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Depuis l’épisode de Bab-El-Oued et bien avant, plusieurs régions du pays ont connu des inondations ayant été à l’origine de drames. Six cents communes sont aujourd’hui classées comme des zones potentiellement inondables.
Le risque est réel et nécessite aujourd’hui une enveloppe de plus de 300 milliards de dinars dégagée par l’Etat pour lutter et prévenir les inondations dans ces zones à risque. Le gouvernement fait savoir que le risque inondation fait partie des priorités. Un comité interministériel a été installé en octobre 2011 sur instruction du Premier ministre, pour prendre en charge la problématique des inondations en mettant en place un dispositif de lutte et de prévention. Ce dernier a élaboré une cartographie des zones inondables et réalisé un inventaire et chiffré des actions qui seront entreprises en priorité pour lutter contre ce phénomène et pour protéger les infrastructures de base. Le ministère des Ressources en eau, en première ligne, élabore, à travers l’Agence nationale des ressources hydrauliques, une cartographie des zones inondables à l’échelle nationale. Elle constituera un outil d’aide à la décision mais surtout pour l’anticipation. Déjà, plusieurs projets, inscrits au titre du programme d’urgence, ont été lancés, notamment dans la wilaya d’El-Tarf, frappée par d’importantes inondations en février 2012. Ces actions consistent en la réalisation d’un canal de plus de 5 km, en voie d’achèvement, d’une étude d’aménagement d’oued Mefragh, et de trois autres barrages pour retenir l’eau en cas de crue. La réalisation de ces barrages devrait régler définitivement le problème des inondations au niveau de la vallée d’El-Tarf. Des actions ont déjà été entreprises, pour l’aménagement des oueds, le reprofilage ainsi que la stabilité des berges. Le sud du pays n’étant pas épargné, à Béchar, le grand oued a fait l’objet d’aménagement dont les travaux sont achevés et la ville est théoriquement protégée en cas de crue. A Ghardaïa, le renforcement des digues a été finalisé et la vallée du M’zab est sécurisée définitivement avec les aménagements réalisés. De grands projets sont inscrits pour les villes d’Annaba et de Sidi-Bel- Abbès. Tous ces projets n’ont qu’un seul but : éviter que des villes ne soient totalement submergées par les eaux à la moindre chute de pluie exceptionnelle et pour que les scénarios catastrophes de Bab-El-Oued ou d’El-Tarf ne soient plus qu’un mauvais souvenir.
Par N. I. (Le Soir d'Algérie).
Le risque est réel et nécessite aujourd’hui une enveloppe de plus de 300 milliards de dinars dégagée par l’Etat pour lutter et prévenir les inondations dans ces zones à risque. Le gouvernement fait savoir que le risque inondation fait partie des priorités. Un comité interministériel a été installé en octobre 2011 sur instruction du Premier ministre, pour prendre en charge la problématique des inondations en mettant en place un dispositif de lutte et de prévention. Ce dernier a élaboré une cartographie des zones inondables et réalisé un inventaire et chiffré des actions qui seront entreprises en priorité pour lutter contre ce phénomène et pour protéger les infrastructures de base. Le ministère des Ressources en eau, en première ligne, élabore, à travers l’Agence nationale des ressources hydrauliques, une cartographie des zones inondables à l’échelle nationale. Elle constituera un outil d’aide à la décision mais surtout pour l’anticipation. Déjà, plusieurs projets, inscrits au titre du programme d’urgence, ont été lancés, notamment dans la wilaya d’El-Tarf, frappée par d’importantes inondations en février 2012. Ces actions consistent en la réalisation d’un canal de plus de 5 km, en voie d’achèvement, d’une étude d’aménagement d’oued Mefragh, et de trois autres barrages pour retenir l’eau en cas de crue. La réalisation de ces barrages devrait régler définitivement le problème des inondations au niveau de la vallée d’El-Tarf. Des actions ont déjà été entreprises, pour l’aménagement des oueds, le reprofilage ainsi que la stabilité des berges. Le sud du pays n’étant pas épargné, à Béchar, le grand oued a fait l’objet d’aménagement dont les travaux sont achevés et la ville est théoriquement protégée en cas de crue. A Ghardaïa, le renforcement des digues a été finalisé et la vallée du M’zab est sécurisée définitivement avec les aménagements réalisés. De grands projets sont inscrits pour les villes d’Annaba et de Sidi-Bel- Abbès. Tous ces projets n’ont qu’un seul but : éviter que des villes ne soient totalement submergées par les eaux à la moindre chute de pluie exceptionnelle et pour que les scénarios catastrophes de Bab-El-Oued ou d’El-Tarf ne soient plus qu’un mauvais souvenir.
Par N. I. (Le Soir d'Algérie).