Entretien réalisé par Khadidja Baba-Ahmed
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, est depuis quelques jours sur le devant de la scène, l’actualité du moment étant essentiellement focalisée sur les élections locales qui se dérouleront le 29 novembre prochain. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il a longuement évoqué la préparation de ce scrutin par son département ministériel, les difficultés soulevées par certains acteurs quant à l’organisation de cette prochaine consultation et beaucoup d’autres aspects liés à cette échéance électorale.
Mais, l’essentiel de l’entretien a consisté à l’interroger sur d’autres questions qui relèvent de son département et notamment la gestion sécuritaire et les libertés publiques, la sécurité aux frontières dans un contexte pour le moins brouillé et troublé dans la région sahélienne, le marché parallèle de la devise et ses déclarations qui ont stupéfait plus d’un observateur.
Le Soir d’Algérie : Quelques jours nous séparent du 29 novembre, date du déroulement des élections locales que votre département ministériel a préparées. Pourriez-vous nous indiquer quel est, globalement, le dernier bilan chiffré relatif à ce scrutin ?
M. Daho Ould Kablia : Au titre de l’élection des membres des APC, il y a eu dépôt de 8 405 listes dont 7 900 pour les 52 partis politiques en lice ; 259 pour les partis organisés en alliance et 177 provenant de candidats indépendants. Ces listes réunissent 185 187 candidats, soit 64 974 candidats de plus qu’au scrutin de 2007. Dans les listes de candidatures figurent 31 609 candidates, soit 28 472 femmes candidates de plus par rapport toujours à 2007. Quant à l’élection des membres de l’APW, nous totalisons 592 listes, dont 557 présentées par 50 partis politiques ; 26 parmi des partis organisés en alliances et 35 listes présentées par des indépendants. Le nombre total de candidats pour les APW est de 32 399, soit 12 370 candidats de plus qu’en 2007. Là aussi, les candidatures de femmes — 8 779 — sont en nette progression : 7 215 candidates de plus par rapport au dernier scrutin de même nature.
Le Soir d’Algérie : Combien de listes de candidatures ont été rejetées et quels sont, globalement, les motifs de ces rejets ?
Au titre de l’élection des membres des APC, 5 429 candidatures ont été partiellement rejetées et remplacées par les partis et 43 listes de candidatures ont connu un rejet définitif, autrement dit, confirmé par la justice. Globalement à ce niveau des candidatures APC, les motifs de rejets sont liés aux dossiers incomplets, pièces manquantes ou non conformes, aux doubles candidatures, à la non-inscription sur les listes électorales, à la situation non réglée vis-à-vis du service national ou encore aux conditions d’âge non remplies, enfin aux antécédents judiciaires des candidats. Quant aux candidatures pour les APW, 1 130 candidatures ont connu un rejet partiel (remplacées par les partis) et 23 listes de candidatures ont connu un rejet définitif, confirmé par la justice. A ce niveau, le motif des rejets est lié essentiellement au non-respect du nombre de femmes exigé par la loi. Il faut en effet souligner qu’au niveau communal, l’exigence de 30% de femmes dans les listes ne s’applique qu’aux communes, chefs-lieux de wilaya et de daïra et de manière générale les communes qui ont plus de 20 000 habitants, alors que pour les APW, le pourcentage de 30% est une exigence absolue.
Quelles sont, eu égard aux listes de candidatures présentées, les formations politiques qui ont le taux de pénétration territorial le plus élevé ?
Sur un total de 8 562 listes présentées, les partis dont le nombre de listes est le plus élevé sont, dans l’ordre, le FLN (1 520 listes) suivi par le RND avec 1 477 listes et loin derrière ces deux partis, le Mouvement populaire algérien avec 632 listes, le Parti des travailleurs, 521 listes, et le Front national algérien, 472 listes. La liste est longue et la suite de celle-ci est constituée d’une dizaine de partis qui totalisent des chiffres qui vont de 300 à 100 listes et plus de 25 partis entre 99 et 20 listes et enfin quelques partis qui n’ont pu présenter que 2 à 10 listes. L’on relève que les partis qui présentent peu sont essentiellement les nouvelles formations qui n’ont pas encore d’ancrage profond dans le territoire, leurs formations étant toutes nouvelles.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, est depuis quelques jours sur le devant de la scène, l’actualité du moment étant essentiellement focalisée sur les élections locales qui se dérouleront le 29 novembre prochain. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il a longuement évoqué la préparation de ce scrutin par son département ministériel, les difficultés soulevées par certains acteurs quant à l’organisation de cette prochaine consultation et beaucoup d’autres aspects liés à cette échéance électorale.
Mais, l’essentiel de l’entretien a consisté à l’interroger sur d’autres questions qui relèvent de son département et notamment la gestion sécuritaire et les libertés publiques, la sécurité aux frontières dans un contexte pour le moins brouillé et troublé dans la région sahélienne, le marché parallèle de la devise et ses déclarations qui ont stupéfait plus d’un observateur.
Le Soir d’Algérie : Quelques jours nous séparent du 29 novembre, date du déroulement des élections locales que votre département ministériel a préparées. Pourriez-vous nous indiquer quel est, globalement, le dernier bilan chiffré relatif à ce scrutin ?
M. Daho Ould Kablia : Au titre de l’élection des membres des APC, il y a eu dépôt de 8 405 listes dont 7 900 pour les 52 partis politiques en lice ; 259 pour les partis organisés en alliance et 177 provenant de candidats indépendants. Ces listes réunissent 185 187 candidats, soit 64 974 candidats de plus qu’au scrutin de 2007. Dans les listes de candidatures figurent 31 609 candidates, soit 28 472 femmes candidates de plus par rapport toujours à 2007. Quant à l’élection des membres de l’APW, nous totalisons 592 listes, dont 557 présentées par 50 partis politiques ; 26 parmi des partis organisés en alliances et 35 listes présentées par des indépendants. Le nombre total de candidats pour les APW est de 32 399, soit 12 370 candidats de plus qu’en 2007. Là aussi, les candidatures de femmes — 8 779 — sont en nette progression : 7 215 candidates de plus par rapport au dernier scrutin de même nature.
Le Soir d’Algérie : Combien de listes de candidatures ont été rejetées et quels sont, globalement, les motifs de ces rejets ?
Au titre de l’élection des membres des APC, 5 429 candidatures ont été partiellement rejetées et remplacées par les partis et 43 listes de candidatures ont connu un rejet définitif, autrement dit, confirmé par la justice. Globalement à ce niveau des candidatures APC, les motifs de rejets sont liés aux dossiers incomplets, pièces manquantes ou non conformes, aux doubles candidatures, à la non-inscription sur les listes électorales, à la situation non réglée vis-à-vis du service national ou encore aux conditions d’âge non remplies, enfin aux antécédents judiciaires des candidats. Quant aux candidatures pour les APW, 1 130 candidatures ont connu un rejet partiel (remplacées par les partis) et 23 listes de candidatures ont connu un rejet définitif, confirmé par la justice. A ce niveau, le motif des rejets est lié essentiellement au non-respect du nombre de femmes exigé par la loi. Il faut en effet souligner qu’au niveau communal, l’exigence de 30% de femmes dans les listes ne s’applique qu’aux communes, chefs-lieux de wilaya et de daïra et de manière générale les communes qui ont plus de 20 000 habitants, alors que pour les APW, le pourcentage de 30% est une exigence absolue.
Quelles sont, eu égard aux listes de candidatures présentées, les formations politiques qui ont le taux de pénétration territorial le plus élevé ?
Sur un total de 8 562 listes présentées, les partis dont le nombre de listes est le plus élevé sont, dans l’ordre, le FLN (1 520 listes) suivi par le RND avec 1 477 listes et loin derrière ces deux partis, le Mouvement populaire algérien avec 632 listes, le Parti des travailleurs, 521 listes, et le Front national algérien, 472 listes. La liste est longue et la suite de celle-ci est constituée d’une dizaine de partis qui totalisent des chiffres qui vont de 300 à 100 listes et plus de 25 partis entre 99 et 20 listes et enfin quelques partis qui n’ont pu présenter que 2 à 10 listes. L’on relève que les partis qui présentent peu sont essentiellement les nouvelles formations qui n’ont pas encore d’ancrage profond dans le territoire, leurs formations étant toutes nouvelles.
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