Une intervention pour reconquérir le Nord-Mali occupé par des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), se précise. Des dirigeants africains réunis à Abuja (Nigeria) ont chiffré dimanche les troupes qu'ils pourraient envoyer dans cette région. "Nous prévoyons 3300 soldats pour une durée d'un an", a annoncé le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l'issue du sommet.
«Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies (...). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso. Nous avons également des pays comme le Ghana (...), le Togo», a-t-il dit, citant des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le président ivoirien a également mentionné d'autres pays : «Le Tchad, également, pourrait participer». Alassane Ouattara a aussi précisé que des contacts ont été établis avec la Mauritanie et l'Afrique du Sud.
Le Conseil de sécurité a donné aux Africains un délai de quinze jours
Le président ivoirien a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre. Le 10 octobre, à l'initiative de François Hollande, le Conseil avait donné un délai de 45 jours aux pays ouest-africains pour qu'ils fournissent des «recommandations détaillées et praticables» en vue d'une intervention armée, notamment «un concept opérationnel», une liste de troupes et une évaluation des coûts.
Mardi, l'un des groupes islamistes armés qui occupent ce territoire, Ansar Dine, a rejeté solennellement «toute forme d'extrémisme et de terrorisme et s'engage à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée. Il avait appelé à un «dialogue politique» avec les autorités maliennes. Reste à ce groupe à prouver sa bonne foi. Si c'est le cas, l'intervention armée africaine dans le Nord-Mali ne devrait viser que les organisations islamistes «terroristes».
Le Parisien
«Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies (...). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso. Nous avons également des pays comme le Ghana (...), le Togo», a-t-il dit, citant des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le président ivoirien a également mentionné d'autres pays : «Le Tchad, également, pourrait participer». Alassane Ouattara a aussi précisé que des contacts ont été établis avec la Mauritanie et l'Afrique du Sud.
Le Conseil de sécurité a donné aux Africains un délai de quinze jours
Le président ivoirien a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre. Le 10 octobre, à l'initiative de François Hollande, le Conseil avait donné un délai de 45 jours aux pays ouest-africains pour qu'ils fournissent des «recommandations détaillées et praticables» en vue d'une intervention armée, notamment «un concept opérationnel», une liste de troupes et une évaluation des coûts.
Mardi, l'un des groupes islamistes armés qui occupent ce territoire, Ansar Dine, a rejeté solennellement «toute forme d'extrémisme et de terrorisme et s'engage à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée. Il avait appelé à un «dialogue politique» avec les autorités maliennes. Reste à ce groupe à prouver sa bonne foi. Si c'est le cas, l'intervention armée africaine dans le Nord-Mali ne devrait viser que les organisations islamistes «terroristes».
Le Parisien
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