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"Oui à Desertec, à condition qu'il y ait partage de risques "

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  • "Oui à Desertec, à condition qu'il y ait partage de risques "

    Noureddine Boutarfa : «Oui à Desertec, à condition qu’il y ait partage des risques»


    le 09.11.12 | 10h00


    Le temps des effets d’annonce est révolu pour l’Algérie.


    Elle souhaite des dispositions concrètes pour le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a signifié hier le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, dans un discours prononcé par son représentant, Noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz, à l’occasion de la 3e édition de la conférence Desertec à Berlin. L’intervention algérienne a clarifié certains points qui freinent la mise en œuvre du programme Desertec : «Il est urgent de trouver des solutions concrètes à des problèmes qui freinent les investissements et le développement des énergies renouvelables, notamment dans les pays émergents.
    Il est également urgent de dépasser les différences d’approche sur les moyens d’agir et les efforts à fournir.» «De manière générale, des efforts doivent encore être entrepris pour rendre la réglementation plus favorable à la promotion de la production d’énergie électrique à partir de sources d’énergies», a relevé le ministre dans son message. Concrètement, le partenariat n’est pas encore défini dans le temps et les modalités de sa mise en œuvre sont toujours inconnues. Les problèmes de l’accès aux marchés, aux financements des investissements dans le transport de l’électricité et les limites techniques de la transmission de l’électricité sont encore non résolus.
    «On a dit oui à Desertec, mais il faut que la demande d’énergie existe, que les financements soient disponibles et les risques équitablement partagés», a affirmé M. Boutarfa lors d’un panel consacré «aux jonctions pouvant exister entre l’Algérie et la Tunisie dans ce domaine». Il a estimé que les complémentarités entre les pays du Maghreb peuvent être en faveur d’un marché maghrébin commun. Cependant, l’industrialisation est d’une importance capitale pour les pays de la région MENA. «Pour permettre à l’énergie verte produite au Sud d’être intégrée dans le marché européen, il paraît utile de disposer d’un mécanisme de soutien pour garantir la faisabilité économique des projets», a-t-il encore dit. M. Boutarfa a indiqué par ailleurs que l’étude concernant le projet avec DII portant production en Algérie d’une puissance totale de 1000 MW en énergie renouvelable, dont 90% seront dédiés à l’exportation, sera bientôt prête.



    Mina Adel3Oui


    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    les etats doivent donner en premier l'exemple et commencer par faire le ménage chez eux en obligeant les édifices publiques de passer au VERT ensuite convaincre les autres de faire le meme..il y'a des milliers d'ecole dans les villages qui manque de chauffage dans les salles..avant dans la periode coloniale chaque ferme avait son eoliene pour pomper l'eau..elle est jolie et majustueuses..beaucoup sont encore en activité...une eoliene dans une ecole je trouve que c'est tres jolie je peux meme aller loin retourner au moulin a eau et vent comme avant..la compagne deviendra tres jolie...

    les eolienes actueles sont moches c'est des turbine d'avions

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    • #3
      salam

      ça c'est une bonne nouvelle que l'état algérien ait maintenu le projet allemand désertec, l'initiative est bonne mais après lecture de cet article j'ai l'impression que celui ci en est à ses 1ers balbutiements... quoiqu'il en soit tant que ce projet est maintenu, c'est le plus important, ceci dit, ce qui serait bien c'est de commencer à installer chez le particulier dans le sud du pays algérien, je suis sûre que les habitants sont déjà enthousiastes à l'idée d'être indépendant en matière d'énérgie... fini les coupures d'electricité intempestive...

      inshaAllah que ce projet, qui plus est allemand, puisse continuer sur sa lancée, le pays en a grandement besoin plus que le nucélaire

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      • #4
        les pays maghrebins auraient gagnés à négocier d'une seule voix ce projet DESERTEC
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          les pays maghrebins auraient gagnés à négocier d'une seule voix ce projet DESERTEC
          Tous n'ont pas le même objectif et les mêmes réclamations .

          Noureddine Boutarfa. PDG de Sonelgaz

          «Il faut faire reprendre le soleil par les Algériens»


          le 10.11.12 | 10h00

          En l’absence du ministre de l’Energie et des Mines, c’est le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, qui a conduit la délégation algérienne à la 3e conférence DII qui s’est clôturée hier à Berlin. Il a présenté la vision énergétique et de coopération de l’Algérie.



          - Vous avez présenté plusieurs interrogations à Berlin. Quelle impression gardez-vous de cette conférence ?

          Mon impression c’est que le secteur des renouvelables est en pleine ébullition et que beaucoup de questions restent encore sans réponse, notamment celles de la technologie, de la réglementation et des problèmes d’interconnexion électriques entre le sud et le nord de la Méditerranée. Toutes ces questions sont toujours sur la table. De l’autre côté, on voit qu’il y a une volonté d’aller vers le renouvelable parce qu’en fait, c’est pratiquement une nécessité pour les années à venir.

          - L’Algérie a lancé son propre programme à l’horizon 2030. Qu’est-ce que Desertec peut apporter de plus ?

          L’Algérie a posé son programme sur des déterminants internes, elle veut faire un mix énergétique à l’horizon 2030. On veut au moins avoir 40% d’intégration renouvelable dans le système électrique. Toute la machine est en train de travailler pour que cet objectif soit atteint. Il y a plusieurs projets qui sont en train d’être mis sur le terrain, mais c’est un processus long. Sinon, nous travaillons avec DII sur ce qu’il peut faire sur la partie exportation.
          Nous travaillons sur un projet de 1000 MW, car il faut voir toutes les difficultés, les préalables, les marchés, qui va acheter et comment, quelle interconnexion, qui sont développés et avec qui. Ce sont toutes ces questions qu’il faut résoudre avant. Il ne s’agit pas de faire une centrale pour nos propres besoins, mais une centrale pour l’exportation à 90%.

          - L’Algérie a-t-elle besoin de Desertec ?

          Nous avons un accord de coopération avec Desertec et nous travaillons selon lui. Nous avons énormément de ressources et nous faisons tout pour en tirer le maximum de profits. Pour cela, nous voulons d’abord développer le génie local, le savoir-faire, l’industrialisation et faire reprendre le soleil par les Algériens.



          Mina Adel
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            les eolienes de zaki traditionelle c'est mieux......les panneaux solaire sont impraticable chez nous trop de poussière et vents de sable qui opacifie le verres.....accumulation de la poussière...a moins d'installer des essuies glaces...et puis l'algerie les 2/3 du telle est montagneuses et le reste c'est le plat..il plus de'energie du vents...pendant l'été y'a pas beaucoup de consommation electrique...

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