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Le populisme au féminin

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    Un documentaire étudie les ressorts du « populisme au féminin »

    Ce n'est pas un documentaire de plus sur Marine Le Pen. Hanna Ladoul, Matthieu Cabanes et Marco La Via ont choisi de partir à la rencontre du "populisme au féminin", à savoir les figures de proues des partis d'extrême droite dans plusieurs pays d'Europe. Outre Marine Le Pen, donc, les trois jeunes journalistes analysent les discours d'Anke van Dermeersch (Vlaams Belang, Belgique); Pia Kjaersgaard (Parti du Peuple danois); Siv Jensen (Parti du progrès, Norvège); Krisztina Morvai (Jobbik, Hongrie) et Céline Amaudruz (UDC, Suisse).

    Toutes ont en commun, à part leur blondeur et leur air avenant, un discours anti-immigration et anti-islam très dur. Toutes mettent en avant leur féminité qui devient un argument politique pour combattre un islam présenté comme une menace pour le droit des femmes. La suissesse Céline Amaudruz avoue même face caméra que tout cela "n'est plus de la politique" mais du "marketing".

    Les auteurs le notent: "Les femmes d'extrême droite possèdent un certains nombre d'atouts qui constituent des motifs supplémentaires d'inversement de discours, faisant d'elles d'excellents relais des idées les plus extrêmes. (...) La présence de femmes à la tête de partis d'extrême droite est aussi une façon avérée de combler l'une des lacunes historiques de l'extrême droite: le vote féminin".


    Siv Jensen du Parti du progrès en Norvège

    Ces partis ont tous aussi comme point commun de peser sur la vie politique de leur pays respectif. Quand ils ne sont pas au pouvoir comme l'UDC, ils peuvent marchander leur soutien contre des mesures radicales comme au Danemark.

    Le documentaire donne surtout l'occasion de nous intéresser à des pays que l'on a pas l'habitude de suivre. Et où l'on découvre de drôles de pratiques politiques comme la Norvège dont une chaine de télévision a créé une série animée sur la quête amoureuse de Siv Jensen du Parti du progrès, célibataire endurcie. Ou encore la Belgique où l'ancienne miss, Anke van Dermeersch, aujourd'hui leader des xénophobes flamands, lance des campagnes choc où l'on voit, sur des affiches, une femme en bikini et dont le visage est recouvert d'un niqab avec le slogan: "Liberté ou Islam? Faites votre choix".


    Anke Van Dermeersch aux côtés de Filip De Winter en 2008 (AFP)
    Ce travail est un travail de presque deux ans et cela se voit. Les auteurs prennent le temps de décortiquer et d'analyser le fond des discours et d'en sortir les lignes forces qui se révèlent très semblables les unes aux autres. Et ce travail leur permet d'éviter les pièges de certaines analyses pour qui "populiste" se substitue à "extrême droite". Sur ce point, les auteurs sont clairs: les deux termes ne s'opposent évidemment pas. Ils sont complémentaires.



    => "Le populisme au féminin", à voir sur LCP à partir du vendredi 9 novembre à 20h30. En diffusion internationale, sur TV5 Monde, à partir du 15 décembre.

    Source: Droite(s) Extreme(s)

  • #2
    salam

    vous avez remarqué elles sont toutes blondes... attention peroxydée ses cheveux peuvent avoir des effets secondaires irrémédiables lol

    plus serieusement, en marketing la femme fait vendre, ces femmes là me font le même effet que la pub de la femme nue vantant un pot de yaourt... rien de bien nouveau chez les beaufs lol

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    • #3
      Il serait par ailleurs intéressant de voir ce qui se passe dans des pays où l'extrême droite a un passé lourd et difficile à assumer, comme l'Allemagne et l'Autriche. Là où la mémoire collective garde de fortes séquelles de l'extrême droite, celle-ci a plus de mal a se relever. Y a-t-il des femmes leaders au sein des partis d'extrême droite en Allemagne et en Autriche ?

      Dans un passé très récents (les années 80) des enquêtes sur le comportement électoral chez l'extrême droite française montrent que les femmes, et au-delà de leur niveau d'instruction et de leur catégorie socio-professionnelle, votaient souvent comme leur maris. Autrement dit, (comme les nomme Lapi) dans les ménages d'extrême droite ce sont les beaufs qui décident pour les deux. Puis la montée du féminisme a fait baisser cette habitude. La solution pour combler cette deuxième voix jadis acquise par avance, c'est de les repêcher par une autre manière...
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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