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le dossier malien devoile les failles de la diplomatie algerienne

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  • le dossier malien devoile les failles de la diplomatie algerienne

    Comme pour le dossier libyen, la diplomatie algérienne ne sortira pas indemne de la question malienne. De position ambiguë en concessions, cette diplomatie finira par faire entrer l’Algérie dans un couloir où l’issue est incertaine.
    Comment expliquer qu’Alger, qui s’est, dès le début, distingué par un refus de toute intervention militaire directe au Nord‑Mali pour déloger les groupes armés affiliés à Al‑Qaïda, ait graduellement changé de position ? Car il s’agit bien d’un revirement de position. Alger a soutenu sans aucune hésitation la résolution du Conseil de sécurité donnant à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) un délai pour s’entendre sur un plan d’intervention de forces africaines au Nord-Mali.


    Les pays du champ marginalisés au profit de la Cédéao

    Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des questions africaines et maghrébines, a même qualifié cette résolution de « bon début ». Selon lui, le texte onusien prenait en compte deux préoccupations : l’intégrité « non négociable » du territoire malien et l’identification des menaces (terrorisme et trafic de drogue). Mais, M. Messahel n’a pas expliqué pourquoi le Conseil de sécurité a complètement ignoré les pays dits du champ, préférant s’adresser directement à la Cédéao.

    Les pays du champ sont le Niger, le Mali, la Mauritanie et l’Algérie. Depuis des mois, ils ont créé un état‑major militaire installé à Tamanrasset pour lutter contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers. Or, cet état‑major n’a rien fait depuis le début de la crise au Nord‑Mali. Pourquoi n’avoir pas utilisé la force dès le départ contre les groupes armés qui se sont emparés avec une incroyable rapidité des villes de Kidal, Tombouctou et Gao ?

    Après la conquête du Nord‑Mali par les groupes terroristes, Alger a timidement brandi la menace d’une utilisation de la force. Mais aucune opération concrète n’a été menée sur le terrain. Le Mouvement du djihad et de l’unité en Afrique de l’Ouest (Mujao) s’est même permis de perpétrer des attentats en territoire algérien (Tamanrasset et Ouargla) mettant à nu la faillite de la prévention sécuritaire et la perméabilité de nos frontières.

    Au‑delà des conditions obscures de la création du Mujao, un groupe qui n’a ciblé que l’Algérie dans ses actions, avec notamment le kidnapping de nos diplomates à Gao, il y a lieu de s’interroger sur l’utilité et l’efficacité de cette coordination opérationnelle entre les pays du champ. Une coordination restée figée dans les discours et les théories de salon. Résultat : l’initiative lui a vite échappé au profit de la Cédéao.


    Alger veut agir sans ses voisins maghrébins

    En cherchant à animer « les pays du champ » sans l’aide des ses voisins maghrébins, la diplomatie algérienne a raté plus qu’une marche. Si un consensus maghrébin s’était dégagé sur le refus d’une intervention militaire directe au Malil, son écho auprès de la communauté internationale aurait été plus grand.

    En faisant ressortir les vieux couscoussiers des différends avec Rabat, Alger a ouvert, inutilement, un autre front à un mauvais moment. La sagesse aurait voulu que les pays nord‑africains agissent ensemble contre les menaces sahéliennes au lieu de le faire en rangs dispersés.

    Indécis et portant une voix faible, Alger a fini par montrer toute la vulnérabilité d’une politique extérieure mal conduite depuis plusieurs années. Avec un président à la santé fragile et des militaires qui n’ont pas encore compris que la politique étrangère n’est plus celle des années 1970, Alger a facilité le chemin aux pressions internationales. Alger a reçu successivement Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine, Cathrine Ashton, représentante de l’Union européenne à la politique extérieure et Romano Prodi, représentant spécial de l’ONU au Sahel, venus exercer d’une manière ou d’une autre des pressions. Même si le langage était diplomatique, Hillary Clinton, qui a visité l’Algérie deux fois en moins d’une année, l’a clairement suggéré. Les trois responsables occidentaux ont fait des déclarations à Alger précisant l’objectif de leur venue.


    Silence de Bouteflika

    Le président Bouteflika a quant à lui gardé le silence. Rien. Aucune explication. Pas de commentaires. Pas de précisions. Pas de projections. Pas d’analyse. L’opinion algérienne est tenue dans l’ignorance, le flou. Bouteflika persiste, lui aussi, à penser que la politique extérieure se mène dans l’opacité totale, sans contrôle populaire, sans débat national. Sur ce plan, le Parlement a, lui aussi complètement failli.

    Après le sommet extraordinaire de la Cédéao à Abuja, auquel l’Algérie a assisté pour en cautionner les décisions, le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a fourni « une lecture ». Voici ce qu’il a déclaré à l’agence officielle APS : « L’Algérie a été invitée au sommet de la Cédéao, qui vient de s'achever à Abuja, et elle y a réaffirmé, par la voix du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, sa position bien connue. Nous retenons que ce sommet a confirmé que le dialogue reste l'option préférée dans la résolution de la crise politique au Mali et c'est la position que l'Algérie défend ».

    Qu’en est‑il du plan militaire portant sur le déploiement de 3 300 soldats pour une durée d'un an, donc aux frontières sud de l’Algérie ? Amar Belani n’a rien dit. Il a, par contre, ajouté :qu’« une sortie de crise par un dialogue à engager entre les autorités maliennes et les groupes de la rébellion au nord du Mali est tout à fait possible. La décantation qui s’opère actuellement au niveau de ces groupes rebelles permet d'envisager une solution politique viable respectant la souveraineté, l'unité et l’intégrité du Mali ».

    Quid des ʺnégociationsʺ avec Ansar Dine, menées notamment par Alger ? Ont‑elles échoué ? La diplomatie algérienne donne bel et bien l’impression au mieux, de naviguer à vue. Au pire, d’avoir raté le dernier train de nuit ! Où est passé le ministre des Affaires étrangères ? Pourquoi Mourad Medelci n’organise‑t‑il pas une conférence ouverte pour discuter des conséquences de l’intervention militaire au Nord Mali sur l’Algérie et sur les populations du sud du pays ?

    Devant ces hésitations, le président du Niger, dans un entretien au quotidien français Le Figaro (droite), n’a pas évité de conseiller à l’Algérie de… fermer ses frontières.

    TSA
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Devant ces hésitations, le président du Niger, dans un entretien au quotidien français Le Figaro (droite), n’a pas évité de conseiller à l’Algérie de… fermer ses frontières.
    en dehors des élucubrations tsaienne, plus de trois milles va-nu-pied de la cédécao formés par des pays comme la côte-d'ivoire sans armée depuis les évènements de 2010/2011, du sénégal sans sandales voir du nigéria dans une tourmente interne fait que ce président malien se met à fantasmer dans les colonnes du figaro et CONSEILLE même à l'algérie de bien fermer ses frontières....c'est même par une comédie ca c'est d'un dramatique absolu, j'ai hâte de les voir crier au secours dès leur arrivées au mali, pauvre afrique!
    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
    W.C

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    • #3
      bjr

      si quelqu'un connait la politique algérienne, qu'il nous explique pourquoi ce refus de l Algérie d intervenir.

      Je pense que c'était l'occasion de les exterminer une fois pour toute..

      On voit bien l'aide humanitaire de l'Algérie au mali.. Pourquoi ce refus, encore une fois, es-ce les otages qui les bloquent????

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      • #4
        Alger veut agir sans ses voisins maghrébins
        c'est malheureux de le dire, mais c'est la vérité, le régime algérien est le cancer du Maghreb :22:,le jours ou il disparaitra ,le Maghreb trouvera sa senté .

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        • #5
          Le président Bouteflika a quant à lui gardé le silence. Rien. Aucune explication. Pas de commentaires. Pas de précisions. Pas de projections. Pas d’analyse. L’opinion algérienne est tenue dans l’ignorance, le flou. Bouteflika persiste, lui aussi, à penser que la politique extérieure se mène dans l’opacité totale, sans contrôle populaire, sans débat national. Sur ce plan, le Parlement a, lui aussi complètement failli.
          TSA



          Aprés avoir été le "hochet " de Bouteflika (nommé ministre des AE à 26 ans)on peut considerer maintenant que les affaires étrangères sont son dentier....

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          • #6
            Citation"Si quelqu'un connait la politique algerienne, qu'il nous explique pourquoi ce refus d'intervenir"


            1)-L'Algerie considére que cette intervention serait une expédition punitive
            contre les touaregs dans leur ensemble.
            2)_Les troupes africaines chargées de cette mission sont mal entrainées,peut
            disciplinées.Il n'est pas exclus qu'ils commettent des exactions contre la
            population civile.
            3)-L'Algerie considere que c'est un probleme interne du Mali et que la
            constitution du pays interdise le déploiement des forces de l'anp en dehors des frontieres.
            L'auteur de cette article de tsa s'offusque de la position de l'Algerie façe a la déclaration du président nigerien.Il n'est pas sans ignorer que ce pays est dans la meme situation que son voisin malien.Lui aussi a une revanche a prendre contre ces touaregs du nord.Dommage que cette situation qui n'est pas un détail échappe au journaliste.Au final,rien n'est joué.le dernier mot revient au CS de l'ONU.Il est probable qu'il demande a ces pays de revoir leur copie....

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            • #7
              la
              constitution du pays interdise le déploiement des forces de l'anp en dehors des frontieres

              ------------------------------------------------------------------
              depuis quant on ne viole plus la constitution
              Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

              Gödel

              Commentaire


              • #8
                c'est malheureux de le dire, mais c'est la vérité, le régime algérien est le cancer du Maghreb :22:,le jours ou il disparaitra ,le Maghreb trouvera sa senté .
                Tu as raison .

                Mais il faudra qu'avant cette peste de régime marocain disparaisse:22:
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  la
                  constitution du pays interdise le déploiement des forces de l'anp en dehors des frontieres

                  ------------------------------------------------------------------
                  depuis quant on ne viole plus la constitution
                  C'est la seule et l'unique raison pour ne pas violer ce passage de la constitution.

                  Nos enfants ne vont pas mourrir en terre étrangére , pour le bénéfice de l'occident .

                  Il faut se le pénétrer une fois pour toute dans nos têtes .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                  Commentaire


                  • #10
                    en dehors des élucubrations tsaienne, plus de trois milles va-nu-pied de la cédécao formés par des pays comme la côte-d'ivoire sans armée depuis les évènements de 2010/2011, du sénégal sans sandales voir du nigéria dans une tourmente interne fait que ce président malien se met à fantasmer dans les colonnes du figaro et CONSEILLE même à l'algérie de bien fermer ses frontières....c'est même par une comédie ca c'est d'un dramatique absolu, j'ai hâte de les voir crier au secours dès leur arrivées au mali, pauvre afrique!
                    à défaut de voir l'Algérie intervenir militairement, les coalisés espèrent une participation active à la guerre en fermant ses frontières.
                    Le Président rappelle la condition essentielle pour que les combats ne s'enlisent pas. Ce qui vaut pour l'Algérie l'est pour les autres pays frontaliers du Mali, surtout ceux de l'Est. Les frontières non verrouillées verront les rebelles poursuivis se réfugier dans les pays voisins, pour revenir au combat dans des circonstances plus favorables.

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                    • #11
                      En fin de compte où comme dirait mon petit doigt, il faut se mefier
                      de l'eau qui dore et surtout ne pas leur faire confiance.

                      Pas plus tard qu'hier, sur une chaine française, on a montré un documentaire sur les afgans.

                      Après avoir décapité un citoyen qui avait pris une bière, ils ont joué au ballon avec sa tête.

                      Comment notre gouvernement puisse avoir le culot de discuter avec des gens pareils qui n'ont jamais évolué. C'était l'occasion de leur faire la même sentence.

                      Tu vas dire que notre gouvernement est aussi assassin ou presque que ces gens-là,

                      Pauvre Algérie.

                      Vive le peuple algérien.

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                      • #12
                        nourraja

                        c'est malheureux de le dire, mais c'est la vérité, le régime algérien est le cancer du Maghreb :22:,le jours ou il disparaitra ,le Maghreb trouvera sa senté .
                        Vous aussi vous trouverez aussi la santé le jour où les vieux pervers eurpéens cesseront de venir dans votre royaume tripoter vos enfants.

                        Commentaire


                        • #13
                          le dossier malien devoile les failles de la diplomatie algerienne

                          pourquoi ...il fallait attendre ce dossier pour s'en appercevoir..?

                          Commentaire


                          • #14
                            @ Hassa

                            que ce président malien se met à fantasmer dans les colonnes du figaro et CONSEILLE même à l'algérie de bien fermer ses frontières....

                            En fait c'est le président nigérien qui a fait cette déclaration .

                            Et il a rajouté que les groupes terroristes dans le nord mali, sont un danger d'abord pour l'Europe .

                            Et comme par hasard le président Français a dit exactement la même chose dans sa conférence de presse hier soir .
                            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                            Commentaire


                            • #15
                              y en a qui ne croient pas à la transmission de pensée et ben voila

                              Ils ont dit la même chose à des milliers de Km cela laisse rêveur.

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