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Bonsoir, les investisseurs remettront le Liban sur pied, surtout ceux du Moyen Orient, avec un baril à 75 dollars de moyenne, les recettes sont énormes.
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Cela fait plus d’un an que des experts de tout acabit annonce un avenir apocalyptique pour les automobilistes. Il est vrai que le baril de pétrole a franchi rapidement les 50, 60 , 70 et titille les 80 dollars le baril depuis la semaine dernière. Le cours du pétrole est reparti à la hausse en raison de l'escalade de la violence au Proche-Orient et l'offensive de l'armée israélienne en cours au Liban
Lors d’une récente réunion à Vienne, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) s’est dite «préoccupée» par ces records. Le secrétariat du cartel a fait savoir que ses membres feraient tout leur possible pour stabiliser les prix et préserver ainsi «l'ordre et la stabilité». Le porte-parole de l'OPEP a précisé que la hausse ne correspondait pas à la réalité du marché, puisque l'offre dépasse largement la demande et que les réserves n'ont jamais été aussi importantes depuis cinq ans dans les pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). La production des 11 pays membres de l'OPEP a en effet atteint un record absolu. Et pourtant, les craintes d'embrasement au Proche-Orient alourdissent sur les marchés un climat déjà chargé par le conflit autour des ambitions nucléaires de Téhéran, qui vient d'être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Cette annonce de l’OPEP fait dires aux experts que la hausse est purement attribuable à des raisons politiques. Toutefois, bien malin celui qui pourra prédire le jour où le proche et le moyen-Orient trouveront le chemin de la paix. Cette situation est d, autant plus curieuse que l’Amérique du Nord n’exporte que 11% de son pétrole du Moyen-Orient. Alors pourquoi une si forte hausse. C’est l’OPEP qui contrôle le marché, tout simplement.
Au Canada, cette hausse a immédiatement fait sentir ses effets douloureux sur le prix de l'essence à la pompe. De plus, avec la saison des vacances qui bat son plein et les Québécois qui utilisent davantage leur voiture les pétrolières se pourlèchent les babines et risque fort de garder les prix élevé car la demande est plus forte.
Un frein à l’Économie
Les économistes ne sont pas unanimes. Certains annoncent un baril à 100$ d’ici la fin de l’année alors que d’autres affirment que la conjoncture géopolitique est la seule responsable (ou presque) de la situation. Une fois le conflit au Proche-Orient résorbé ou un pourparler amorcé, le prix du brut va redescendre. Ici, je me fais simplement le porte-parole des experts, je n’oserais me prononcer sur une question aussi délicate.
J’espère simplement pour le bien de tous que le proche et le Moyen-Orient trouveront un jour un terrain d’entente et pas seulement pour avoir un pétrole plus abordable, mais pour enfin voir la fin de cette bêtise humaine innommable.
http://www.lhebdojournal.com/article...ole-a-100.html
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Cela fait plus d’un an que des experts de tout acabit annonce un avenir apocalyptique pour les automobilistes. Il est vrai que le baril de pétrole a franchi rapidement les 50, 60 , 70 et titille les 80 dollars le baril depuis la semaine dernière. Le cours du pétrole est reparti à la hausse en raison de l'escalade de la violence au Proche-Orient et l'offensive de l'armée israélienne en cours au Liban
Lors d’une récente réunion à Vienne, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) s’est dite «préoccupée» par ces records. Le secrétariat du cartel a fait savoir que ses membres feraient tout leur possible pour stabiliser les prix et préserver ainsi «l'ordre et la stabilité». Le porte-parole de l'OPEP a précisé que la hausse ne correspondait pas à la réalité du marché, puisque l'offre dépasse largement la demande et que les réserves n'ont jamais été aussi importantes depuis cinq ans dans les pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). La production des 11 pays membres de l'OPEP a en effet atteint un record absolu. Et pourtant, les craintes d'embrasement au Proche-Orient alourdissent sur les marchés un climat déjà chargé par le conflit autour des ambitions nucléaires de Téhéran, qui vient d'être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Cette annonce de l’OPEP fait dires aux experts que la hausse est purement attribuable à des raisons politiques. Toutefois, bien malin celui qui pourra prédire le jour où le proche et le moyen-Orient trouveront le chemin de la paix. Cette situation est d, autant plus curieuse que l’Amérique du Nord n’exporte que 11% de son pétrole du Moyen-Orient. Alors pourquoi une si forte hausse. C’est l’OPEP qui contrôle le marché, tout simplement.
Au Canada, cette hausse a immédiatement fait sentir ses effets douloureux sur le prix de l'essence à la pompe. De plus, avec la saison des vacances qui bat son plein et les Québécois qui utilisent davantage leur voiture les pétrolières se pourlèchent les babines et risque fort de garder les prix élevé car la demande est plus forte.
Un frein à l’Économie
Les économistes ne sont pas unanimes. Certains annoncent un baril à 100$ d’ici la fin de l’année alors que d’autres affirment que la conjoncture géopolitique est la seule responsable (ou presque) de la situation. Une fois le conflit au Proche-Orient résorbé ou un pourparler amorcé, le prix du brut va redescendre. Ici, je me fais simplement le porte-parole des experts, je n’oserais me prononcer sur une question aussi délicate.
J’espère simplement pour le bien de tous que le proche et le Moyen-Orient trouveront un jour un terrain d’entente et pas seulement pour avoir un pétrole plus abordable, mais pour enfin voir la fin de cette bêtise humaine innommable.
http://www.lhebdojournal.com/article...ole-a-100.html
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