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Coopération Sud-Sud Plus de 1 300 décideurs de 12 pays africains invités par Attijariwafa bank

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  • Coopération Sud-Sud Plus de 1 300 décideurs de 12 pays africains invités par Attijariwafa bank

    Casablanca est devenu pour deux jours, hier et aujourd’hui, la capitale économique d’une bonne partie de l’Afrique. En effet, plus de 1 300 décideurs économiques et politiques, venus d’une douzaine de pays du continent, se sont rassemblés dans la métropole économique du Royaume pour donner un contenu concret à la tant évoquée coopération Sud-Sud. La réalisation de ce vœu ayant besoin des initiatives ambitieuses et concrètes, en mesure d’en faire une réalité et dessiner l’avenir de ce continent qui devient, de l’avis de tous, un centre d’intérêt mondial en ces moments de crise de l’économie de la planète. L’occasion de ce grand rassemblement est la deuxième édition du très prometteur Forum international Afrique Développement, initié et organisé par le groupe Attijariwafa bank
    Et pour aller droit au but, les organisateurs ont opté pour un thème d’une actualité encore plus marquée, en l’occurrence «Quels leviers d’accélération pour la coopération Sud-Sud ?».
    Pour sa deuxième édition, cet évènement a hissé encore la barre plus haut, aussi bien en nombre de participants que de leur qualité. En effet, cet évènement a été marqué par la participation de Yonly Ernest, président du Conseil économique et social et ancien Premier ministre du Burkina Faso qui a lu une intervention de Blaise Compaoré, Chef d’État burkinabé. De même, cet évènement continental a connu la participation du ministre malien de l’Agriculture, Yaranga Coulibaly, du ministre marocain délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Youssef Amrani; de la représentante résidente de la BAD au Maroc, Amani Abou Zeid, qui a lu une intervention du président de la banque, Donald Kaberuka, en plus d’une pléiade d’autres décideurs politiques et économiques aussi bien du Maroc que de ces pays africains.
    L’un des moments forts de cette manifestation africaine a été donc l’intervention du président burkinabé, lue par Yonly Ernest.
    Hommage unanime à l’initiative marocaine

    Le chef d’État burkinabé a salué l’initiative du groupe marocain Attijariwafa bank en faveur de la coopération interafricaine et s’est engagé à l’accompagner afin de valoriser les énormes potentialités dont disposent ces pays avec pour objectif majeur de permettre au continent d’accéder à un nouveau sentier de développement durable et pérenne. Concrètement, souligne-t-il, une telle initiative est en mesure de passer de la situation actuelle où les échanges interafricains représentent à peine 10% à un nouveau palier où ces transactions devront atteindre au minimum 30%. Pour ce faire, le groupe marocain montre bien la voie à suivre, en s’engageant pleinement en Afrique, via des implantations dans divers pays du continent, dont justement le Burkina Faso, rappelle le président burkinabé.
    Et c’est uniquement en s’engageant dans cette voie, affirme-t-il, que l’Afrique pourra enfin se prendre en charge. Cette voie a été d’ailleurs bien tracée par Sa Majesté le Roi, comme l’ont relevé les différents intervenants, dont notamment Mohamed El Kettani, président-directeur général du groupe Attijariwafa bank, et Youssef Amrani.
    En effet, souligne ce dernier, le Souverain a imprimé une nouvelle dynamique aux relations entre le Royaume et les pays africains, en consolidant les acquis du passé. Ce qui s’est répercuté sur la politique africaine du Maroc, qui a connu une nouvelle orientation basée essentiellement sur l’intérêt accordé davantage au volet économique, à l’instauration d’un véritable partenariat et l’association du secteur privé. Cette coopération s’est donc affranchie des aléas politiques, reposant sur le développement du commerce et de l’investissement, via notamment des accords régionaux pour contourner l’inconvénient de l’étroitesse des marchés, conclutil.
    Maroc-Mali comme exemple

    Parmi les autres interventions qui ont bien capté l’attention, on note celle du ministre malien de l’Agriculture, Yaranga Coulibaly. L’intérêt de cette communication est qu’elle fait état de l’importance de la coopération agricole entre les pays africains. Pour en donner l’illustration, l’intervenant a cité l’exemple de la coopération entre le Mali et le Maroc dans ce domaine.
    Il en est ainsi de l’initiative du groupe marocain OCP qui, après le lancement de la carte de fertilité au Maroc, en partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a élargi cette expérience pour inclure d’autres pays africains, dont le Mali. L’objectif est de créer une base de données géographiques en vue de disposer d’un système d’aide à la décision pour une fertilisation rationalisée et adaptée des sols en Afrique.
    • Le Maroc est lié par plus de 500 accords de coopération à différents pays africains, selon Youssef Amrani.
    • Plus de 8 000 étudiants africains poursuivent leurs études au Maroc, dont une bonne partie sont boursiers.
    • Les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 25 pays africains et opèrent dans divers secteurs d’activité économique.


    Publié le : 8 Novembre 2012 - Lahcen Oudoud, LE MATIN
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