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Périscoop : Tout le monde se sucre

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  • Périscoop : Tout le monde se sucre

    Depuis le début de l’année, le sucre a perdu presque 20% de sa valeur sur les principales places boursières, alors qu’en Algérie, son prix est resté inchangé.

    Les services du ministère du Commerce n’ont même pas tenté d’éventuelles pressions sur les importateurs qui réalisent actuellement des marges inimaginables.

    le soir
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

  • #2
    y a-t-il un pilote dans l'avion ?
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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    • #3
      Les services du ministère du Commerce n’ont même pas tenté d’éventuelles pressions sur les importateurs qui réalisent actuellement des marges inimaginables.
      Ils savent qu'ils n'ont aucun poids devant les barons du sucre, de facto, ils les laissent se sucrer à leur guise. Le hic, quand les prix augmentent on nous raconte l'histoire de l'offre et de la demande, dans le cas contraire walou bouches cousues.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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      • #4
        Economie


        29 août 2012



        Inquiétudes sur les prix du sucre

        Mohamed Mounjid

        Les prix du sucre sur le marché mondial ont emprunté une courbe à la hausse depuis le mois de juin dernier. Source d’inquiétude et avec l’explosion des charges de compensation, cette flambée à l’international devrait exercer une pression haussière sur les prix nationaux.

        Déjà au terme du premier semestre de l’année en cours, les importations de sucre ont totalisé la somme de 2,8 milliards de dirhams, soit un bond de près de 17 %, selon l’Office des changes.

        Après la dernière hausse des prix des produits pétroliers effectuée au mois de juin dernier, les probabilités d’une autre augmentation touchant cette fois-ci le sucre se dessinent à l’horizon. Bien que le gouvernement Benkirane n’ait pas précisé exactement sur quels autres produits subventionnés devrait porter la réforme prévue de la Caisse de compensation, du moins sur le court terme. Le prix de la farine de blé tendre devrait rester intact étant donné que la sécurité alimentaire et la stabilité politique ne peuvent être remises en question. Reste donc le sucre où le périmètre de jeu est moins aventureux. Ce constat se confirme de jour en jour pour la simple raison que les prix du sucre sur le marché mondial ont emprunté une courbe à la hausse depuis le mois de juin.
        Prix sous tension

        En juillet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’indice FAO des prix du sucre frôlait les 324 points, soit une majoration mensuelle de 34 points. Les intempéries ayant touché les principaux pays exportateurs de sucre, tels le Brésil, premier exportateur mondial, l’Inde (2e) ou encore l’Australie (5e) devraient néanmoins exercer une pression haussière sur les cours mondiaux en lien avec l’accroissement du ratio stock sur la consommation, selon les experts. Sachant également que la campagne 2011/12 a démarré avec un niveau de stocks très bas.
        Et plus encore, les incertitudes sur la production en 2012/13 enflent. «Il en ressort une tendance générale de marché encore relativement incertaine», selon les analystes. Cette volatilité des cours mondiaux n’est pas sans impacter, à l’explosion, les charges de compensation. D’autant plus que le Maroc importe plus de 70 % de ses besoins. Déjà au terme du premier semestre de l’année en cours, les importations ont totalisé la somme de 2,8 milliards de dirhams, soit un bond de près de 17%, selon l’office des changes. En 2011, les subventions de sucre se sont élevées à plus de 5 milliards de dirhams au lieu de 3,3 milliards en 2010 et 2,5 milliards en 2009. Cette année, il faudrait s’attendre à plus de dépenses au vu du renchérissement des cours. La situation est telle que, de l’avis des économistes, le montant global des subventions devrait dépasser cette année les 65 milliards de dirhams (soit près de 3 % du PIB) contre 51,8 milliards DH en 2011. À elles seules, les deux factures céréalière et pétrolière devraient s’établir en 2012 à près de 50 milliards de dirhams.
        Une situation difficile à gérer

        Benkirane et ses troupes ont du pain sur la planche. Une situation peu enviable surtout que le gonflement des charges de compensation conjugué à l’amenuisement des réserves en devises limitent toute marge de manœuvre. Et de là, les promesses d’assainir aussi bien la vie politique que les finances publiques risquent certainement de s’envoler en éclats. Bon nombre d’économistes et d’analystes recommandent ainsi ne serait-ce que pour remédier à la situation de revoir à la baisse la fiscalité. Pour le cas du sucre, les taxes et les droits de douanes pèsent pour près de 2 milliards de dirhams. Ainsi, la subvention nette de taxes s’est établie à plus de 2,9 milliards de dirhams en 2011 contre 1,9 milliard en 2010 et 1,7 milliard en 2009. Par ailleurs et mis à part le sucre, les incertitudes toujours sur le chapitre des prix alimentaires sur la reprise des prix des huiles et matières grasses s’aggrave. « L’Indice FAO des prix des huiles/matières grasses s’est établi à 226 points en juillet, soit 5 points (ou 2 pour cent) de plus qu’en juin. Après deux mois de contraction, l’indice se maintient au-dessus de la moyenne historique, mais reste inférieur aux pics enregistrés en 2008 et en 2011», peut-on lire dans le dernier rapport de l’organisation mondiale. Cette reprise à la hausse voudrait-elle dire pour autant que les prix des huiles alimentaires au Maroc sont invitées elles aussi à flamber dans les mois à venir?





        la vitesse du progrès, la calorie du sucre, quelle énergie...


        Salam, merci...
        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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        • #5
          29 août 2012

          Les prix du sucre sur le marché mondial ont emprunté une courbe à la hausse depuis le mois de juin dernier. Source d’inquiétude et avec l’explosion des charges de compensation, cette flambée à l’international devrait exercer une pression haussière sur les prix nationaux.
          Cet article date de plus de 2 mois et, dans ce laps de temps les cours du sucre peuvent flamber, comme ils peuvent dégringoler, comme ils peuvent rester stables. Cela est dû à l'offre et la demande, que "je ne sais pas qui chez nous" ne respecte pas cette règle, en l'absence avérée d'un régulateur du marché, qui est l'état.
          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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          • #6
            ...

            Cet article date de plus de 2 mois et, dans ce laps de temps les cours du sucre peuvent flamber, comme ils peuvent dégringoler, comme ils peuvent rester stables. Cela est dû à l'offre et la demande, que "je ne sais pas qui chez nous" ne respecte pas cette règle, en l'absence avérée d'un régulateur du marché, qui est l'état.

            la vitesse du progrès, la calorie du sucre, quelle énergie...

            Salam, merci...
            ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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            • #7
              Il faut bien continuer à acheter la paix sociale !!

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              • #8
                Il faut bien continuer à acheter la paix sociale !!
                Comme d'hab t'as rien compris, ce sont les barons du sucre qui en profitent de la chûte des cours en maintenant les mêmes prix de vente, et non le peuple.
                D'après ton raisonnement, on croirait que ce sont ceux qui se sucrent, qui déclencheront la révolution.
                Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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