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La Havane, 5 novembre (ACN) - L’injuste politique étasunienne de blocus économique, commercial et financier menée par ce pays contre Cuba lui causera cette année des pertes supérieures à cent cinq millions de dollars, rien que pour l’achat de denrées alimentaires au pays nord-américain.
Eidel Mussi Velásquez, qui est le vice-président d’Alimport, l’entreprise cubaine chargée du commerce international dans ce secteur, et dont les propos ont été cités par le quotidien Trabajadores, a expliqué qu’au cours des dix dernières années, cette mesure avait occasionné à Cuba des pertes d’environ un milliard de dollars.
Le dirigeant a expliqué qu’en raison de l’impossibilité d’obtenir des crédits auprès de banques des Etats-Unis pour la réalisation de ces achats, Cuba se voit obligé de payer les intérêts correspondants à des coûts qui représentent pratiquement le double de leur valeur normale.
Comme, de plus, il est interdit à Cuba de réaliser des opérations commerciales en dollars, les pertes s’élèvent encore plus en raison des risques pris sur le marché des changes, car il faut acheter d’autres monnaies pour réaliser les transactions.
Les frais de transport sont également plus élevés d’environ vingt-cinq millions de dollars car les cargos de quelque pays que ce soit qui rentrent dans un port cubain doivent ensuite attendre au moins six mois avant de se rendre dans un port étasunien et les compagnies de navigations réclament des sommes importantes en compensation de cette attente, a-t-il expliqué.
Mussi Velásquez a précisé que ces dernières années, les quantités de dentées alimentaires achetées aux Etats-Unis ont diminué et que, cette année, le montant prévu des achats de ce type devrait être d’environ quatre cent quarante millions de dollars.
Depuis le début de l’application des lois du blocus, il y a plus de cinquante ans, elles ont causé à Cuba des pertes évaluées à environ 1,066 billion de dollars.
jacques tourtaux 8 novembre 2012
Eidel Mussi Velásquez, qui est le vice-président d’Alimport, l’entreprise cubaine chargée du commerce international dans ce secteur, et dont les propos ont été cités par le quotidien Trabajadores, a expliqué qu’au cours des dix dernières années, cette mesure avait occasionné à Cuba des pertes d’environ un milliard de dollars.
Le dirigeant a expliqué qu’en raison de l’impossibilité d’obtenir des crédits auprès de banques des Etats-Unis pour la réalisation de ces achats, Cuba se voit obligé de payer les intérêts correspondants à des coûts qui représentent pratiquement le double de leur valeur normale.
Comme, de plus, il est interdit à Cuba de réaliser des opérations commerciales en dollars, les pertes s’élèvent encore plus en raison des risques pris sur le marché des changes, car il faut acheter d’autres monnaies pour réaliser les transactions.
Les frais de transport sont également plus élevés d’environ vingt-cinq millions de dollars car les cargos de quelque pays que ce soit qui rentrent dans un port cubain doivent ensuite attendre au moins six mois avant de se rendre dans un port étasunien et les compagnies de navigations réclament des sommes importantes en compensation de cette attente, a-t-il expliqué.
Mussi Velásquez a précisé que ces dernières années, les quantités de dentées alimentaires achetées aux Etats-Unis ont diminué et que, cette année, le montant prévu des achats de ce type devrait être d’environ quatre cent quarante millions de dollars.
Depuis le début de l’application des lois du blocus, il y a plus de cinquante ans, elles ont causé à Cuba des pertes évaluées à environ 1,066 billion de dollars.
jacques tourtaux 8 novembre 2012
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