Christopher Ross, l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, était présent, lundi 5 novembre, à Nouakchott dans la cadre de sa tournée dans la région. C'est sa première visite sur ce territoire depuis sa nomination en tant qu'envoyé spécial de Ban Ki-moon en 2009. Il a rencontré, dans la capitale mauritanienne, le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. «Ma visite a pour but de faciliter les négociations directes entre les parties (Maroc et Polisario, Ndr) afin de parvenir à une solution juste, durable et consensuelle du conflit au Sahara occidental, une solution qui prévoit l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il ainsi déclaré à la fin de cet entretien. Le rendez-vous était d'importance au regard du rôle historique joué par la Mauritanie dans la résolution de ce conflit de près de quarante ans.
En prise avec le Front Polisario, la Mauritanie a, en effet, signé un accord de paix dès 1979 avec le mouvement indépendantiste sahraoui. Après son retrait du Sahara occidental, Nouakchott avait abandonné toute revendication territoriale et reconnu officiellement la RASD (la République Arabe Sahraouie Démocratique). Avant de quitter le pays et s'envoler vers Alger, autre rendez-vous diplomatique majeur, Christopher Ross a jugé sa visite en Mauritanie «fructueuse», se déclarant «persuadé» que cela allait l'aider «à faire en sorte que le processus aille de l'avant dans un avenir proche». Après s'être rendu préalablement à Rabat afin d'apaiser les récentes tensions avec le royaume chérifien puis au Sahara occidental, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU prévoit également un passage à Tindouf, une région située au sud-est algérien où se trouvent de nombreux camps de réfugiés.
Entre-temps, et comme le rapporte le quotidien El Watan, Christopher Ross a déclaré, à l'issue d'entretiens avec des responsables politiques sahraouis, que ces discussions avaient été «d’un grand apport pour la recherche d’une solution politique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et de rappeler, dans la foulée, sa volonté de contribuer à une solution qui mette fin «au conflit et aux souffrances des familles dispersées depuis 37 ans».
Newsring
En prise avec le Front Polisario, la Mauritanie a, en effet, signé un accord de paix dès 1979 avec le mouvement indépendantiste sahraoui. Après son retrait du Sahara occidental, Nouakchott avait abandonné toute revendication territoriale et reconnu officiellement la RASD (la République Arabe Sahraouie Démocratique). Avant de quitter le pays et s'envoler vers Alger, autre rendez-vous diplomatique majeur, Christopher Ross a jugé sa visite en Mauritanie «fructueuse», se déclarant «persuadé» que cela allait l'aider «à faire en sorte que le processus aille de l'avant dans un avenir proche». Après s'être rendu préalablement à Rabat afin d'apaiser les récentes tensions avec le royaume chérifien puis au Sahara occidental, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU prévoit également un passage à Tindouf, une région située au sud-est algérien où se trouvent de nombreux camps de réfugiés.
Entre-temps, et comme le rapporte le quotidien El Watan, Christopher Ross a déclaré, à l'issue d'entretiens avec des responsables politiques sahraouis, que ces discussions avaient été «d’un grand apport pour la recherche d’une solution politique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et de rappeler, dans la foulée, sa volonté de contribuer à une solution qui mette fin «au conflit et aux souffrances des familles dispersées depuis 37 ans».
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