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Abdelghani Merah: "Je veux dénoncer la haine dans laquelle on a été élevés"

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  • Abdelghani Merah: "Je veux dénoncer la haine dans laquelle on a été élevés"

    Qui était le tueur au scooter? Comment ce petit délinquant toulousain est-il devenu djihadiste? Autant de questions auxquelles essaye de répondre Abdelghani Merah, son aîné, auteur de Mon frère, ce terroriste, qui sort mercredi.

    AFFAIRE MERAH - "J'ai décidé de parler, une fois pour toutes, raconter ma famille, le rôle fort qu'elle a eu dans la dérive islamiste de mon frère Mohamed", écrit Abdelghani Merah, le frère du tueur au scooter dans un livre à paraitre mercredi.
    Capture d'écran/Sept à Huit
    Dans la famille Merah, Abdelghani est un membre à part. D'abord parce que l'ainé de la fratrie est le seul à dénoncer haut et fort les crimes de son frère Mohamed qui a assassiné en mars dernier sept personnes, dont trois enfants, à Toulouse et Montauban. Il a "honte" de son père qui accuse la police française d'avoir assassiné son fils, et se dit "solidaire" des victimes. Ces prises de position publiques ne sont pas une déclaration de guerre contre sa famille. Entre Abdelghani et elle, la rupture est consommée depuis 2003, lorsque son frère Abdelkader, de 5 ans son cadet, lui a asséné sept coups de couteau parce qu'il était en couple avec une jeune femme d'origine juive. S'en sortant de justesse, il a porté plainte contre son frère et pris ses distances.

    Malgré tout, depuis le 21 mars 2012, lors de l'assaut du Raid contre l'appartement du "tueur au scooter", il ne dort plus. "Pas une nuit, pas un jour où les visages des victimes de Mohamed Merah ne viennent me hanter", écrit-il dans un livre, à paraitre ce mercredi et que Libération a pu consulter. Dans Mon frère ce terroriste, il décrit comment son petit délinquant de frère est devenu djihadiste. "Je veux dénoncer la haine dans laquelle on a été élevés, la haine que les amis salafistes de mes frères leur ont transmis, dénoncer l'innommable que mon frère a commis". Sans remettre en cause la responsabilité de Mohamed, il tente de comprendre pourquoi il a pris un tel chemin.

    Un père violent, une mère absente
    Abdelghani a découvert à la télévision, lors de l'assaut du Raid, que son frère était l'assasin des militaires et des enfants juifs. "Je vois qu'ils ont trouvé un suspect, que le Raid a donné un premier assaut, qui n'a pas marché. Et je vois rue du Sergent-Vigné, la rue de Mohamed. Je panique", raconte-t-il à Libération. Il se rend alors immédiatement sur place et est emmené au commissariat. Son frère, Abdelkader est déjà là, "avec un grand sourire". Sa mère et sa soeur ont également été interpellées.

    Car la famille Merah, loin d'être un cocon protecteur, a précipité Mohamed dans sa chute. Une enfance chaotique entre un père violent qui disparaitra après son divorce et une mère absente qui vit "une crise de la trentaine". "Elle sortait tout le temps, collectionnait les aventures, laissait Mohamed seul toute la journée devant la télé", raconte-t-il au quotidien. Il sera placé quelques années en foyer avec Abdelkader, "son modèle". "Il voulait tout faire comme lui", se souvient Abdelghani.

    Abdelkader et Souad à l'origine de sa radicalisation
    C'est d'ailleurs ce frère, mis en examen pour "complicité d'assassinat" qui l'initiera aux thèses salafistes. "Il encourageait Mohamed en lui fournissant des textes et des vidéos pro-djihad" lorsqu'il est en prison (il a été condamné pour vol avec violence), écrit-il. Il décrit Abdelkader comme "un véritable gourou" dont "le seul but est de convertir le maximum de personne au salafisme". Il assure également que sa soeur Souad, également connue des services de renseignements, était au courant du projet de Mohamed. "Elle n'a absolument rien fait pour empêcher notre jeune frère de dévier dans le terrorisme. Tout montre qu'au contraire, elle l'a soutenu". Selon Paris Match, Souad a incité son frère à porter la tenue traditionnelle, à se laisser pousser la barbe et lui a fourni des hymnes djihadistes. Elle lui a même payé son billet pour Damas - même si elle assure aux autorités qu'elle ne savait pas que son frère tentait de rejoindre les camps d'entrainement djihadiste.

    Abdelghani, s'il suit de près les développements de l'affaire, peine à comprendre comment les autorités ont pu perdre de vue sa famille dont tous les membres ou presque sont liés à la mouvance salafiste toulousaine. Même leur mère, Zhoulika, a été mariée quelques mois au père de Sabri Essid, arrêté en Syrie alors qu'il tentait de rejoindre un camp d'entrainement djihadiste. Lorsqu'il a été poignardé par son frère, Abdelghani a signalé aux policiers la dérive salafiste de Kader et Souad. Mohamed n'est encore qu'un enfant.

    Son avertissement est pris au sérieux: Abdelghani est reconvoqué par la DST quelques semaines plus tard.

    Alors que l'instruction est toujours en cours et que les enquêteurs tentent de comprendre le rôle joué par Abdelkader dans ces meurtres, Abdelghani Merah a peut-être trouvé sa planche de salut: aider les familles des victimes à comprendre ce qu'il s'est passé. Nul doute que les avocats des parties civiles trouveront dans ce livre nombre d'arguments contre Abdelkader Merah et les failles de la DCRI.

    Par Caroline Politi-EXPRESS
    Mon frère ce terroriste, Abdelghnai Merah avec Mohamed Sifaoui, à paraître mercredi au éditions Calman-Levy.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    En tous les cas , si l'islam ne mets pas de l'ordre dans sa maison , on en aura encore des mohamed merah ...
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par AZAZGA
      Argent,quand tu nous tient!!!
      salam

      exactement surtout quand on s'aperçoit que c'est l'opportuniste sifaoui qui signe le témoignage du frère, ça en dit long du bizness qui doit graviter autour de l'affaire "merah"...

      Commentaire


      • #4
        Le père de Mohamed Merah se confie à Algeriepatriotiqu

        Algeriepatriotiqu : Dans un livre à paraître prochainement, votre fils Abdelghani vous impute «la dérive criminelle» de Mohamed ? Que répondez-vous à cela ?
        Mohamed Ben-Allal Merah : Que puis-je vous dire ? Il y a une très grande différence entre lui et son frère Mohamed. Abdelghani est un homme sans foi, qui n'a jamais pensé à son avenir et qui ne s’occupe même pas de ses parents. Il veut créer des problèmes pour parasiter l'affaire de son frère Mohamed. Son frère Abdelkader est en prison et il ne prend même pas de ses nouvelles ; il ne lui a jamais rendu visite. Maintenant, il se plie aux desiderata des familles des victimes pour démolir son frère qui est en prison et pour que la vérité sur la mort de Mohamed ne voie pas le jour. Ce n'est ni Mohamed ni Abdelkader qui ont commis des erreurs, c'est plutôt lui qui les cumule. Comment voudriez-vous que quelqu’un qui ne s'occupe pas de ses parents s'occupe de ses frères ? C’est inimaginable.

        La presse française vous attribue un passé peu reluisant et vous accuse de vivre de la contrebande et du trafic de drogue. Vous avez nié tout en bloc, mais votre fils persiste à vous accabler. Pourquoi s’acharne-t-il ainsi contre son propre père ?

        Sans moi, Abdelghani serait un clochard actuellement. C'est grâce à moi qu'il est devenu un homme, et cela vaut également pour ses frères. Si on ne me croit pas, qu'on aille demander à ses frères et sœurs ; ils vous diront comment je m'occupais d'eux. D’ailleurs, je continue à ce jour. Leur mère est encore en vie, vous pouvez lui demander aussi. Je ne suis coupable de rien. Le fait de m’accuser d’être un trafiquant de trafic de drogue est un mensonge. Abdelghani ne peut pas m'accuser de quoi que ce soit, car c'est lui qui est dans le tort en reniant sa famille.

        Votre fils vous accuse ainsi que votre famille d'être acquis aux thèses du FIS dissous et d’être des sympathisante du GIA, à tel point, écrit-il, qu'il étaient, lui et ses frères, prédestinés à être des «hors-la-loi». Que répondez- vous à cela ?

        Tout ce qu'il dit est absolument faux. Nous n'avons rien à voir avec le FIS ni avec le GIA. Nous sommes une famille croyante et qui respecte les lois de notre pays. Tous mes enfants été élevés d’une manière correcte et suivant les préceptes de l’islam. Leur mère peut en témoigner. Mohamed, Abdelkader et Souad étaient très pieux. Mon autre fille, Aïcha, par contre, n'était pas très pieuse, mais cela ne l’empêchait pas d’être une femme rangée, contrairement à son frère Abdelghani qui n’a pas cessé de nous créer des problèmes.

        Quel genre de problème ?

        Trop porté sur la boisson, il devient tellement violent qu’il casse tout sur son passage et va jusqu’à se mutiler. D’ailleurs, son corps est complètement lacéré. Il s'est écarté de la famille et lui a préféré sa compagne juive qui l’a éloigné de sa religion. N’importe qui, que ce soit en Algérie ou en France, vous le confirmera. Après mon divorce d’avec sa mère, il venait chez moi (en France, ndlr) et, profitant de mon absence, saccageait la maison. Même ma voiture y passait. Il m’a empoisonné la vie et mon calvaire n'a cessé que lorsque je suis rentré en Algérie.

        Les accusations que votre fils Abdelghani porte contre vous émanent-elle de lui ou est-il manipulé, selon vous ?

        Les deux. C'est bien lui qui dit cela, car il est contre nous tous : sa mère, sa sœur, ses frères… Mais je n’écarte pas l’hypothèse qu’il ait été payé pour gêner l'affaire en cours. Il n'a pas agi seul, j'en suis convaincu. Quand son frère est décédé et que nous voulions rapatrier sa dépouille en Algérie pour l'y enterrer, il n'a pas voulu et a exigé qu'il soit inhumé en France. Je lui ai dit que Mohamed avait, de son vivant, émis le vœu d’être enterré en Algérie, mais il n'a rien voulu savoir. Par ailleurs, quand il a su que j'avais déposé plainte contre la DCRI, il s’est mis dans tous ses états. Il m’a tenu ces propos : «Honte à toi ! Pourquoi t’attaques-tu à la France ?» Je lui ai répondu que je n'attaquais pas la France mais plutôt les services de sécurité qui ont encerclé mon fils durant 32 heures et l'ont exécuté, alors qu'ils pouvaient l'arrêter vivant. Je lui ai dit que même si son frère avait commis tous les crimes qu'on lui impute, la police n'avait pas à le tuer. Il y a une justice pour le juger.

        Pourquoi s’oppose-t-il au procès ?

        Il a peur que nous soyons tous expulsés de France, surtout qu’Abdelghani est le seul parmi tous mes enfants à ne pas posséder la nationalité française. Il l'a demandée plusieurs fois, mais elle lui a, à chaque fois, été refusée parce que c'est un repris de justice. Il n’est détenteur que d’une carte de séjour renouvelable qui pourrait lui être retirée.

        Comme vous, des familles des victimes ont déposé plainte contre la DCRI…

        J'ai porté plainte pour connaître la vérité sur l'assassinat de mon fils et eux, de leur côté, veulent savoir pourquoi et comment leurs enfants ont été tués. J'ai entendu dire qu'eux-mêmes ne croyaient pas trop que Mohamed soit réellement l'assassin. Puisque les responsables de la DCRI disent qu’ils savaient que c’était lui le tueur des trois militaires, pourquoi, alors, ne l’ont-ils pas arrêté avant qu'il ne tue les trois élèves de l’école juive ? Ces responsables ont prétendu que mon fils Mohamed avait passé plusieurs communications à l’étranger. Pourquoi ne l’ont-ils pas appréhendé à ce moment-là ? Il y a aussi cette histoire d'Afghanistan dont je n'étais pas au courant. Sa mère, elle, savait. Comment s’est-il procuré le visa ? A son retour d'Afghanistan, la police s'est présentée chez sa mère et lui a demandé d’informer Mohamed qu’il devait se présenter au commissariat de Saint-Etienne. Chose qu'il a faite. Après un court interrogatoire, il a été relâché. Puisque la police était au courant de son voyage, pourquoi ne l'a-t-elle pas arrêté ? S'il avait été mis en prison, il n'aurait pas tué tous ces gens.

        Que diriez-vous aux familles des victimes si vous les rencontriez ?

        Je leur dirais que si mon fils était véritablement l’assassin de tous ces innocents, c’est qu’il y a été poussé. Si ce n'est pas lui, je m’en remets à Dieu pour lui rendre justice.

        Avez-vous cru dès le départ que votre fils était innocent ?

        Au début, je croyais que c'était lui l'assassin. Mais chemin faisant, et à la lumière des premiers éléments de l’enquête, je commence à croire que mon fils n’a rien à voir avec les tueries de Toulouse.

        Soyez plus clair…

        Comment admettre qu'un jeune homme de 23 ans ait le courage de tuer trois militaires et des enfants avec lesquels il n'a aucune relation et rentre chez lui pour dormir en toute tranquillité, comme si de rien n’était ? C’est impossible. Le premier réflexe d’un criminel c’est de s’assurer que personne ne l’a reconnu et d’aller se réfugier quelque part. C’est une évidence, à mon sens. Je crois qu’il s’agit plutôt d’un plan ourdi pour soutenir la campagne électorale de Sarkozy. Les artisans de ce plan ont utilisé Mohamed à qui ils ont endossé toutes ces tueries. La cote de Sarkozy n’avait-elle pas grimpé dans les sondages ? Un autre fait non négligeable : la dame française, qui dit avoir vu l'assassin des militaires, a bien dit que l'assassin était blanc de peau, corpulent et avait une marque sur le visage.
        Pourquoi les enquêteurs n'ont-ils pas pris ce témoignage en considération ?
        A ce point vous êtes certain que ce n’est pas votre fils qui a commis tous ces meurtres ?

        Avec tous les faits qui sont apparus durant l’enquête, ce ne peut pas être mon fils le coupable.

        Qu’advient-il d’Abdelkader et Souad ?

        Abdelkader est en prison injustement. C'est un homme pieux qui n'a jamais eu de problèmes. La justice aurait pu lui accorder la liberté provisoire, au lieu de le maintenir ainsi derrière les barreaux. Je savais que mes enfants étaient sous surveillance. Ils n'avaient rien à voir avec le FIS même si leur accoutrement peut prêter à équivoque. Souad porte le jilbab (voile intégral) et c'est ce qui lui a valu d’être placée sous surveillance. D’ailleurs, elle a eu beaucoup d'autres soucis. Elle m’a raconté qu’elle avait été inquiétée par les autorités espagnoles alors qu’elle se rendait en Espagne. Je lui ai conseillé de retirer son voile aux frontières et de ne le remettre qu’une fois qu’elle aura passé la frontière, mais elle refusait catégoriquement.

        Avez-vous sollicité la justice française pour accorder à votre fils Abdelkader la liberté provisoire ?

        J’aimerais que la justice le fasse. Si réellement il est coupable de quoi que ce soit, l'enquête le révélera. Je ne comprends pas pourquoi il a été emprisonné injustement, d’autant que son avocat a prouvé qu'il était innocent de toutes les accusations qui ont été portées contre lui.

        Des indiscrétions parlent d’un probable abandon des poursuites. Est-ce vrai ?
        Non, ce n'est pas vrai. Je vais poursuivre la police française jusqu'à mon dernier souffle. Je suis prêt à tout perdre pour que la vérité éclate. Je poursuivrai les assassins de mon fils jusqu'au bout.
        Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          ça y'est le mal est déja fait

          ça sert à rien de laver son linge sale en public , certe c'est pas une famille idéale , ni parfaite , mais dénoncer de la sorte sa propre famille mm si ce sont des monstre , faut etre une pourriture de la pire espéce
          tout ça pour l'argent
          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

          Commentaire


          • #6
            Comment admettre qu'un jeune homme de 23 ans ait le courage de tuer trois militaires et des enfants avec lesquels il n'a aucune relation et rentre chez lui pour dormir en toute tranquillité, comme si de rien n’était ? C’est impossible. Le premier réflexe d’un criminel c’est de s’assurer que personne ne l’a reconnu et d’aller se réfugier quelque part. C’est une évidence, à mon sens. Je crois qu’il s’agit plutôt d’un plan ourdi pour soutenir la campagne électorale de Sarkozy. Les artisans de ce plan ont utilisé Mohamed à qui ils ont endossé toutes ces tueries. La cote de Sarkozy n’avait-elle pas grimpé dans les sondages ? Un autre fait non négligeable : la dame française, qui dit avoir vu l'assassin des militaires, a
            Pourquoi les enquêteurs n'ont-ils pas pris ce témoignage en considération ?
            Ca pose des questions en effet. Moi non plus je ne pense pas qu'un jeune de 23 ans puisse commettre tous ces crimes et rentrer tranquillement chez lui.

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            • #7
              Affaire Merah: son frère balance, sa sœur se dit fière

              Abdelghani, l'aîné du clan, dénonce le rôle de son frère Abdelkader dans la radicalisation de Mohamed. La sœur, Souad, glorifie les actes meurtriers de son frère sans que l'on sache si ce n'est pas de la provocation.

              Le rôle joué par Abdelkader Merah auprès de son frère Mohamed s'éclaire d'un jour nouveau avec la publication mercredi prochain de Mon frère, ce terroriste (éditions Calmann-Lévy), un livre écrit par Abdelghani Merah, le frère aîné du clan. Alors qu'Abdelkader, 29 ans, incarcéré pour «complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme», se défend de toute implication dans les tueries de Toulouse et Montauban, Abdelghani Merah, 36 ans, dénonce avec force son rôle dans la radicalisation de Mohamed, qui l'a conduit à ses actes meurtriers.

              Lors de sa garde à vue, si Abdelkader reconnaît avoir été présent lors du vol du scooter utilisé pour les tueries, il nie avoir été au courant des projets de son cadet. Or selon l'ouvrage du frère aîné, *Abdelkader, surnommé «Ben Laden» par son entourage, ne peut pas ignorer les intentions djihadistes de Mohamed, qui se présente partout comme un «soldat d'al-Qaida», puisque c'est lui qui l'aurait endoctriné. Quand Mohamed est emprisonné en 2007 pour vol avec violence, c'est lui qui lui fournit des livres et des CD faisant l'apologie du salafisme à travers des hymnes djihadistes et des textes extrémistes. Il le met à la prière, lui présente des «barbus». C'est à ce moment-là, selon Abdelghani, que l'endoctrinement «insidieux» opère un tournant décisif dans sa vie. En 2010, Abdelkader l'accueille même au Caire, où il se rend régulièrement entre 2006 et 2011, et lui présente ses amis fanatiques. La sœur du clan, Souad, 24 ans, épaule Abdelkader dans la tâche, accuse encore Abdelghani, qui a rompu tout lien depuis longtemps avec sa famille.

              Pour cet homme de 36 ans, qui se définit comme «le frère du tueur mais solidaire de ses victimes», le terreau de violence dans lequel grandit la fratrie Merah préfigure sa déroute vers la haine. Avec ce livre, «une fois pour toutes», il veut «raconter sa famille», «le rôle fort qu'elle a eu dans la dérive islamiste de mon frère Mohamed», confie-t-il à Libération (article payant). Le jour de l'enterrement de son frère, il lui fait un serment: «Je raconterai pourquoi tu es devenu ce tueur d'enfants, écrit-il dans l'ouvrage à paraître. J'expliquerai comment mes parents t'ont élevé dans une atmosphère de racisme et de haine avant que les salafistes ne te fassent baigner dans l'extrémisme religieux.»

              Place vacante du père
              Un père cogneur et trafiquant de drogue qui finit par les abandonner, une mère dépassée, des luttes fratricides pour occuper la place vacante du patriarche… la violence est telle que, en 2003, Abdelkader poignarde Abdelghani à sept reprises.

              «Ils se haïssent dans cette famille, confirme Me Éric Dupond-Moretti, avocat d'Abdelkader. Alors, qu'y a-t-il d'étonnant à ce qu'un homme qui a pris sept coups de couteau de son frère dénonce son radicalisme? Mais la démonstration de celui-ci vaut-elle démonstration de sa culpabilité? À supposer qu'il ait contaminé son frère, cela ne fait pas une complicité d'assassinat.» Livre accusateur ou non, le célèbre pénaliste l'affirme comme au premier jour de l'arrestation d'Abdelkader: «Il n'y a pas d'indice pour dire que ce garçon, en toute connaissance de cause, a aidé son frère», martèle l'avocat.

              La sœur de Merah est «fière» de lui
              Dimanche soir, M6 diffuse une émission centrée sur Abdelghani Merah. On y voit notamment Souad Merah, sœur du tueur au scooter, se dire «fière» de son frère Mohamed «qui a combattu jusqu'au bout» et «sauté le pas», dans des images filmées à son insu. Dans ce reportage, la jeune femme, qui dit pourtant soupçonner qu'on l'enregistre, répète à plusieurs reprises être «fière» des actes meurtriers de son frère. «Je suis fière de mon frère, il a combattu jusqu'au bout (...) je pense du bien de Ben Laden, je l'ai dit aux flics, je peux te le dire à toi.» Elle ne cache pas ses sentiments antisémites: «Les juifs, tous ceux qui sont en train de massacrer les musulmans, je les déteste.» «Les salafistes, ils agissent», dit-elle encore. «Moi et (Abdel)Kader, on soutient les salafistes, Mohamed a sauté le pas. Je suis fière, fière, fière», crie-t-elle.
              Par Delphine de Mallevoüe-FIGARO
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                tout ça pour l'argent
                Il tuerait père et mère s'il le fallait chez certains..:22:
                " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                M/SR

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                • #9
                  Rien à voir avec l'Islam ou l'Algérie ou l'Immigration ! C'est Sarkusy et sa clique qui utilisait la peur de l'Islam pour sa réélection, on a toujours pas les preuves formels des enfants juifs assassinés, bizarre ça...

                  Commentaire


                  • #10
                    Merah n'etait q'une petite frappe de banlieux et rien de plus
                    il ya un troisieme homme et c'est lui le tueur
                    Merah a ete tué par erreur et en pleine periode electorale il fallait
                    recupere ça quel aubaine pour eux

                    c'est mon idée ......

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                    • #11
                      Le père de Mohamed Merah se confie à ******************
                      Qu'il aille se pendre cet abruti. Quand on abandonne sa famille, qu'on la laisse de la pauvreté et le besoin, qu'on laisse ses enfants sans amour et sans éducations ... bref, pas de leçons à donner !

                      A voir sur M6 maintenant, Reportage intéressant !
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                      Commentaire


                      • #12
                        C’est ignoble de faire de l’argent avec la mémoire de son frère
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                        • #13
                          Reportage actuellement sur M6

                          Il passe un reportage actuellement sur Mohamed Merah sur Enquête Exclusive sur M6.

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                          • #14
                            vont ils dire que c etait un agent des services
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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