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La manifestation qui sème la panique chez les invités de l’ambassade d’Algérie à Paris

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  • La manifestation qui sème la panique chez les invités de l’ambassade d’Algérie à Paris

    Mercredi 7 novembre, a eu lieu en soirée, au prestigieux Pavillon Dauphine, situé Place du Maréchal De Lattre de Tassigny à Paris, une réception qu’organise chaque année l’Ambassade d’Algérie à Paris, à l’occasion de la commémoration du 1er novembre, dont le coût est scandaleusement exorbitant

    Plus scandaleux encore est le choix de cette date de commémoration, qui coïncide avec le 82e anniversaire de l’ambassadeur d’Algérie en France. Ce deuxième caractère scandaleux vient d’une part, par le fait d’avoir privatisé un évènement national de cette ampleur symbolique pour la nation algérienne, d’autre part, pour l’âge avancé de ce diplomate sénile, à l’image de son président, dont ils forment ensemble une gérontocratie ayant confisqué l’État algérien et qui est toujours aux commandes. Un spectacle désolant, où beaucoup d’ambassadeurs et de personnalités nationales et internationales étaient conviés à la fête. Il y avait même parmi eux des ministres français.
    Devant ce scandale, les Algériens présents sur le sol français, qui ont en marre de cette situation, qui dure depuis cinquante ans, se sont rassemblés à l'appel du MCAF devant l’entrée du pavillon pour faire entendre leur colère. Leur rassemblement avait débuté dans la fin de l’après-midi, où ils avaient d’abord observé une minute de silence à la mémoire de nos valeureux martyrs, pour ensuite entonner l’hymne national et d’autres chants patriotiques. Ils étaient environ, une cinquantaine de jeunes militants et de moins jeunes, équipés de deux mégaphones très puissants et déployant de nombreux drapeaux algériens.
    C’est au nom de l’association Tous pour l’Algérie, que l’autorisation de manifester a été demandée et qu’ils ont obtenu tout de suite. C’est la procédure légale dans un état de droit. Ils ont passé à ce moment-là une annonce sur Facebook, où près d’une cinquantaine de militants ont répondu à l’annonce par leur présence, pour venir dénoncer le cynisme du pouvoir algérien.
    Tous pour l’Algérie est une association qui est née le 8 octobre, pour servir de cadre légale aux activités des militants algériens en France. L’agrément de l’association est paru sur le journal officiel, il y a quelques jours seulement. Son objectif principal, selon son fondateur Yahia Bounouar, est de favoriser l’émergence des libertés démocratiques et le respect des droits de l’homme en Algérie. Il dira à propos de ce rassemblement : J’estime que beaucoup d’Algériens se sont sacrifiés pour que nous vivions libres dans notre pays. Le premier novembre est une fête pour tous les Algériens, et nous venons à cette occasion nous faire entendre et manifester notre mécontentement devant leurs invités et devant tout le monde. Nous venons surtout pour leur gâcher la fête, dont le coût de son organisation est indécemment exorbitant. D’ailleurs, la télévision El Alam, qui était présente, s’est rapproché du rassemblement pour couvrir l’évènement. Et de rajouter : J’espère que ce genre de rassemblement sera possible chez nous. Aujourd’hui ! une cinquantaine de personnes n’ont pas le droit de se réunir sur une place publique et de fêter le 1° novembre chez eux. Eux, ils se permettent de le fêter entre eux et nous ne n’avons pas le droit de le fêter ! Les gens qui se sont sacrifiés pour nous, on ne peut pas leur rendre hommage dans le pays qu’ils ont libéré. C’est quelque chose d’insupportable. Ils considèrent qu’ils ont échappé au printemps arabe et, donc, ils reviennent à leurs mauvaises habitudes.
    Yahia Bounouar a également participé à la création de l’observatoire algérien des droits de l’homme au courant du mois de juillet 2012 à Alger, dont il est le porte-parole. À Alger, l’observatoire n’a pas d’agrément et il ne compte pas le demander. A l’assemblée générale de sa constitution, les militants ont voté contre la demande d’agrément. Car, ils estiment que le pouvoir est illégitime, et ils n’ont pas à lui demander quoi que ce soit. Parce que dans l’acte de la demande, il y a implicitement une reconnaissance de son autorité. Les militants de l’observatoire sont généralement âgés de vingt à trente ans. Parmi eux, il y a des universitaires, des militants sur le terrain, des militants de l’association des chômeurs. Il y a des militants des droits de l’homme qui militent depuis des années individuellement ou qui étaient dans d’autres organisations, qui ont rejoint l’observatoire. Ils se retrouvent aujourd’hui tous réunis dans le cadre de l’observatoire. Parmi eux, il y a Tahar Belabbas de la coordination nationale des chômeurs, Nassima Guettal du RDLD, Hafid Deghar qui était à Amnesty et beaucoup d’autres militants qui étaient déjà actifs sur le terrain et qui ont rejoint aujourd’hui massivement l’observatoire.
    Emmenés par l’infatigable résistant et journaliste Yahia Bounouar, qui est à l’origine de cette initiative, la colère de ces courageux et déterminés militants s’était bien fait entendre, aussi bien par les diplomates algériens, par leurs invités, que par tout l’environnement de ce quartier résidentiel de la capitale française. Un ancien professeur de physique à l’université de Bejaia, qui passait par là par hasard, a rejoint le groupe avec enthousiasme en disant qu’il était arrivé en France sur une civière et de venir rejoindre ce rassemblement pour dénoncer la violence de ce pouvoir mafieux. Quelques autres passants ont également rejoint le groupe. Le paradoxe est surtout que bon nombre d’invités se sont arrêtés pour filmer la scène avant de s’engouffrer dans le pavillon pour s’empiffrer.
    Les propos distillés sans interruption par les mégaphones, donnés la chair de poule à qui les entendait. Honte à vous, bande de voleurs. Honte à vous, bande de charognards. Honte à vous, bande d’assassins et de criminels. Honte à vous bande de généraux corrompus. Vous êtes en train de manger à une table avec un argent volé. Vous êtes un régime de voleurs et de voyous. Vous devriez avoir honte de venir ici au pavillon organiser un festin entre vous et des étrangers complices. L’argent que vous êtes en train de gaspiller devrait revenir aux Algériens, qui sont dans le besoin. Foutez le camp. Laissez les Algériens vivre en paix. Rendez la liberté aux Algériens. Rendez-leur leur pays, que vous leur avez confisqué depuis cinquante ans. Rendez l’Algérie aux Algériens, qui ont sacrifié un million et demi de martyrs pour que nous vivions libres. Foutez le camp. Rendez-nous notre pays. Nous voulons vivre dignement dans notre pays. Vous êtes en train de manger les cadavres de vos frères. Les cancéreux sont en train de mourir abandonnés à eux-mêmes dans l’indifférence totale. Vous n’avez aucune dignité. À chaque arrivée d’un cortège diplomatique, les militants scandaient ce refrain adressé aux invités : Pouvoir corrompu, invités complices. Pouvoir assassin, invités complices. Pouvoir mafieux, invités complices.
    Des ministres français et beaucoup d’autres invités se sont sauvés de la partie. Ils avaient certainement un peu honte devant ces dénonciations sans concessions, de la part des militants qui faisaient énormément de bruit avec leurs deux mégaphones très puissants, qui portaient très loin. Excédée par la teneur de ces propos, la police est intervenue pour demander un peu de modération et de ne pas insulter. Certainement, beaucoup plus pour eux, pour atténuer le désagrément que leur cause une telle découverte de la déliquescence du pouvoir algérien, que pour le respect du pouvoir lui-même. Quant au pouvoir algérien, du haut de son autisme et de son absence de dignité, il en tire plutôt profit de ces propos calamiteux à son encontre, car, il se reconnaît sans aucune gêne dans ces insultes et il en tire même de la fierté et de l’orgueil pour les crimes qu’il commet contre le peuple algérien. Car, aucun geste n’est venu de la part du corps diplomatique algérien, pour venir à la rencontre de ces militants. Excepté quelques gorilles ahuris du DRS, venus nous impressionnés, en tournant autour de nous comme des charognards impuissants à agir, sur un territoire où la liberté d’expression est un droit et la manifestation un mode d’exercice de la citoyenneté.
    Youcef Benzatat ( Le Matin DZ)

  • #2
    Un ambassadeur de 82 ans qui fait coïncider son anniversaire avec la commémoration du premier Novembre ?

    Il faut vraiment oser le faire ?

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    • #3
      Un ambassadeur de 82 ans qui fait coïncider son anniversaire avec la commémoration du premier Novembre ?

      Il faut vraiment oser le faire
      Ça c'est au vu et au su de tous!
      Faut voir ce qui est caché!:22::22:
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Pathétique
        Ce Boutef Nta33 chkoupi ne nomme que ses semblables aux postes clés

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        • #5
          Plus scandaleux encore est le choix de cette date de commémoration, qui coïncide avec le 82e anniversaire de l’ambassadeur d’Algérie en France.
          Je ne savais pas que le 4 Mars de cette année est "tombé" ... un 7 Novembre.
          Missoum Sbih est un haut fonctionnaire algérien, né le 4 mars 1936 au Maroc.

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          • #6
            Je ne savais pas que le 4 Mars de cette année est "tombé" ... un 7 Novembre.
            jawzia
            Et si tu te limitais au fond au lieu de constamment venir à la rescousse de ta junte avec tes sempiternels HS pour faire diversion.

            Une junte qui maintient en service un grabataire sénile de 82 ans en poste comme si un pays comme l’Algérie avec ses plus de 30 millions d’âmes en majorité jeunes n'a pas de compétences de cette génération à faire valoir.

            Mais que dire quand le chef d’État lui même donne l'impression , quant il reçoit ses invités étrangers , d’être absent avec un regard caverneux et incapable de prononcer le moindre petit discours..

            Bref tout ceci nous rappelle les grabataires de l’ère soviétique

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            • #7
              He bien ca fait vraiment plaisir,

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              • #8
                Serpico,

                Oui on sait que notre président est très vieux et qu'il aurait jamais du faire un 3éme mandat. On sait qu'un ambassadeur d'Algérie à Paris qui a 82 ans c'est ridicule.. tout ça on le sait.

                Mais toi, le Marocain au service du makhnez tu cherche quoi au juste avec tes interventions sur le sujet? Tu crois pouvoir nous manipuler avec ton cerveau de la taille d'un pois chicha et tes méthodes débiles..

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

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                • #9
                  Envoyé par Serpico
                  ...
                  C’est au nom de l’association Tous pour l’Algérie, que l’autorisation de manifester a été demandée et qu’ils ont obtenu tout de suite.

                  ...
                  En France, le droit de manifester est reconnu par la loi ( Décret-loi du 23 octobre 1935 ). Il n'est pas soumis à une demande comme en Algérie. C'est une déclaration de manifestation qu'on dépose au niveau de la préfecture et non une demande comme indiqué dans l'article. Le journaliste ferait bien de se documenter avant d'écrire n'importe quoi.

                  Voici un modèle de déclaration ( cliquer sur le lien pour voir le modèle ) : DECLARATION DE MANIFESTATION

                  Pour le fun, ci-dessous une photo prise il y a quelques années à Strasbourg de notre cher ambassadeur ( en costume gris avec rayures blanches au milieu ).




                  P.

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                  • #10
                    Pathétique
                    Ce Boutef Nta33 chkoupi ne nomme que ses semblables aux postes clés
                    Parceque tu crois qu'il est au courant de tous les faits et gestes
                    des connards de la planete

                    il se peut qu'il sache deja ce que je viens d'ecrire lolll

                    Comme on dit chez nous "on applaudit pas avec une seul main "

                    Alors ne croyez pas que boutef voit tous et au courant de tout ....


                    Une fois un avion d'air couscous a ete arreté en bout de piste car la niece du chef d'escale a failli louper l'avion ça c'est passer a Lyon st exupery
                    La PAF en ete outrée et par mesure de securite a refuse de faire monter les bagages de Madame .....

                    Commentaire


                    • #11
                      @Alryib3 et Pangeen

                      Le sujet n'est pas Serpico ni la loi française.

                      Le sujet c'est le maintien en poste d'un dinosaure de 82 ans en poste d'ambassadeur dans une capitale d'importance avec ce que celà donne comme image négative de l’Algérie.

                      C'est une article algérien et je ne fais, en le postant , pas plus que ce que vous faites concernant le Maroc avec la foultitude de sujets ( toujours négatifs bien sur) qui inondent le forum.

                      Donc restons dans le sujet SVP!

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par Serpico
                        ...
                        Le sujet c'est le maintien en poste d'un dinosaure de 82 ans en poste d'ambassadeur dans une capitale d'importance avec ce que celà donne comme image négative de l’Algérie.
                        ...
                        Le problème dépasse amplement le cas de Sbih Missoum, c'est celui de tout le pouvoir despotique intronisé par la force des armes depuis 1962. C'est le procès de le France-Afrique qui nous a " légué " cette pourriture en place et lieu de notre indépendance.

                        P.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le sujet c'est le maintien en poste d'un dinosaure de 82 ans en poste d'ambassadeur dans une capitale d'importance avec ce que celà donne comme image négative de l’Algérie.
                          Je ne défends pas le monsieur, je m'en fiche éperdument ! Mais au moins donne son âge réel, d'autant plus qu'il est né au Maroc.
                          C'est une article algérien et je ne fais, en le postant
                          Il était une fois, quand il faisait les éloges du pouvoir en place, mais plus maintenant car il a essayé de franchir les lignes rouges, il n'existe qu'en ligne, donc officiellement c'est un site comme tous les autres qui pullulent sur le net.
                          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                          • #14
                            Je ne savais pas que le 4 Mars de cette année est "tombé" ... un 7 Novembre.

                            Hahahaha excellent !

                            Commentaire


                            • #15
                              Hahahaha excellent !

                              Dandy
                              Excellent que l’Algérie ait un grabataire de 82 ans comme ambassadeur ?

                              Toujours les mêmes a faire du HS pour éviter de parler du fond quant il n'est pas rose pour une dictature de plus en plus fossilisée..
                              En s'en tape du jour mais c'est l'année l'important : 1936

                              Même la vielle Chine ,connue pour ses dinosaures , se "juvenilise"de plus en plus

                              http://www.google.com/hostednews/afp...96-1-0&size=s3

                              Quelques infos sur ce diplomate qui prouvent pourquoi il est maintenu , malgré son age ,dans son poste
                              Missoum Sbih : Ambassadeur d’Algérie et père d’un flic ripoux, sauvé par Bouteflika

                              Missoum Sbih l'ambassadeur d'Algérie en France, c’est ce diplomate qui, sur RTL, lundi dernier, a provoqué l’indignation et l’hilarité générales avec son : « Des émeutes en Algérie ? Quelles émeutes ? L’homme qui a asséné : «L'Algérie ne sera pas la Tunisie». Celui qui s’est distingué sur RTL en allant chercher des arguments aussi passés de mode qu’absurdes pour justifier la répression contre la marche initiée par le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le 22 janvier dernier. Pour contrer les critiques sur le manque de démocratie en Algérie, Missoum Sbih a multiplié les inepties. «Vos critères de démocratie ne sont pas les mêmes que les nôtres». Mieux, il a précisé : «La presse est libre» et ajouté que différents partis politiques, dont le RCD pouvaient s'exprimer.
                              L'ambassadeur a des raisons de défendre avec si peu de classe le régime algérien.
                              Son fils, Mohamed Sbih, divisionnaire de la sûreté nationale et directeur de la clinique Les Glycines (réservée au personnel de la sûreté nationale), impliqué dans le grave scandale financier de la Banque nationale d'Algérie (détournement de 300 millions de dollars) a été sauvé l'an dernier de la prison par Abdelaziz Bouteflika lui-même !
                              A l’époque des faits, Missoum Sbih était conseiller du Président Bouteflika et chargé du sensible dossier de la réforme de l’Etat.
                              Ce fiston avait collaboré avec le cerveau de l’opération, un commerçant, Achour Abderahmane, qui avait fui au Maroc. Pour empêcher son extradition vers l’Algérie en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé à son encontre, un groupe de commissaires et de divisionnaires ont falsifié un rapport – envoyé à la justice marocaine - blanchissant Achour Abderrahmane de tous les faits qui lui sont reprochés. Mohamed Sbih en faisait partie, aux côtés de l’adjoint du chef de la police judiciaire de la wilaya de Tipaza, le commissaire principal Khaliha Abdelkader, de l’ex-divisionnaire de la sûreté de wilaya de Tipaza, Zouaï El Hachemi, ainsi que l’ancien chef de la police judiciaire, le commissaire Bessai Hassène.
                              Ces personnes ont été poursuivies pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels
                              Mohamed Sbih est nommément cité dans le rapport de la première enquête réalisée, le 22 mars 2006, par le chef de service central de répression du banditisme (ONRB) et adressées au directeur de la police judiciaire
                              « Tout au long des investigations, il est apparu que Mohamed Sbih était en étroite collaboration avec Achour Abderrahmane qu’il rencontrait en France, où tous les deux fréquentaient les mêmes casinos à Nice et à Monaco. Des témoignages transcrits sur procès-verbaux le confirment. Dans ce contexte, un témoin, Dries Aziz avait déclaré en son âme et conscience avoir été présent lors d’une rencontre durant l’été 2004 entre Abdelhamid Sbih et Achour Abderrahmane, où ce dernier se plaignait de l’enquête ouverte à son encontre par les services de la police judiciaire de Tipaza. Il déclare avoir vu Achour Abderrahamne remettre une enveloppe blanche de format moyen sans en connaître le contenu. »
                              Dans son rapport adressé au procureur général près la cour d’Alger, le 17 avril 2007, le procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs confirme que le document falsifié a été remis par Mohamed Sbih à l’entourage d’Achour Abderrahmane.
                              Bouteflika intervient
                              C’est alors que Bouteflika intervient et ordonne à la justice de « mettre de côté » le fils de l’ambassadeur.
                              L’instruction se termine une première fois par l’inculpation des quatre responsables de la police et de Achour Abderrahmane pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels ». Mais alors que tous les autres sont mis sous mandat de dépôt, Mohamed Sbih est épargné mais placé sous contrôle judiciaire.
                              La surprise a été totale lorsque quelques mois plus tard, Sbih se voit remettre son passeport, et le 17 octobre 2007, le juge d’instruction près le même tribunal décide même de lui accorder « l’extinction de poursuites faute de preuves ».
                              Le 9 décembre, les décisions ont été confirmées pour le cas de Sbih qui bénéficie donc d’un non-lieu. L’affaire est renvoyée devant le tribunal criminel pour les autres parties, à savoir Achour Abderrahmane, El Hachemi Zouaï, et Bessai Hassène qui, eux, n’ayant pas la chance d’avoir un père ambassadeur, sont toujours en prison.
                              On comprend, dès lors, que le père du flic ripoux lance à l’adresse du journaliste de RTL : «Non vous savez, vous avez des critères de démocratie qui ne sont pas, si vous voulez, forcément les nôtres.»
                              En effet…
                              Comment le père ne défendrait-il pas la « démocratie » où son fils est sorti blanchi après établi un faux rapport de police disculpant un individu prévaricateur qui avait dérobé la somme astronomique de 3 200 milliards de centimes ?
                              Souhil G – Lematin dz

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