercle autour du roi du Maroc.
    C’est aussi cela l’axe Rabat-Washington faits d’intérêts bien compris plus que de grande morale. En échange du parapluie américain et de son appui au Sahara, le Maroc a participé à la «Guerre contre la terreur», torturé sur son sol pour le compte de la CIA, et fait la chasse aux barbus.
    La carotte du «dialogue stratégique»

    Soutien militaire, coopération sécuritaire, aides économiques: allié autant que vassal des Etats-Unis, le royaume compte avant tout raffermir ses liens avec Washington avec qui il entame un «dialogue stratégique» inédit, favorisé par les soubressauts des révolutions arabes.
    Un «dialogue stratégique» déjà présenté par certains éditorialistes américains comme Jennifer Rubin du Washington Post comme la carotte donnée aux bons élèves de la région. Entendez par là, ceux qui, malgré les renversements des autocraties, ne tournent pas le dos aux Etats-Unis.
    «Les Etats-Unis (...) ont besoin d’un nouvel allié stable au Moyen-Orient, un point d’ancrage dans la région que le nouveau partenariat américano-marocain pourrait constituer comme seule voie de succès», écrit-elle.
    «Si d’autres pays veulent construire des relations étroites avec les Etats-Unis, y compris les avantages économiques et de prestige diplomatique qui vont avec, alors ils devraient prendre des mesures pour moderniser leur économie, renforcer la primauté du droit, étendre les droits des femmes et accroître les libertés civiles. C’est ce qu’a fait le Maroc sous Mohammed VI durant la dernière décennie», souligne en ce sens l’éditorialiste du Washington Post.
    Un satisfecit qui est loin d’être totalement partagé par la rue marocaine excédée par tant de complaisance de la part Washington à l’égard du régime.
    Ali Amar

  • #2
    Du pure Ali Amar .....
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      L'Amérique sioniste est de plus en plus haie au Moyen-Orient et dans le monde musulman, son avenir est derrière elle. Elle a fait trop de mal partout où elle a mis son nez... L'Amérique n'est plus un modèle mais un pays en décadence continue ...

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      • #4
        Obama merquel hollande etc ils sont tous marocain dans l'ame.
        Allah al watan al malik

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        • #5
          Obama merquel hollande etc ils sont tous marocain dans l'ame.
          Tu veux dire qu'ils sont "sionistes" dans l'âme... Ils sont de simples commis des banquiers sionistes anti-juifs et antisémites... Ces banquiers sionistes ont sacrifié l'avenir des juifs en les mettant dans une base politico-militaire coloniale occidentale appelée "Israel" dans un pays arabe nommé Palestine... Ils savent que cette entité sioniste néo-nazie est menacée d'anéantissement... et qu'elle disparaitra car ses jours sont comptés...

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          • #6
            Envoyé par Ali Amar
            Un «dialogue stratégique» déjà présenté par certains éditorialistes américains comme Jennifer Rubin du Washington Post...
            Etonnant que le journaliste marocain cite la menteuse pathologique Jennifer Rubin, une juive ultra-sioniste et ultra-islamophobe, pro-Romney et pro-Netanyahou, et qui défend le génocide du peuple palestinien.

            Le journaliste marocain est à ce point ignorant pour citer une vermine pareille pour parler de la coopération entre Washington et Rabat?!

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            • #7
              Nassim, Bsr!

              Le journaliste le dit avec une certaine ironie, voire moquerie:

              Un «dialogue stratégique» déjà présenté par certains éditorialistes américains comme Jennifer Rubin du Washington Post comme la carotte donnée aux bons élèves de la région.

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              • #8
                Le résumé d Ali Amar

                Un satisfecit qui est loin d’être totalement partagé par la rue marocaine excédée par tant de complaisance de la part Washington à l’égard du régime.
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Quant à la monarchie, après un zeste de satisfaction, le vrai test sera celui de l’après-Hillary Clinton
                  v

                  Clinton ou pas, le Maroc a laissé des plumes lors de sa derniére aventure avec Ross! Saad Othmani, le minsitre marocain des AE s'était déplacé jusqu'á Washigton DC pour déposer plainte auprés de Clinton contre Ross, le résultat est lá: Ross est non seulement revenu et aec force, mais il a forcé un dplacement dans le SO où il a été recu par L'allemand Weber, le chef de la Minurso !! La suite est connu!

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                  • #10
                    seculation bidon, les USA sont completement en retrait sur la scene mondiale, retrait d'afghanistan, irak, ils se concentrent sur eux meme afin de relancer leur economie et puis leur degradation par les agences de notation ont marqué une changement radical temoin de la perte de vitesses definitive ou pas des USA comme gendarme du monde.
                    "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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