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A fin septembre dernier, les flux nets des investissements directs étrangers (IDE) s’est établi à 17,8 milliards de DH contre 15,3 milliards à la même période de 2011. Soit une augmentation de 16%. La reprise se confirme donc après la baisse enregistrée entre 2007 et 2010.
Déjà le Maroc s’est démarqué par rapport aux pays de l’Afrique du Nord en réalisant la hausse record de 60% des flux en 2011 à 20 milliards de DH (voir édition du 6 juillet 2012). Certes, la performance est intervenue suite à l’explosion des dépenses qui ont atteint 21,8 milliards en 2010, mais le retour des flux s’accompagne cette fois-ci du renforcement de la dynamique de diversification sectorielle. Des secteurs stratégiques tels l’industrie, l’agroalimentaire, l’énergie et l’automobile, attirent de plus en plus les capitaux étrangers.
Le constat vient d’ailleurs d’être dressé par le tout récent rapport de l’Observatoire Anima-Mipo pour l’année 2011. «Cette année s’est caractérisée par une hausse record d’annonces de projets d’investissement». Selon l’observatoire, qui souligne l’exception marocaine au niveau du pourtour méditerranéen, à eux seuls, les services à l’entreprise se taillent 23 annonces de projets.
L’industrie automobile doit s’enrichir de 16 projets en 2012. Ceci, dans le sillage de l’usine Renault de Tanger. Mais la distribution et l’agroalimentaire ne sont pas en reste, relève l’observatoire. De plus, les annonces sont assez bien réparties dans le territoire. Casablanca, qui accaparait la quasi-totalité des IDE, ne capte que la moitié des projets. Concurrencée en cela par les provinces du Nord, Kénitra et la zone industrielle de Berrechid.
Par secteurs d’activités, les données de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) révèlent une montée en puissance du secteur industriel. A fin juin dernier, l’activité s’est hissée au second rang sur la liste des IDE sectoriels avec 25% du total à 800 millions de DH. Par rapport à l’immobilier qui continue d’occuper la 1re position, les investissements étrangers dans le secteur industriel ont marqué un bond de 35%. Cependant, l’immobilier a vu ses investissements reculer de 18% à 3,6 milliards de DH. Agroalimentaire, traitement des métaux, raffinage, industrie automobile, informatique, médicaments et composants électriques et électroniques, toutes ces activités ont enregistré une nette amélioration des IDE. Avec, toutefois, une percée de l’agroalimentaire qui a réalisé une hausse exponentielle de 1,35 milliard de DH au premier semestre 2012 contre seulement 110 millions de DH à la même période de l’année dernière. «C’est l’effet des stratégies agricoles et industrielles», constatent les analystes de l’AMDI. Même l’énergie, le commerce, et le secteur financier ne sont pas en reste. Les IDE qui leur sont adressés restent en effet sur un trend haussier (voir infographie). Et la tendance est promise encore à la hausse avec le retour des capitaux arabes. Ils représentent 36% des IDE à fin juin dernier. Et les Emirats Arabes Unis occupent désormais le deuxième rang après la France. Les Etats-Unis, placés à la 3e position, ont augmenté leurs placements dans le Royaume de 74% à plus d’un milliard de DH.
L'ECONOMISTE
Déjà le Maroc s’est démarqué par rapport aux pays de l’Afrique du Nord en réalisant la hausse record de 60% des flux en 2011 à 20 milliards de DH (voir édition du 6 juillet 2012). Certes, la performance est intervenue suite à l’explosion des dépenses qui ont atteint 21,8 milliards en 2010, mais le retour des flux s’accompagne cette fois-ci du renforcement de la dynamique de diversification sectorielle. Des secteurs stratégiques tels l’industrie, l’agroalimentaire, l’énergie et l’automobile, attirent de plus en plus les capitaux étrangers.
Le constat vient d’ailleurs d’être dressé par le tout récent rapport de l’Observatoire Anima-Mipo pour l’année 2011. «Cette année s’est caractérisée par une hausse record d’annonces de projets d’investissement». Selon l’observatoire, qui souligne l’exception marocaine au niveau du pourtour méditerranéen, à eux seuls, les services à l’entreprise se taillent 23 annonces de projets.
L’industrie automobile doit s’enrichir de 16 projets en 2012. Ceci, dans le sillage de l’usine Renault de Tanger. Mais la distribution et l’agroalimentaire ne sont pas en reste, relève l’observatoire. De plus, les annonces sont assez bien réparties dans le territoire. Casablanca, qui accaparait la quasi-totalité des IDE, ne capte que la moitié des projets. Concurrencée en cela par les provinces du Nord, Kénitra et la zone industrielle de Berrechid.
Par secteurs d’activités, les données de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) révèlent une montée en puissance du secteur industriel. A fin juin dernier, l’activité s’est hissée au second rang sur la liste des IDE sectoriels avec 25% du total à 800 millions de DH. Par rapport à l’immobilier qui continue d’occuper la 1re position, les investissements étrangers dans le secteur industriel ont marqué un bond de 35%. Cependant, l’immobilier a vu ses investissements reculer de 18% à 3,6 milliards de DH. Agroalimentaire, traitement des métaux, raffinage, industrie automobile, informatique, médicaments et composants électriques et électroniques, toutes ces activités ont enregistré une nette amélioration des IDE. Avec, toutefois, une percée de l’agroalimentaire qui a réalisé une hausse exponentielle de 1,35 milliard de DH au premier semestre 2012 contre seulement 110 millions de DH à la même période de l’année dernière. «C’est l’effet des stratégies agricoles et industrielles», constatent les analystes de l’AMDI. Même l’énergie, le commerce, et le secteur financier ne sont pas en reste. Les IDE qui leur sont adressés restent en effet sur un trend haussier (voir infographie). Et la tendance est promise encore à la hausse avec le retour des capitaux arabes. Ils représentent 36% des IDE à fin juin dernier. Et les Emirats Arabes Unis occupent désormais le deuxième rang après la France. Les Etats-Unis, placés à la 3e position, ont augmenté leurs placements dans le Royaume de 74% à plus d’un milliard de DH.
L'ECONOMISTE