Ali et Hussein deux jeunes de 18 et 19 ans, de père Libanais et de mère Québécoise. Ils se trouvaient au Liban pour des vacances au moment ou Israël a attaqué le Liban...Il ne veulent pas Quitter le Liban, mais combattre, c'est ce qu'ils ont affirmé a leur père...
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Hier matin, Mustapha Harb a reçu un coup de téléphone de ses deux fils. Ali et Hussein se trouvent au Liban depuis quelques semaines pour les vacances.
Le premier a 18 ans, le second 19. Leur père est venu s'établir à Montréal il y a 26 ans.
Il y a rencontré leur mère, une Québécoise «pure laine». Ali et Hussein sont donc nés et ont grandi à Ville-Saint-Laurent.
Au bout du fil, Mustapha Harb a entendu l'un de ses fils dire: «Papa, on ne rentre pas au Canada. On va se trouver des mitraillettes et faire la guerre aux soldats israéliens.»
Mais monsieur Harb, qu'avez vous dit? «Je leur ai dit que c'était une grosse décision et que ça leur appartenait.» Et vous n'avez pas peur de les perdre? «Non, je suis tellement fier d'eux», a-t-il dit les yeux brillants.
Mustapha Harb a une façon très personnelle de voir les choses. «Je sais qu'ils peuvent être tués au Liban. Je suis prêt à cela. Mais vous savez, ils pourraient mourir ici d'un accident.»
Ali et Hussein ne veulent pas faire partie du Hezbollah. Ils veulent être des miliciens libres. «Mes fils sont des hommes d'une grande dignité. Les Libanais ont une dignité au-dessus de tout.»
Mais monsieur Harb, comment vos fils ont-ils appris la guerre? Au Québec, on ne connaît pas ça. «Les enfants savent tout de la guerre», a-t-il ajouté en pointant trois enfants qui s'amusaient ensemble.
- Syberpress
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Hier matin, Mustapha Harb a reçu un coup de téléphone de ses deux fils. Ali et Hussein se trouvent au Liban depuis quelques semaines pour les vacances.
Le premier a 18 ans, le second 19. Leur père est venu s'établir à Montréal il y a 26 ans.
Il y a rencontré leur mère, une Québécoise «pure laine». Ali et Hussein sont donc nés et ont grandi à Ville-Saint-Laurent.
Au bout du fil, Mustapha Harb a entendu l'un de ses fils dire: «Papa, on ne rentre pas au Canada. On va se trouver des mitraillettes et faire la guerre aux soldats israéliens.»
Mais monsieur Harb, qu'avez vous dit? «Je leur ai dit que c'était une grosse décision et que ça leur appartenait.» Et vous n'avez pas peur de les perdre? «Non, je suis tellement fier d'eux», a-t-il dit les yeux brillants.
Mustapha Harb a une façon très personnelle de voir les choses. «Je sais qu'ils peuvent être tués au Liban. Je suis prêt à cela. Mais vous savez, ils pourraient mourir ici d'un accident.»
Ali et Hussein ne veulent pas faire partie du Hezbollah. Ils veulent être des miliciens libres. «Mes fils sont des hommes d'une grande dignité. Les Libanais ont une dignité au-dessus de tout.»
Mais monsieur Harb, comment vos fils ont-ils appris la guerre? Au Québec, on ne connaît pas ça. «Les enfants savent tout de la guerre», a-t-il ajouté en pointant trois enfants qui s'amusaient ensemble.
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