Il est estimé à 4 milliards de dollars et estconstitué principalement des actifs de Sonatrach (ressources et gestion)...
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Avec des réserves de change susceptibles d’atteindre 70 milliards de dollars au cours des prochains mois, l’Algérie dispose aujourd’hui d’un véritable pouvoir de négociation.
L’argent de l’État à l’étranger est principalement constitué des actifs de Sonatrach. Cette dernière est présente au Pérou dans l’exploitation des gisements de gaz de Camisea, en Espagne dans l’usine de polypropylène en partenariat avec la firme allemande Basf, dans le terminal de regazéification de Ferrol et des installations de cogénération en partenariat avec Cepsa en Espagne, dans le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie exploité par TMPC.
Sonatrach a également une flotte de méthaniers. Elle a pied également en Libye, en Tunisie et au Niger à travers des contrats d’exploration.
La compagnie pétrolière nationale détient également pour une valeur de plus de 1 milliard de dollars des participations dans les compagnies américaines Anadarko et Duck Energy.
Une partie est placée dans des fonds d’investissement internationaux. On estime les actifs de Sonatrach à l’étranger au total à plus de 3,5 milliards de dollars. Les banques algériennes détiennent également des participations à l’étranger.
La BEA est actionnaire dans les banques Ubaf implantée à Paris, BACB de Londres, la banque algéro-libyenne Bia implantée à Paris. La BNA détient à 100% la BACE implantée à Zurich. Le CPA a une participation dans la banque espagnole Aresbank. Il est présent avec la BNA, la Badr et la BEA dans une banque appelée Bamic.
On estime au total la valeur de ces actifs bancaires entre 500 et 600 millions de dollars. “Les banques BIA, Ubaf et la Bace ont joué un rôle important lorsque l’Algérie était boudée par la communauté bancaire internationale. C’est par le biais de ces banques que s’opérait la confirmation du papier algérien”, explique un spécialiste des questions financières.
Quant à la gestion, c’est une autre histoire. Si Sonatrach tente de fructifier cet argent à travers, notamment des placements dans des fonds d’investissement, une opacité entoure en revanche les opérations des filiales de ces banques publiques. Autrement dit, peu d’informations sont livrées sur les résultats de ces filiales.
Le modèle norvégien : plus de 250 milliards de dollars placés à l’étranger Mais le vrai problème, c’est plutôt l’utilisation des réserves de change. Faut-il suivre le modèle norvégien ? Ce pays a plus de 250 milliards de dollars placés à l’étranger destinés aux générations futures, fruit de la ponction sur les réserves de change en augmentation en raison de la flambée des prix du pétrole.
- Liberté
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Avec des réserves de change susceptibles d’atteindre 70 milliards de dollars au cours des prochains mois, l’Algérie dispose aujourd’hui d’un véritable pouvoir de négociation.
L’argent de l’État à l’étranger est principalement constitué des actifs de Sonatrach. Cette dernière est présente au Pérou dans l’exploitation des gisements de gaz de Camisea, en Espagne dans l’usine de polypropylène en partenariat avec la firme allemande Basf, dans le terminal de regazéification de Ferrol et des installations de cogénération en partenariat avec Cepsa en Espagne, dans le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie exploité par TMPC.
Sonatrach a également une flotte de méthaniers. Elle a pied également en Libye, en Tunisie et au Niger à travers des contrats d’exploration.
La compagnie pétrolière nationale détient également pour une valeur de plus de 1 milliard de dollars des participations dans les compagnies américaines Anadarko et Duck Energy.
Une partie est placée dans des fonds d’investissement internationaux. On estime les actifs de Sonatrach à l’étranger au total à plus de 3,5 milliards de dollars. Les banques algériennes détiennent également des participations à l’étranger.
La BEA est actionnaire dans les banques Ubaf implantée à Paris, BACB de Londres, la banque algéro-libyenne Bia implantée à Paris. La BNA détient à 100% la BACE implantée à Zurich. Le CPA a une participation dans la banque espagnole Aresbank. Il est présent avec la BNA, la Badr et la BEA dans une banque appelée Bamic.
On estime au total la valeur de ces actifs bancaires entre 500 et 600 millions de dollars. “Les banques BIA, Ubaf et la Bace ont joué un rôle important lorsque l’Algérie était boudée par la communauté bancaire internationale. C’est par le biais de ces banques que s’opérait la confirmation du papier algérien”, explique un spécialiste des questions financières.
Quant à la gestion, c’est une autre histoire. Si Sonatrach tente de fructifier cet argent à travers, notamment des placements dans des fonds d’investissement, une opacité entoure en revanche les opérations des filiales de ces banques publiques. Autrement dit, peu d’informations sont livrées sur les résultats de ces filiales.
Le modèle norvégien : plus de 250 milliards de dollars placés à l’étranger Mais le vrai problème, c’est plutôt l’utilisation des réserves de change. Faut-il suivre le modèle norvégien ? Ce pays a plus de 250 milliards de dollars placés à l’étranger destinés aux générations futures, fruit de la ponction sur les réserves de change en augmentation en raison de la flambée des prix du pétrole.
- Liberté
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