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Des milliers de palestiniens tués depuis septembre 2000

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  • Des milliers de palestiniens tués depuis septembre 2000

    Le Cauchemard a commencé il y a longtemps et ne fait que durer. Selon un rapport palestinien Des milliers de palestiniens tués depuis septembre 2000 (entre autres, des enfants, des femmes....que des civiles.).
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    Deux semaines qu’Israël s’en est allée en guerre ouverte contre les Palestiniens et les Libanais. La suprématie israélienne dans la région est étalée depuis déjà plusieurs décennies. Au vu et au su du monde entier.

    La situation en Palestine est amère depuis bientôt un siècle. Et le braquage, ces jours-ci, des feux sur Ghaza et la Cisjordanie, dans la foulée d’un subit intérêt suscité notamment par la guerre en live se déroulant depuis deux semaines sur les territoires libanais, n’apporte rien de nouveau par rapport aux agressions continues contre les Palestiniens.

    Les deux dernières semaines, plus de cent Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes. Depuis le début de la seconde Intifadha, en septembre 2000, le nombre de morts, côté palestinien toujours, s’élève à des milliers.

    Selon un récent rapport établi par le Centre d’information palestinien, sur la période allant de la date susmentionnée à fin juin dernier, quelque 4 464 Palestiniens ont été tués, dont 826 enfants, par les balles israéliennes et presque autant (4 440) ont été blessés. Effarant.

    Toujours selon le dit rapport, partiellement repris hier par les agences de presse dont l’APS, le nombre de liquidations physiques est estimé à 455, le nombre de femmes tuées s’élève à 289, alors que celui des personnes décédées du fait du blocage au niveau des points de contrôle militaires est de 142, comme le précise le document.

    L’APS note aussi, sur la base du même rapport, que le nombre de personnes tuées parmi le personnel médical et de la Protection civile s’élève à 36. Le monde des médias (9 personnes tuées) et du mouvement sportif (220) ont également leurs lots de victimes. Quant aux prisonniers, ce rapport souligne que 9 800 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, dont 553 personnes avant l’Intifada d’Al-Aqsa et réparties sur plus de 30 prisons et centres de détention. Parmi eux, 1 599 étudiants dont 450 âgés de moins de 18 ans (444 garçons et 6 filles), note-t-on également.

    Toujours en ce qui concerne le cas des prisonniers, au cœur des propositions pour un cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens d’un côté et Libanais et Israéliens de l’autre, il y a lieu de relever, selon ce qu’a rapporté hier le journal palestinien Al Ayam, une proposition de la partie palestinienne sur ce volet de la crise. Le marché, selon ce journal repris par l’AFP, prévoit plusieurs phases dont la première serait la libération par le Hamas du soldat israélien fait prisonnier en le remettant à la partie égyptienne contre des garanties qu’Israël libère de son côté des prisonniers palestiniens ayant passé plus de 20 ans dans ses geôles. Interviendrait alors le retrait des forces israéliennes de la bande de Ghaza.A charge pour les Palestiniens de cesser le lancement de roquettes contre Israël à partir de Ghaza. Le Hamas n’aurait pas encore tranché cette question, précise-t-on. Car, jusqu’à hier encore, les tirs de roquettes continuaient de s’abattre sur des localités israéliennes. Trois groupes palestiniens revendiquent ces tirs. Entre autres le bras armé du Hamas et les Brigades des martyrs d’Al Aqsa (Fatah). La partie israélienne a fait état de cinq roquettes artisanales tirées à partir de Ghaza sur la région de Sderot (sud d’Israël), sans toutefois faire ni victime ni dégâts, comme le précisent les agences de presse.

    Ce n’est pas le même tempo lorsqu’ on scrute les retombées des attaques israéliennes contre les Palestiniens. Le rappel nous provient de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui vient de se déclarer accablée et horrifiée par l’ampleur des destructions dans la bande de Ghaza. «Je suis un peu horrifiée de suivre les traces de l’armée israélienne depuis une semaine presque chaque jour pour constater les destructions qu’elle a causées la veille ou quelques jours auparavant. Nous sommes assez accablés et bouleversés», a déclaré à ce propos la directrice de l’UNRWA, Karen Abou Zeïd, qui était accompagnée sur le site par le directeur des opérations de l’agence, John Ging.

    - La Tribune
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 24 juillet 2006, 10h59.
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