L'inflation réduit non seulement le taux de croissance, mais également crée l'incertitude dans l'économie. Prenant en considération la nature dangereuse de l'inflation, les principales banques centrales du monde ont développé l'idée que la stabilité des prix est la fonction première de la politique monétaire, et que, plus précisément, les banques centrales visent à maintenir un taux d'inflation bas.
Ainsi, le maintien de la stabilité des prix est la responsabilité de chaque banque centrale… Une politique monétaire suffisamment restrictive sur une longue période peut réduire même les cas extrêmes d'inflation (dans «Irfan Hameed : L'Impact de la Politique Monétaire sur le Produit Intérieur Brut », Revue Interdisciplinaire de Recherche en Affaires, Vol. 3, N. 1 Mai 2011, p. 1354).
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« Le risque de flambée de l'inflation s'est accru, » constate, dans sa page 19, le rapport de consultation « Article IV » analysant la situation économique et financière de l'Algérie pour l'année 2011.
UN OURAGAN INFLATIONNISTE ANNONCE
Les fonctionnaires du FMI, sous le sigle duquel est publié ce rapport, ont estimé indispensable de recommander que : « Les autorités devraient faire preuve de la plus grande vigilance et envisager de resserrer précocement la politique monétaire pour éviter une matérialisation des pressions inflationnistes et une expansion trop rapide du crédit. »(p. 8)
Ce rapport, préparé-il faut le souligner- conjointement par le FMI et les autorités publiques algériennes, prouve s'il le fallait encore, que l'accélération de l'inflation que connait actuellement le pays était prévisible.
Ces autorités ont choisi d'en minimiser l'ampleur, tout en affirmant se tenir prêtes à prendre les mesures nécessaires pour contrôler, comme l »indique la citation suivante tirée de ce rapport :
« Les autorités restent vigilantes face aux pressions inflationnistes et considèrent que leur politique d'absorption des liquidités est totalement efficace.
Elles considèrent que l'augmentation importante des revenus des salariés (estimées suivant le FMI à 8 % du PIB hors hydrocarbures en 2011 et 7 % en 2012, nda). et des dépenses publiques n'a pas créé de pressions inflationnistes car les revenus supplémentaires ont été, pour l'essentiel, consacrés à l'achat de biens importés ou épargnés pour acquérir de l'immobilier. Elles n'en restent pas moins fermement déterminées à changer de cap si des pressions inflationnistes émergent. »
Ces autorités vont jusqu'à nier l'existence d'une menace d'inflation accélérée, car, selon elles, les augmentations de salaires devaient être résorbées soit par les achats de produits importés, soit par l'acquisition de logements que les bénéficiaires de ces revenus supplémentaires auraient effectués. Mais, en même temps, ces mêmes autorités ouvrent la porte à des interventions plus vigoureuses au cas où le risque d'inflation accélérée se concrétise.
DES DONNEES STATISTIQUES PEU FIABLES POUVANT CACHER UNE INFLATION REELLE PLUS FORTE
L'optimisme des autorités publiques a été démenti par la forte augmentation du taux d'inflation, qui a pratiquement doublé d'une année à l'autre, passant d'une moyenne annuelle de 4,5 pour cent en 2011 à 8,7 pour cent projetée pour l'année 2012. Et encore, comme l'indique le rapport conjoint cité abondamment ici : « on ne dispose pas de données sur les prix d'autres sortes d'actifs tels que l'immobilier. « (p. 8)
De plus, comme le laisse entendre ce dernier constat, les statistiques relatives à la détermination du taux d'inflation ne sont pas fiables au point où on pourrait considérer qu'elles reflèteraient de manière suffisamment précise la perte de valeur du dinar. Ce rapport constate, au-delà du problème du calcul de l'inflation, des faiblesses générales dans les instruments statistiques dont dispose l'Algérie, faiblesses qui empêchent une analyse solide de la situation économique du pays.
« Les statistiques de finances publiques, des comptes nationaux et des prix ont plusieurs lacunes qui en entravent l'analyse » (Annexe d'information p. 7), note le rapport du FMI, qui ajoute que :
« les principales lacunes des comptes nationaux sont notamment liées au caractère obsolète de l'année de référence utilisée pour estimer le PIB à prix constants, au long décalage qui précède la publication des données et à une application incomplète du Système de Comptabilité Nationale 1993. Le Département des statistiques a recommandé que la priorité soit donnée à l'établissement des données de PIB à prix constant (y compris pour les comptes trimestriels) et au changement de l'année de référence des données de PIB» (idem p. 7).
Ce que soulignent ces constatations, c'est que les données chiffrées disponibles ne permettent pas aux autorités qui les préparent ni d'affirmer que les taux d'inflation qu'elles publient correspondent à la réalité de l'évolution des prix, ni de suivre l'évolution globale de l'économie et de s'assurer que le Produit Intérieur Brut connait la croissance qu'on proclame officiellement ! Cette constatation est brutale, mais on ne peut accuser le FMI de mauvaises intentions politiques, d'autant plus que chacune des phrases, affirmations, et conclusions, de ce rapport a reçu l'approbation des autorités publiques algériennes.
UNE ECONOMIE EN ETAT D'OBESITE AVANCEE, ATTEINTE DE FIEVRE ET SOUS-PRODUCTIVE
Ces faiblesses statistiques et comptables ayant été signalées, il n'en demeure pas moins que les seules données disponibles tant sur le taux de croissance de l'économie algérienne que sur le taux d'inflation proviennent des autorités officielles, et que, si imparfaites soient-elles, elles reflètent une situation économique des plus inquiétantes.
En effet le taux de croissance du Produit Intérieur Brut, (PIB) qui exprime l'évolution de la valeur de la production nationale au fil des années, est loin d'être à la hauteur des efforts d'investissement consentis, qui atteignent une moyenne annuelle de 35 pour cent de ce PIB.
La croissance moyen a été de 2,74 pour cent au cours des années 2002 à 2011, et elle ne dépassera pas les 2,6 pour cent pour 2012(pour 2011, elle a été de 2,5 pour cent, c'est-à-dire un dixième de points de différence par rapport à 2012 !).
En contrepartie, le taux d'inflation a eu tendance à s'accélérer jusqu'à atteindre le record de 9,7 pour cent en moyenne pour les 9 premiers mois de cette année.
Globalement, le rapport du FMI décrit une économie en état d'obésité avancée, en surliquidité intérieure et extérieure, fiévreuse, sous-productive, arrivant à peine à se tenir sur ses jambes, et qui avance, comme essoufflée, titubante, à petits pas. La lecture de ce rapport, pourtant préparé conjointement avec ces autorités, ne semble pas les avoir inquiétés outre mesure, car elles n'ont pas changé d'un iota leur mode de gestion de l'économie.
EFFETS NOCIFS DE L'INFLATION SUR L'ECONOMIE
Le lien de cause à effet entre taux d'inflation élevé et faible croissance économique a été amplement étudié dans d'autres économies dont les données statistiques ne sont pas l'objet de contestation. Lorsque l'inflation est élevée, elle constitue un frein à la croissance économique, par des effets qui peuvent être rappelés ici en quelques alinéas :
- La perte de valeur de la monnaie nationale, reflétée par le taux d'inflation, conduit les particuliers à se protéger contre ce phénomène par la réduction de leur épargne et l'accroissement de leur consommation ; on l'a vu tout récemment avec la brusque augmentation des achats de véhicules automobiles par les fonctionnaires qui ont reçu des rappels de salaires ;
- Les investisseurs privés renoncent aux investissements productifs à long terme, dont ils ne peuvent établir les coûts avec précision, et se tournent vers la spéculation immobilière et foncière, les activités de distribution de biens et de production de services, ou les industries à forte liquidité, à forte intensité de capital et à fort contenu en devises pour ce qui est de l'équipement et de certaines matières premières, comme les industries agricoles et alimentaires ;
- Les seuls emplois créées en abondance sont les petits métiers de la distribution et du service, qui sont de plus en plus occupés par des diplômés sur qualifiés et dont les compétences acquises à l'université n'ont aucun usage dans leur vie professionnelle,
- L'inflation entraine la fuite clandestine de capitaux, que facilite un marché des devises désorganisé et opaque, aux dimensions inconnues, échappant totalement au circuit bancaire légal, et qui, bien qu'il soit frappé d'interdit, n'en est pas moins florissant ; ceux qui gagnent des dinars à en mettre plein les sacs-poubelles, veulent au plus vite se débarrasser d'une monnaie qui perd de sa valeur, même si on ne l'use pas ;
- Les importations sont favorisées au détriment du développement de la production nationale, car les importateurs peuvent ramasser des bénéfices immenses en jouant du fait que la valeur de la monnaie nationale, exprimée en devises étrangères, s'ajuste avec un certain retard à sa perte de valeur sur le marché national ;
- D'autre part, l'évolution du taux de change officiel du dinar par rapport aux monnaies étrangères-taux de change administré, c'est-à-dire non soumis à l'automatisme de son alignement sur la base de l'équilibre entre son offre et sa demande sur les marchés internationaux, ou sur sa perte de valeur telle qu'exprimée par l'inflation intérieure-pour tenir compte du différentiel de taux d'inflation entre l'Algérie et les principaux partenaires économiques étrangers, s'effectue avec un certain retard, ce qui conduit à sa surévaluation, et à donc la perte de compétitivité internationale des produits algériens hors hydrocarbures et à l'encouragement de l'importation comme à la pénalisation de la production nationale, si bonne soit-elle ;
- Les revendications sociales liées à la perte du pouvoir d'achat de la monnaie locale, et les arrêts de travail de toutes formes qu'elles provoquent, conduisent à un affaiblissement de la productivité du travail et donc contribuent à réduire encore plus le taux de croissance économique du pays, et à accentuer les maux sociaux du pays.
- De plus, l'inflation maintient le désordre dans les circuits de distribution, car elle pousse au stockage des produits de grande consommation, à une création artificielle de pénurie qui contribue à accentuer cette inflation et elle encourage la spéculation.
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Ainsi, le maintien de la stabilité des prix est la responsabilité de chaque banque centrale… Une politique monétaire suffisamment restrictive sur une longue période peut réduire même les cas extrêmes d'inflation (dans «Irfan Hameed : L'Impact de la Politique Monétaire sur le Produit Intérieur Brut », Revue Interdisciplinaire de Recherche en Affaires, Vol. 3, N. 1 Mai 2011, p. 1354).
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« Le risque de flambée de l'inflation s'est accru, » constate, dans sa page 19, le rapport de consultation « Article IV » analysant la situation économique et financière de l'Algérie pour l'année 2011.
UN OURAGAN INFLATIONNISTE ANNONCE
Les fonctionnaires du FMI, sous le sigle duquel est publié ce rapport, ont estimé indispensable de recommander que : « Les autorités devraient faire preuve de la plus grande vigilance et envisager de resserrer précocement la politique monétaire pour éviter une matérialisation des pressions inflationnistes et une expansion trop rapide du crédit. »(p. 8)
Ce rapport, préparé-il faut le souligner- conjointement par le FMI et les autorités publiques algériennes, prouve s'il le fallait encore, que l'accélération de l'inflation que connait actuellement le pays était prévisible.
Ces autorités ont choisi d'en minimiser l'ampleur, tout en affirmant se tenir prêtes à prendre les mesures nécessaires pour contrôler, comme l »indique la citation suivante tirée de ce rapport :
« Les autorités restent vigilantes face aux pressions inflationnistes et considèrent que leur politique d'absorption des liquidités est totalement efficace.
Elles considèrent que l'augmentation importante des revenus des salariés (estimées suivant le FMI à 8 % du PIB hors hydrocarbures en 2011 et 7 % en 2012, nda). et des dépenses publiques n'a pas créé de pressions inflationnistes car les revenus supplémentaires ont été, pour l'essentiel, consacrés à l'achat de biens importés ou épargnés pour acquérir de l'immobilier. Elles n'en restent pas moins fermement déterminées à changer de cap si des pressions inflationnistes émergent. »
Ces autorités vont jusqu'à nier l'existence d'une menace d'inflation accélérée, car, selon elles, les augmentations de salaires devaient être résorbées soit par les achats de produits importés, soit par l'acquisition de logements que les bénéficiaires de ces revenus supplémentaires auraient effectués. Mais, en même temps, ces mêmes autorités ouvrent la porte à des interventions plus vigoureuses au cas où le risque d'inflation accélérée se concrétise.
DES DONNEES STATISTIQUES PEU FIABLES POUVANT CACHER UNE INFLATION REELLE PLUS FORTE
L'optimisme des autorités publiques a été démenti par la forte augmentation du taux d'inflation, qui a pratiquement doublé d'une année à l'autre, passant d'une moyenne annuelle de 4,5 pour cent en 2011 à 8,7 pour cent projetée pour l'année 2012. Et encore, comme l'indique le rapport conjoint cité abondamment ici : « on ne dispose pas de données sur les prix d'autres sortes d'actifs tels que l'immobilier. « (p. 8)
De plus, comme le laisse entendre ce dernier constat, les statistiques relatives à la détermination du taux d'inflation ne sont pas fiables au point où on pourrait considérer qu'elles reflèteraient de manière suffisamment précise la perte de valeur du dinar. Ce rapport constate, au-delà du problème du calcul de l'inflation, des faiblesses générales dans les instruments statistiques dont dispose l'Algérie, faiblesses qui empêchent une analyse solide de la situation économique du pays.
« Les statistiques de finances publiques, des comptes nationaux et des prix ont plusieurs lacunes qui en entravent l'analyse » (Annexe d'information p. 7), note le rapport du FMI, qui ajoute que :
« les principales lacunes des comptes nationaux sont notamment liées au caractère obsolète de l'année de référence utilisée pour estimer le PIB à prix constants, au long décalage qui précède la publication des données et à une application incomplète du Système de Comptabilité Nationale 1993. Le Département des statistiques a recommandé que la priorité soit donnée à l'établissement des données de PIB à prix constant (y compris pour les comptes trimestriels) et au changement de l'année de référence des données de PIB» (idem p. 7).
Ce que soulignent ces constatations, c'est que les données chiffrées disponibles ne permettent pas aux autorités qui les préparent ni d'affirmer que les taux d'inflation qu'elles publient correspondent à la réalité de l'évolution des prix, ni de suivre l'évolution globale de l'économie et de s'assurer que le Produit Intérieur Brut connait la croissance qu'on proclame officiellement ! Cette constatation est brutale, mais on ne peut accuser le FMI de mauvaises intentions politiques, d'autant plus que chacune des phrases, affirmations, et conclusions, de ce rapport a reçu l'approbation des autorités publiques algériennes.
UNE ECONOMIE EN ETAT D'OBESITE AVANCEE, ATTEINTE DE FIEVRE ET SOUS-PRODUCTIVE
Ces faiblesses statistiques et comptables ayant été signalées, il n'en demeure pas moins que les seules données disponibles tant sur le taux de croissance de l'économie algérienne que sur le taux d'inflation proviennent des autorités officielles, et que, si imparfaites soient-elles, elles reflètent une situation économique des plus inquiétantes.
En effet le taux de croissance du Produit Intérieur Brut, (PIB) qui exprime l'évolution de la valeur de la production nationale au fil des années, est loin d'être à la hauteur des efforts d'investissement consentis, qui atteignent une moyenne annuelle de 35 pour cent de ce PIB.
La croissance moyen a été de 2,74 pour cent au cours des années 2002 à 2011, et elle ne dépassera pas les 2,6 pour cent pour 2012(pour 2011, elle a été de 2,5 pour cent, c'est-à-dire un dixième de points de différence par rapport à 2012 !).
En contrepartie, le taux d'inflation a eu tendance à s'accélérer jusqu'à atteindre le record de 9,7 pour cent en moyenne pour les 9 premiers mois de cette année.
Globalement, le rapport du FMI décrit une économie en état d'obésité avancée, en surliquidité intérieure et extérieure, fiévreuse, sous-productive, arrivant à peine à se tenir sur ses jambes, et qui avance, comme essoufflée, titubante, à petits pas. La lecture de ce rapport, pourtant préparé conjointement avec ces autorités, ne semble pas les avoir inquiétés outre mesure, car elles n'ont pas changé d'un iota leur mode de gestion de l'économie.
EFFETS NOCIFS DE L'INFLATION SUR L'ECONOMIE
Le lien de cause à effet entre taux d'inflation élevé et faible croissance économique a été amplement étudié dans d'autres économies dont les données statistiques ne sont pas l'objet de contestation. Lorsque l'inflation est élevée, elle constitue un frein à la croissance économique, par des effets qui peuvent être rappelés ici en quelques alinéas :
- La perte de valeur de la monnaie nationale, reflétée par le taux d'inflation, conduit les particuliers à se protéger contre ce phénomène par la réduction de leur épargne et l'accroissement de leur consommation ; on l'a vu tout récemment avec la brusque augmentation des achats de véhicules automobiles par les fonctionnaires qui ont reçu des rappels de salaires ;
- Les investisseurs privés renoncent aux investissements productifs à long terme, dont ils ne peuvent établir les coûts avec précision, et se tournent vers la spéculation immobilière et foncière, les activités de distribution de biens et de production de services, ou les industries à forte liquidité, à forte intensité de capital et à fort contenu en devises pour ce qui est de l'équipement et de certaines matières premières, comme les industries agricoles et alimentaires ;
- Les seuls emplois créées en abondance sont les petits métiers de la distribution et du service, qui sont de plus en plus occupés par des diplômés sur qualifiés et dont les compétences acquises à l'université n'ont aucun usage dans leur vie professionnelle,
- L'inflation entraine la fuite clandestine de capitaux, que facilite un marché des devises désorganisé et opaque, aux dimensions inconnues, échappant totalement au circuit bancaire légal, et qui, bien qu'il soit frappé d'interdit, n'en est pas moins florissant ; ceux qui gagnent des dinars à en mettre plein les sacs-poubelles, veulent au plus vite se débarrasser d'une monnaie qui perd de sa valeur, même si on ne l'use pas ;
- Les importations sont favorisées au détriment du développement de la production nationale, car les importateurs peuvent ramasser des bénéfices immenses en jouant du fait que la valeur de la monnaie nationale, exprimée en devises étrangères, s'ajuste avec un certain retard à sa perte de valeur sur le marché national ;
- D'autre part, l'évolution du taux de change officiel du dinar par rapport aux monnaies étrangères-taux de change administré, c'est-à-dire non soumis à l'automatisme de son alignement sur la base de l'équilibre entre son offre et sa demande sur les marchés internationaux, ou sur sa perte de valeur telle qu'exprimée par l'inflation intérieure-pour tenir compte du différentiel de taux d'inflation entre l'Algérie et les principaux partenaires économiques étrangers, s'effectue avec un certain retard, ce qui conduit à sa surévaluation, et à donc la perte de compétitivité internationale des produits algériens hors hydrocarbures et à l'encouragement de l'importation comme à la pénalisation de la production nationale, si bonne soit-elle ;
- Les revendications sociales liées à la perte du pouvoir d'achat de la monnaie locale, et les arrêts de travail de toutes formes qu'elles provoquent, conduisent à un affaiblissement de la productivité du travail et donc contribuent à réduire encore plus le taux de croissance économique du pays, et à accentuer les maux sociaux du pays.
- De plus, l'inflation maintient le désordre dans les circuits de distribution, car elle pousse au stockage des produits de grande consommation, à une création artificielle de pénurie qui contribue à accentuer cette inflation et elle encourage la spéculation.
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