Plus de 800 morts, une centaine de disparus et des dégâts matériels estimés à 33 milliards de dinars. Le bilan des inondations de Bab-El-Oued, il y a onze années, est effarant.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Dans la nuit du 9 au 10 novembre, des pluies diluviennes se sont abattues sur la capitale. Des crues dévastatrices ont balayé tout le quartier mythique. Des torrents d’eau ont tout emporté sur leur passage. Le quartier s’est réveillé sur une vision d’horreur. La boue avait tout recouvert. Les habitations étaient inondées, ses habitants emportés par les eaux. Bab-El-Oued était méconnaissable et venait de vivre une véritable tragédie qui a engendré bien des polémiques. A qui la faute ? À la nature qui reprenait ses droits ? A ceux qui n’ont donné l’alerte qu’aux premières heures de la journée ? Aux collectivités locales qui n’avaient pas effectué les travaux de voirie ? Beaucoup a été dit sur ce qui s’était passé dans la nuit du 9 au 10 novembre. En 48 heures, il était tombé l’équivalent de 210 mm de pluie sur la capitale. Les spécialistes évoquent plusieurs raisons : les caractéristiques urbanistiques de la commune, les constructions sur le lit de l’oued et l’obstruction des canaux d’évacuation. Le collecteur des eaux était-il réellement obstrué pour des raisons sécuritaires ? Au-delà de la polémique, c’est la problématique de la gestion des risques majeurs qui a été et qui reste toujours posée. Les pouvoirs publics ont-ils tiré tous les enseignements de la tragédie ? Ces inondations, puis le séisme de Boumerdès les ont forcés à réviser l’arsenal juridique. Des textes nouveaux ont vu le jour, instaurant une assurance obligatoire pour tous les logements. Une délégation des risques majeurs a été instituée par décret. Le bilan est néanmoins peu reluisant : seules 6% des habitations sont aujourd’hui assurées contre les catastrophes alors que la délégation des risques majeures, le chef d’orchestre devant mener à bien réflexion et opérations, n’a toujours pas vu le jour. La leçon est visiblement loin d’être retenue.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Dans la nuit du 9 au 10 novembre, des pluies diluviennes se sont abattues sur la capitale. Des crues dévastatrices ont balayé tout le quartier mythique. Des torrents d’eau ont tout emporté sur leur passage. Le quartier s’est réveillé sur une vision d’horreur. La boue avait tout recouvert. Les habitations étaient inondées, ses habitants emportés par les eaux. Bab-El-Oued était méconnaissable et venait de vivre une véritable tragédie qui a engendré bien des polémiques. A qui la faute ? À la nature qui reprenait ses droits ? A ceux qui n’ont donné l’alerte qu’aux premières heures de la journée ? Aux collectivités locales qui n’avaient pas effectué les travaux de voirie ? Beaucoup a été dit sur ce qui s’était passé dans la nuit du 9 au 10 novembre. En 48 heures, il était tombé l’équivalent de 210 mm de pluie sur la capitale. Les spécialistes évoquent plusieurs raisons : les caractéristiques urbanistiques de la commune, les constructions sur le lit de l’oued et l’obstruction des canaux d’évacuation. Le collecteur des eaux était-il réellement obstrué pour des raisons sécuritaires ? Au-delà de la polémique, c’est la problématique de la gestion des risques majeurs qui a été et qui reste toujours posée. Les pouvoirs publics ont-ils tiré tous les enseignements de la tragédie ? Ces inondations, puis le séisme de Boumerdès les ont forcés à réviser l’arsenal juridique. Des textes nouveaux ont vu le jour, instaurant une assurance obligatoire pour tous les logements. Une délégation des risques majeurs a été instituée par décret. Le bilan est néanmoins peu reluisant : seules 6% des habitations sont aujourd’hui assurées contre les catastrophes alors que la délégation des risques majeures, le chef d’orchestre devant mener à bien réflexion et opérations, n’a toujours pas vu le jour. La leçon est visiblement loin d’être retenue.
N. I.
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