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Le livre le plus populaire à l'époque soviétique

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  • Le livre le plus populaire à l'époque soviétique

    Staline

    Le livre le plus populaire à l'époque soviétique

    Ce livre fut le garant de la construction réussie du socialisme et par conséquent du communisme. C'est pourquoi la bourgeoisie n'a eu de cesse de le haïr. En septembre 2008 nous commémorons le 70ème anniversaire du «Manuel abrégé d'histoire du parti communiste de l'URSS (bolchevik)1

    Un apport énorme à l'enrichissement du marxisme

    Ce livre fournit un exemple de plus de la modestie de Staline. Bien que l'auteur du «Manuel agrégé était Joseph Vissarionovitch» son nom ne figurait pas sur la couverture. On pouvait seulement y lire: «sous la rédaction d'une commission du CC du PC(b) de l'URSS.

    Dans cet ouvrage que l'on peut sans exagération qualifier de génial se trouvent exposés non seulement l'historie du Parti bolchevik mais aussi une série de proposition théoriques très précieuses qui ont constitué un apport considérable à l'enrichissement du marxisme.

    La crise économique mondiale actuelle confirme à nouveau la justesse des thèses de Marx, Engels, Lénine et Staline. Quoi que fassent les capitalistes pour prolonger leur pouvoir, pour renforcer les structures bourgeoises, le développement, l'évolution sociale conduisent nécessairement à la victoire mondiale du socialisme et du communisme. C'est de cela aussi que l'on parle dans le «Manuel abrégé» -
    C'est de l'intérieur que les forteresses s'enlèvent le plus facilement

    Lénine pensait que le socialisme en Russie soviétique ne pourrait être corrompu que par les membres du Parti communiste eux-mêmes. Eux seuls, en accumulant les fautes politiques, en perdant leur vigilance, en défigurant la théorie du bolchevisme, en trahissant les intérêts du prolétariat ou en devenant des agents de la bourgeoisie à l'intérieur du Parti bolchevik, pouvaient donner une chance au capitalisme de prolonger son existence. à l'époque du pouvoir soviétique tout était entre les mains des communistes.

    L'URSS n'a pas été tourmentée que par les Denikine, les Koltchak, les Hitler, les Gehlen, les Dulles, les Truman, les Reagan, les Brezinski et autres canailles mais aussi par des facteurs internes.

    Les crapules susnommées ont participé de toutes leurs forces dans la lutte anti-communiste sans pour autant avoir une influence décisive.

    Le socialisme dans notre pays a été liquidé par l'optimisme béat, le manque de vigilance de la majorité des membres du Parti, qui étaient essentiellement des carriéristes, et par le concours actif des agents de la bourgeoisie dans le PCUS – trotskystes, boukhariniens, khrouchtchéviens, gorbatchéviens, Yeltsiniens et autres crapules – qui n'étaient communistes que de nom. Ils ne voulaient pas la victoire du socialisme.

    Le grand léniniste qu'était Staline a écrit dans le «Manuel abrégé»: «Le Parti est le détachement dirigeant de la classe ouvrière, son commandement avancée, son état-major de combat. On ne saurait admettre qu'il y ait à l'état-major dirigeant de la classe ouvrière des sceptiques, des opportunistes, des capitulards, des traitres. Mener une lutte à mort contre la bourgeoisie avec des capitulards et des traitres dans son propre état-major, dans sa propre citadelle, c'est tomber dans la situation d'hommes pris entre deux feux. Il n'est pas difficile de comprendre que, dans ces conditions, la lutte ne puisse aboutir qu'à la défaite. C'est de l'intérieur que les forteresses s'enlèvent le plus facilement» Cela s'est produit en 1991 – Staline prévoyait dans le «Manuel agrégé» que «Pour obtenir la victoire, il faut avant toute chose épurer le parti de la classe ouvrière – son état-major dirigeant, sa citadelle avancée – des capitulards, des déserteurs, des félons et des traitres». Cela Khrouchtchev et Brejnev ne l'ont pas fait. Bien au contraire, ils ont admis dans le Parti des crapules de tous poils.

    La boussole fiable des bolcheviks.

    Dans le Manuel abrégé il est dit: «Le parti est invincible s'il ne craint pas la critique et l'autocritique, s'il ne voile pas les erreurs et les insuffisances de son travail, s'il instruit et éduque les cadres en les éclairant sur les erreurs commises dans le travail, s'il sait corriger ses erreurs à temps.

    Le Parti périt s'il se confine étroitement dans sa propre coquille, s'il se détache des masses, s'il se couvre d'enduit de bureaucratisme.»

    Malheureusement il s'est produit ce contre quoi avait mis en garde Staline. Le PCUS sous Khrouchtchev et Brejnev a pris le chemin contre lequel s'élevait Josip Vissarionovitch.

    La bourgeoisie et ses agents dans le PCUS ont vite compris qu'il fallait anéantir le Manuel abrégé car il était une boussole fiable des bolcheviks, montrant la voie juste vers le communisme. Sous Khrouchtchev ce livre a été retiré des bibliothèques et des librairies. Les exemplaires en ont été brulés ou transformées en pâte pour fournir le papier, nécessaire à l'impression des écrits sans talent, prétentieux et politiquement nuisibles de Khrouchtchev ou de ses roquets comme Pospiélov ou Mikoyan.

    Tout a été fait pour que le peuple ne sache rien de ce livre, pour qu'il ne sache pas de quoi il parlait. C'est pourquoi il a été partiellement possible à la bourgeoisie d'agir au mépris des enseignements de Staline. Mais malgré les efforts de la bourgeoisie et de ses agents dans le mouvement communiste (comme Khrouchtchev, Gorbatchev, Roy Medvedev ou aujourd'hui Ziouganov), le Manuel abrégé d'histoire du PC(b) a survécu et triomphe aujourd'hui car se confirment dans les faits les propositions théoriques qui étaient contenues dans ce livre. Cela concerne et l'économie et la philosophie et la politique.


    C'est pourquoi le Manuel abrégé est aussi actuel aujourd'hui qu'il l'était à la fin des années trente! La lecture de ce lire sera bénéfique à tout représentant de la classe ouvrière, de la paysannerie ou des travailleurs intellectuels. Personne ne se plaindra d'y avoir perdu du temps!

    Tout y est génialement simple

    Certaines des œuvres majeures de Marx, Engels ou Lénine sont d'une compréhension difficile pour les simples travailleurs. Mais dans le Manuel abrégé beaucoup de propositions théoriques complexes sont exposées dans une langue simple, accessible aux larges masses de travailleurs. Le Manuel abrégé, rédigé par Staline a été le pont solide qui a uni les Bolcheviks au peuple soviétique. La simplicité de l'exposé a joué là un rôle significatif. Khrouchtchev a démoli ce pont; c'est pourquoi entre les communistes et les larges masses de travailleurs la compréhension mutuelle et, par la suite, la collaboration ont disparu. Ce fut l'une des principales causes de la destruction de l'URSS.

    L'exposition simple de sujet complexes dans le Manuel abrégé a permis que ce livre devienne très populaire parmi les ouvriers, les paysans et les représentants de l'intelligentsia. Le peuple soviétique a ressenti un vif intérêt envers la science marxiste-léniniste car quand on comprend une théorie bénéfique on veut souvent la connaître à fond. La popularité du Manuel abrégé fut telle que son tirage a atteint des sommets inégalés. Le secrétaire du CC du PCUS André Alexandrovitch Jdanov a pu déjà déclarer au XVIIIe Congrès du Parti que «Depuis l'existence du marxisme ce libre est le premier livre marxiste à atteindre une aussi large diffusion». Et cela n'était pas une exagération […] Les travailleurs se tournaient vers ce livre rédigé par Staline parce qu'on y trouvait logiquement, clairement et précisément indiquée la voie juste du développement de la société soviétique.

    Le manuel abrégé d'histoire du PC (b) de l'URSS est immortel comme la vérité est immortelle

    S. KOUZMINE G. IJEVSK
    [Rabotche Krestiianskaya Pravda, n° 11, 2008]
    [Traduction Jean-Louis GLORY]

    Northstar Compass Janvier/Février 2009

  • #2
    Un bon livre contre la désinformation bourgeoise ambiante...

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    • #3
      Il y a encore des gens qui pensent que Staline était communiste

      Staline c'est :

      - au bas mot 20 millions de victimes (famine organisée comme en Ukraine en 36, diverses purges, collectivisation, déportation...)
      - un parti purgé de tous ses cadres historiques (Boukharine, Rykov, Kamenev, Trotsky, Kirov, Toukatchevski...)
      - le culte de la personnalité poussé à son extrême.
      - Le pacte Molotov-Ribbentrop, jusqu'aux dernières semaines de juin 41, Staline a livré des matières premières et du blé à son allié Hitler en échange de la moitié de la Pologne.
      - Une nullité stratégique : L'indécision militaire de Staline dans les premières semaines de la Guerre patriotique contre les allemands ont couté cher à l'URSS, sans compter que les cadres les plus compétents ( comme le maréchal Toukhatchevski) ont été exterminés durant les purges de 36 et 38 et remplacés par des apparatchiks aux ordres. C'est contraint et forcé que Staline a confié la direction des opérations militaires à Joukov.
      - Une nullité intellectuelle. Lire le testament de Lenine !

      Aujourd hui, il n'y guere qu'en Georgie (sa terre natale) où l'on admire encore ce criminel.
      Avec mon sincère respect pour tes opinions, je me permets de te dire avec conviction que tu tombes sous le piège de la propagande mensongère de la bourgeoisie (capitalisme impérialiste) et de leurs collaborateurs fidèles : les trotskystes (et à leur tête Léon Trotsky). (Ces gens-là ont falsifié l'Histoire de l'ex-URSS et de Staline).

      Pour moi et pour tous ceux qui cherchent la vérité dans l'Histoire non tronquée : Staline a été tout le contraire d'un criminel, entre autres sous sa conduite l'ex-URSS a contribué en très grande partie (avec ses 20 millions de morts soviétiques dans cette guerre) à vaincre l'Allemagne nazie qui était une menace mortelle pour le monde en plus de ses destructions et victimes infernaux... Staline a fait beaucoup en faveur déshérités en ex-URSS et dans le monde. Il était le contraire d'un homme cruel ou sanguinaire, entre autres, les chiffres de ses soi-disant "victimes" sont totalement imaginaires. Une des raisons de la haine envers lui de la part des exploiteurs capitalistes (la bourgeoisie impérialiste) et des trotskyste est qu'il était un parfait léniniste; En attaquant avec de leurs gros mensonges Staline, ces ennemis visaient véritablement Lénine, le socialisme et le communisme léniniste! Pour arriver à leur véritable but, il fallait détruire et falsifier les actions et toute l'histoire et la vie de Staline!
      Je suis convaincu entièrement que Staline a été tout le contraire de ce qu'affirme "l'Histoire" falsifiée, version : bourgeoise et trotskyste!

      Entre autres : "le testament de Lénine" est un document faux et tronqué, produit par Trotsky, dans lequel il a pondu d'énormes contre-vérités contre Staline et contre Lénine, en inventant et en déformant des "propos" et "écrits" qu'auraient laissé Lénine. Il n'y a pas davantage de faux que ce qu'a écrit Trotsky sur Staline et Lénine.

      Staline n'est pas admiré seulement en Géorgie mais il est aimé dans le monde entier par ceux qui connaissent la vérité, la vraie histoire de Staline et de l'ex-URSS. Depuis très longtemps, je ne gobe plus les dires et écrits de "l'ennemi de classe" des peuples travailleurs et qui est la grande bourgeoisie impérialistes et ses laquais (et parmi ces derniers les trotskystes, ainsi que les "sociaux-démocrates" du genre par exemple du "Parti Socialiste Français")

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      • #4
        Une nullité stratégique : L'indécision militaire de Staline dans les premières semaines de la Guerre patriotique contre les allemands ont couté cher à l'URSS, sans compter que les cadres les plus compétents ( comme le maréchal Toukhatchevski) ont été exterminés durant les purges de 36 et 38 et remplacés par des apparatchiks aux ordres. C'est contraint et forcé que Staline a confié la direction des opérations militaires à Joukov.
        C'est pas sûr, car en réalité lui et son état major savaient qu' Hitler allait attaquer l'URSS, certes il y avait une indécision, mais il semble qu'elle fonctionna à plein comme stratégie et tactique. C'était un jeu de chat et de la souris entre les deux personnages. Une rivalité sans précédent. Staline savait que les troupes allemandes allaient s'embourber en URSS et ils firent tout pour que cela puisse arriver. Au détour, ils sacrifièrent des millions de soldats soviétiques de manière tout à fait consciente, c'est un crime tout autant que le sacrifice de dizaines de millions de civiles. Jusqu'au dernier jour, Staline savait tout, il laissa ses armées dans la débâcle jusqu'à ce que le piège se referme sur Hitler, à Stalingrad et Koursk par exemple. Staline savait que l'URSS par ses étendues, son climat, allait être un défi insurmontable pour l'armée allemande, qui elle par contre a dû faire face aux erreurs (fatales) d'Hitler !

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        • #5
          Un vrai torchon !

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          • #6
            c'est ridicule , c'est comme dire que le livre le plus populaires dans les pays musulman c'est le coran ....
            شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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            • #7
              as tu le titre de ce livre en russe merci

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              • #8
                @
                Mon pauvre ami,en plus tu le veux en russe??!!!!

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                • #9
                  oui car je parle russe et j'ai lu bcp de russe en russe

                  Commentaire


                  • #10
                    Je m'en doutais un peu,mais rajouter de la peine à la peine.....Pour être honnête je doute de l'intêret de lire des ouvrages de propagande d'une idéologie dont les conséquences n'ont pas toujours été une avancée pour l'humanité,c'est le moins que l'on puisse dire,mais c'est juste un avis personnel.

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                    • #11
                      Que pense-tu du NKVD ? Et du Goulag ? Et du massacre de Katyn ?

                      Permet moi de te conseiller quelques lectures...

                      * L'archipel du Goulag de Soljenitsyne.
                      * Les Mémoires de Nikita Khrouchtchev et celles de Gueorgui Joukov.
                      * Le Vertige d'Evgenia Ginzburg
                      * Le Héros de notre jeunesse d'Alexandre Zinoviev.
                      * Le Jeune Staline de Simon Montefiort
                      moi aussi je te recommande vivement mon préféré de la série des Goulag, les Travaux Pratiques:

                      Livre Premier: Comment tabasser un opposant politique.

                      .
                      le DRS contrôle toute la Galaxie

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                      • #12
                        Détrompes toi, avant Juin 41 Staline était béat d'admiration pour Hitler, je te renvois aux travaux de David Murphy qui s'est basé sur des archives soviétiques récentes dont 2 lettres manuscrites de Staline où celui-ci assure Hitler de son "indéfectible amitié", cela 5 semaines avant le déclenchement de l'opération Barbarossa !

                        http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&...zx7degpFNN0-2Q

                        Et jamais Staline n'a attiré Hitler dans un piège, c'est une parfaite contre-vérité historique. Staline n'a pas fait à Hitler ce que le Tsar Alexandre a fait à Napoleon, c'est à dire l'attirer dans la vaste steppe pour qu'il s'y embourbe en hiver. Non la réalité est moins flatteuse pour Staline car non seulement il a fait arrêter tous les espions soviétiques qui lui envoyaient des rapports alarmants sur les préparatifs militaire allemand à l'Est mais lors du déclenchement de l'invasion le 21 Juin, Staline est resté cloitré dans sa datcha durant des semaines, laissant l'armée rouge livrée à elle-même, une armée rouge décapitée de ses cadres les plus talentueux par ce même Staline. Jusqu'au bout, il aura cru à la bonne foi d'Adolf Hitler !
                        C'est très intéressant, mais on fonde pas une thèse sur seulement deux lettres, qu'elles soient d'amour (pathétique) ou de haine ! Hitler tout comme Staline se détestaient cordialement comme l'on dit, n'en laissant certainement rien paraître, mais comment un tigre comme Staline aurait éprouvé de l'amitié ou respect pour Hitler ? Staline n'aimait et ne respectait que lui même ! Je ne crois pas à cette théorie par conséquent ! Ces hommes, qui sont de vrais bêtes de politique, ne pouvaient que se détester, se haïr, se méfier l'un de l'autre... Même s'il y avait une sorte de fascination pour le pouvoir de l'autre ! L'un est parvenu au pouvoir légalement et à envouter son peuple alors que l'autre était une sorte de mafiosi qui a su saisir la chance que lui offrait un appareil politique redoutable !

                        Staline n'ignorait rien de la volonté d'Hitler à l'envahir, il l'affirmait dans son livre, c'était pas difficile à prédire, même si Staline a tenté de s'entendre avec lui, notamment pour le partage et le dépeçage de la Pologne !

                        Il est plus que certain que Staline connaissait le projet d'Hitler d'envahir l'URSS, des officiers allemands avaient informés les Russes !!! L'état-Major soviétique savait donc où et quand l'invasion allait avoir lieu... Là où tu as raison, et où toutes les sources le confirme, c'est que l'armée allemande était franchement supérieure à l'armée soviétique et causa de gros dégâts aux débuts, avant que les russes ne se reprennent, mettent au point de nouveaux armements, comme le fameux T-34, produit en grand nombre et assez puissant, bien protégé, pour mettre une dérouillé aux anciennes versions des chars allemands (la majorité des corps blindés allemands en URSS). Leur canon était bien étudier pour le rôle qui devait être le leurs. Sinon, Staline savait tout depuis le début sur les visions expansionniste d'Hitler et de son armée. Joukov par contre c'était un maître de guerre, là il n'y a rien à redire, un général qui savait utiliser sa tête, et bien évidement il se méfiait de Staline et savait qu'il devait pas trop faire de l'ombre au maître absolu s'il ne voulait pas disparaître, Staline bien entendu, orgueilleux comme un poux, n'aimait pas la place grandissante que prenait son maître de guerre...

                        Sraline a bel et bien attiré Hitler dans un piège, il n’ignorait pas les anciennes stratégies des ses pairs lors des guerres napoléoniennes...

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                        • #13
                          Sauf ton respect, j'ai l'impression de lire du Maurice Thorez... Même George Marchais n'aurait pas osé

                          Soyons sérieux : la validité du testament du camarade Lénine est un fait reconnu par tous les historiens, c'est sa propre femme Nadejda Kroupskaïa qui l'a remis au secrétariat général en 1924 et il fut même lu au 13 éme congrès du parti avant d'être censuré par la terreur stalinienne. Ce n'est que 32 ans plus tard que Khrouchtchev le ressortit des archives à la faveur de la déstalinisation. Pour rappel, Lénine exhorte les cadres dirigeant d'écarter Staline car brutal et dénué de loyauté. Un testament prophétique pour le coup.

                          - Sinon que pense-tu des procès de Moscou et des fausses confessions des cadres du parti Bolchéviques arrachés sous la torture dans les prisons de la Loubianka et Lefortovo ?

                          - Que pense-tu du NKVD ? Et du Goulag ? Et du massacre de Katyn ?

                          Permet moi de te conseiller quelques lectures...

                          * L'archipel du Goulag de Soljenitsyne.
                          * Les Mémoires de Nikita Khrouchtchev et celles de Gueorgui Joukov.
                          * Le Vertige d'Evgenia Ginzburg
                          * Le Héros de notre jeunesse d'Alexandre Zinoviev.
                          * Le Jeune Staline de Simon Montefiort
                          Staline et le massacre de Katyn

                          « Avec une obstination maniaque, la bourgeoisie s’affaire à confirmer dans la conscience collective le mythe des 'cruautés de Staline' à propos de l’exécution, en avril 1940, par des troupes du Ministère de l’Intérieur, dans le bois de Katyn, près de Smolensk, de 10.000 officiers polonais. En 1993, aveuglé par un anticommunisme ardent, le régime d’Eltsine a reconnu, par intérêt politique, cette falsification, cette gigantesque provocation. Pourtant, encore avant la libération de Smolensk par l’Armée Rouge, les experts internationaux de la commission envoyée à Katyn par les Allemands, ont constaté que les balles dans les cadavres étaient de marque allemande GEZO, série D, calibre 7.65 mm. Le 8 mai 1943, le menteur pathologique Goebbels, écrivait dans son journal : « Malheureusement, on a trouvé des munitions allemandes dans les fosses de Katyn… Si ce fait est connu de l’ennemi, il faudra alors renoncer à toute l’histoire de Katyn. » L’émigration polonaise, « le gouvernement en exil » de Sikorsky, a spécialement insisté sur cette version. Staline a fermement déclaré : « Nous débarrasserons la Pologne du gouvernement émigré. » Il a catégoriquement rejeté « la pression sur le Gouvernement Soviétique dans le but de lui arracher des reculs territoriaux sur le compte des intérêts de l’Ukraine Soviétique, de la Biélorussie Soviétique et de la Lituanie Soviétique ». Dans un entretien intime, Roosevelt a déclaré qu’une partie importante de ses électeurs était d’origine polonaise et balte… et bien « qu’il soit personnellement d’accord avec Staline à propos du déplacement de la frontière russo-polonaise vers l’Ouest… il ne pouvait appuyer publiquement un tel accord à l’heure actuelle ». » (Oleg Shenine, Le rôle de J.V. Staline et du Parti Communiste (Bolchévik) de l’Union Soviétique dans la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945.

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                          • #14
                            Il y a encore des gens qui pensent que Staline était communiste

                            Staline c'est :

                            - au bas mot 20 millions de victimes (famine organisée comme en Ukraine en 36, diverses purges, collectivisation, déportation...)
                            - un parti purgé de tous ses cadres historiques (Boukharine, Rykov, Kamenev, Trotsky, Kirov, Toukatchevski...)
                            - le culte de la personnalité poussé à son extrême.
                            - Le pacte Molotov-Ribbentrop, jusqu'aux dernières semaines de juin 41, Staline a livré des matières premières et du blé à son allié Hitler en échange de la moitié de la Pologne.
                            - Une nullité stratégique : L'indécision militaire de Staline dans les premières semaines de la Guerre patriotique contre les allemands ont couté cher à l'URSS, sans compter que les cadres les plus compétents ( comme le maréchal Toukhatchevski) ont été exterminés durant les purges de 36 et 38 et remplacés par des apparatchiks aux ordres. C'est contraint et forcé que Staline a confié la direction des opérations militaires à Joukov.
                            - Une nullité intellectuelle. Lire le testament de Lenine !

                            Aujourd hui, il n'y guere qu'en Georgie (sa terre natale) où l'on admire encore ce criminel.
                            Ennemis et amis : Ils ont dit...

                            Discours de Stéphane Courtois (co-auteur du Livre noir du communisme) — Comment comprendre Staline, Académie des Sciences Morales et Politiques, séance du 24 février 2003 :

                            « Ces explications psychologisantes [de Khrouchtchev et Trotsky], si elles recèlent une part de vérité, reposent souvent sur des rumeurs qui s’avèrent aujourd’hui non fondées : cet homme aux nerfs d’acier n’a jamais tremblé, n’a connu aucun effondrement psychologique en juin 1941, et a pendant 35 ans travaillé 15 heures par jour. (...) dans la phase de fondation du système, de 1917 à 1953, c’est bien l’idéologie qui a commandé la conduite de Lénine puis de Staline. (…) on l’oublie trop, Staline était un authentique bolchevique élevé à l’école du léninisme. (…) Staline n’était donc pas l’obscur apparatchik décrit par Trotsky, mais l’un des collaborateurs directs de Lénine et parmi les plus appréciés pour son soutien sans faille au leader, son sens de la discipline, son sang-froid et sa fermeté de caractère exceptionnels, sa détermination et son absence totale de scrupules et de pitié dans l’action qui furent des atouts majeurs lors de la guerre civile de 1918-1920. (...) Staline a été le plus brillant homme de pouvoir du XXe siècle, celui qui sut le mieux mettre en adéquation ses moyens avec ses objectifs. Bien sûr, un tel système fondé sur la destruction de la propriété privée et l’économie administrée, sur la terreur et le mensonge, et enfin sur la négation de la personne humaine et la prétention à créer un « homme nouveau », relevait du délire, « construction intellectuelle pathologique sans liaison avec le monde réel, et qui s’accompagne d’une conviction absolue ». »

                            (Mon bon ami : crois à ce que tu voudras; Aux livres, aux médias, aux films ... à tout ce que tu voudras; calomnier : c'est trop facile; C'est ton droit; Chacun a son idéologie, ses livres et auteurs préférés; Je suis un "stalinien" convaincu et un grand admirateur des idées de Lénine et de Staline et de tous ceux qui ont combattu le capitalisme impérialiste et ses monstrueux crimes...)
                            Dernière modification par Elghifari, 24 novembre 2012, 06h30.

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                            • #15
                              C'est pas sûr, car en réalité lui et son état major savaient qu' Hitler allait attaquer l'URSS, certes il y avait une indécision, mais il semble qu'elle fonctionna à plein comme stratégie et tactique. C'était un jeu de chat et de la souris entre les deux personnages. Une rivalité sans précédent. Staline savait que les troupes allemandes allaient s'embourber en URSS et ils firent tout pour que cela puisse arriver. Au détour, ils sacrifièrent des millions de soldats soviétiques de manière tout à fait consciente, c'est un crime tout autant que le sacrifice de dizaines de millions de civiles. Jusqu'au dernier jour, Staline savait tout, il laissa ses armées dans la débâcle jusqu'à ce que le piège se referme sur Hitler, à Stalingrad et Koursk par exemple. Staline savait que l'URSS par ses étendues, son climat, allait être un défi insurmontable pour l'armée allemande, qui elle par contre a dû faire face aux erreurs (fatales) d'Hitler !
                              Staline et les pertes humaines soviétiques de la Seconde Guerre Mondiale Impérialiste

                              La bourgeoisie, ne reculant devant aucun mensonge quand elle cherche à faire croire que le camarade Staline n'accordait aucune valeur à la vie humaine, n'hésite pas à lui faire dire le contraire de ce qu'il a dit.

                              Il nous faut d'abord noter que la bourgeoisie estime les pertes humaines entre « 17 à 26 millions pour l’Union soviétique » (Encarta 2004 ; Le Bilan de la Seconde Guerre Mondiale.)

                              Face à cela, la bourgeoisie affirme donc que :
                              « Staline tente de minimiser la saignée humaine en reconnaissant seulement 7 millions de morts. » (Encarta 2004 ; Prix et conséquences de la Guerre en URSS.)

                              Y a-t-il ici un semblant de vérité ? Nullement ! Non seulement Staline reconnaissait que l'URSS avait subi des pertes bien plus lourdes, mais encore les mettait-il en avant pour rappeler aux impérialistes anglo-américains fauteurs de guerre le rôle de l'URSS dans la victoire contre le nazisme.

                              Ainsi, dans son « Interview au sujet du discours de M. Churchill à Fulton », en mars 1946 (soit moins d'un an après la fin de la guerre), Staline rappelait à Churchill que :

                              « Par suite de l'invasion allemande, l'Union Soviétique a perdu sans retour, dans les combats avec les Allemands, pendant l'occupation et par l'envoi d'hommes soviétiques dans les bagnes allemands, près de dix-sept millions de personnes. Autrement dit, les pertes de l'Union Soviétique dépassent de plusieurs fois celles de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis pris ensemble. Il est possible qu'en certains lieux on soit enclin à oublier ces pertes colossales du peuple soviétique, qui ont rendu possible la libération de l'Europe du joug hitlérien. Mais l'Union Soviétique ne peut oublier ces pertes. » (Joseph Staline, Oeuvres, Tome XVI (1941-1949), NBE, 1975, p.212-213.)

                              On voit encore une fois comment la bourgeoisie s'est « admirablement » assimilée la pratique des mensonges à la Goebbels !

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