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La Tunisie dément l'existence de camps d'entraînement djihadistes

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  • La Tunisie dément l'existence de camps d'entraînement djihadistes

    Le ministre tunisien de l'Intérieur a démenti la semaine dernière de nouvelles informations concernant l'existence de camps d'entraînement djihadistes en Tunisie.

    "Les forces de sécurité intérieure, en collaboration avec l’armée nationale, sont en vigilance permanente pour protéger les frontières du pays et le prémunir contre tous les dangers qui pourraient menacer sa sécurité et sa stabilité", a fait savoir le ministère de l'Intérieur, le 30 octobre, dans un communiqué de presse démentant ces publications.

    Une semaine auparavant, le journal français Marianne avait publié un article affirmant que les islamistes " s’entraînent à la guerre sainte dans le nord et le sud de la Tunisie pour partir combattre en Syrie ou au Mali".

    "Deux camps d’entraînement djihadistes au moins sont connus : l’un dans le nord, dans la région de Tabarka, l’autre dans le sud, aux confins des trois frontières communes à la Tunisie, à la Libye et à l’Algérie, non loin de l’oasis libyenne de Ghadamès", a rapporté ce journal.

    Il cite également un diplomate européen affirmant que la Tunisie avait été avertie de l'existence de ces camps, mais qu'elle n'avait pas réagi.

    Selon Marianne, l'Algérie serait particulièrement inquiète de la menace djihadiste en Tunisie. Le journal a fait état du récent démantèlement d'un réseau djihadiste à Annaba, aux origines tunisiennes, ainsi que de la découverte de missiles sol-air libyens à Tebessa, qui auraient transité par la Tunisie.

    Le quotidien français Le Monde a également publié un reportage d'investigation sur le problème des extrémistes tunisiens, suggérant qu'ils menaçaient la sécurité et la stabilité, faisant du territoire tunisien un asile sûr pour les salafistes djihadistes. La chaîne française de télévision Canal+ a par ailleurs diffusé la semaine dernière un documentaire dans lequel elle se référait au mouvement djihadiste grandissant en Tunisie.

    Bassel Torjemen, spécialiste des groupes salafistes, a expliqué à Magharebia que le démenti apporté par le ministère tunisien de l'Intérieur n'avait pas convaincu les Européens.

    "La fréquence des incidents qui se déroulent en Tunisie, de la part d'un groupe considéré, selon les normes occidentales, comme terroriste, et l'incapacité des forces de sécurité à répondre à ces évènements, leur passage d'un rôle de défense à celui de l'auto-protection contre les attaques, renvoie une mauvaise image des services de sécurité, sur le territoire tunisien comme à l'international", a-t-il commenté.

    Et Torjemen d'ajouter : "Les succès obtenus par ces groupes terroristes dans l'attaque de postes de sécurité en cette période de transition reflètent la grave incapacité du ministère de l'Intérieur de prendre la décision de les affronter".

    Cet expert attribue cette incapacité à réagir aux menaces à la conviction d'Ennahda, selon laquelle ces salafistes peuvent être contrôlés par le dialogue. "Ils craignent également le fait que certains groupes salafistes ne passent à l'action militaire. Une telle transition est effrayante pour le ministre de l'Intérieur, qui ne veut pas être responsable d'un changement de cette ampleur", a-t-il ajouté.

    "Le risque aujourd'hui est très élevé et la possibilité que ces groupes possèdent des camps d'entraînement, ou qu'ils aient le potentiel pour former leurs membres à des opérations terroristes, peut aller bien au-delà de la capacité de suivi du ministère de l'Intérieur. En fait, les services de sécurité, qui contrôlaient et géraient la situation, se contentent aujourd'hui de frappes préventives, ne réagissant qu'au minimum pour se défendre".

    Mais les autorités ont pris des mesures pour agir contre les djihadistes liés à l'attentat mené contre le consulat américain à Benghazi. Deux ressortissants tunisiens ont été extradés depuis la Turquie, accusés d'être impliqués dans cette attaque. Les procureurs ont ainsi avancé leurs chefs d'accusation à l'encontre de l'un des suspects au mois d'octobre.

    Source: Magharebia

  • #2
    Depuis longtemps, on lit sur des sites que le gouvernement Ennahda laisse faire les Djihadistes agresser les artistes et les évènements culturels tunisiens, mais jusqu'à aller à cacher l'existence de "camps d'entraînements djihadistes", je n'en sais rien pour ma part... Peut être qu'il faut scruter les jours et semaines à venir pour voir plus clair...

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