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Hassan Nasrallah, secrétaire général du mouvement de la résistance libanaise, le Hezbollah, fait le point sur les menaces israéliennes et les capacités de la résistance face à l’ occupant ,et à sa fuite en avant.
"Israël se trouve actuellement dans l’impasse ne pouvant ni imposer la paix, selon ses conditions, ni faire la guerre non plus". Discours du 16 février 2010.
Après avoir renouvelé ses condoléances et félicitations aux martyrs, Nasrallah souligne :
"Actuellement, et face aux derniers défis, plusieurs questions sont posées. Hélas, nous devons chaque fois reposer les mêmes questions, car certains ne veulent pas tirer les leçons de notre expériences ni celles des autres expériences historiques dans le monde. Et nous voilà de nouveau évoquer de nouveau les choix et les moyens historiques dans le monde.
Est-ce que les promesses américaines peuvent protéger le Liban ? Si Biden et Barack nous promettent de protéger le Liban, est-ce qu’ils sont vraiment capables de le faire ?
Ils n’ont pas pu stopper la colonisation, (dans les territoires palestiniens occupés) ni imposer l’application des résolutions internationales. Est-ce que les résolutions internationales ont protégé le Liban depuis 60 ans ? La Communauté internationale peut-elle le faire, alors qu’elle ne s’intéresse qu’aux intérêts des grandes puissances ? Est-ce que nous pouvons protéger le Liban si on proclame sa neutralité ? Est-ce que ceci met fin aux convoitises israéliennes, et ses ambitions dans nos terres et notre eau ?
De plus, Lieberman et les responsables israéliens annoncent qu’il n’est désormais plus possible d’accepter le principe de la paix en contrepartie de la terre, et qu’ils ne libèreront plus aucun prisonnier. Nous sommes tous concernés par ces propos, les Palestiniens et les Libanais. Il dit qu’il n’y aura point de retour des réfugiés en Palestine occupée.
Ce qui est étrange c’est qu’au Liban nous discutons même les évidences. Dans toutes les sociétés il y a toujours des lois et des principes. Partout on dit que seule la force peut protéger les hommes, que les faibles n’ont pas de place, que seuls les forts peuvent réaliser leurs objectifs. Est-ce que le Liban peut être fort ? Oui, et c’est ce que nous avons prouvé. Il est aujourd’hui plus fort que jamais. Nous avons une formule créative. Certains nous disent que cette formule n’existe nulle part. Bon, mais vous dites que le Liban est unique en son genre ! Cette formule de force qui regroupe le peuple, la résistance et l’armée a prouvé son efficacité. Si quelqu’un présente à la table du dialogue d’autres formules pour faire face à tous les défis, nous demanderons aux experts militaires de trancher et de choisir l’option convenable.
Sur le plan interne, je dois saluer les positions officielles du chef de l’Etat, du chef du gouvernement, du président du parlement, du commandant de l’armée, et des autres hauts responsables et dirigeants de partis libanais qui rejettent les menaces et affirment l’unité du Liban face aux défis. De même, j’apprécie fort les positions du président de la République et du chef du gouvernement qui insistent sur ce point dans leurs multiples périples. Or, certaines parties au Liban parlent des prétextes. Elles disent : “Nous rejetons les menaces israéliennes mais il ne faut pas présenter d’alibi à “Israël”. Ces propos sont faux, Israël n’a pas besoin de prétextes pour attaquer n’importe quel pays. Il en est ainsi depuis1948, Israël n’a pas besoin d’alibis. Il peut par exemple commanditer un assassinat manqué quelque part, en imputer la responsabilité au Hezbollah, à la Syrie ou au Hamas pour les agresser ensuite.
Certaines parties imputent à la résistance toute responsabilité de confrontation. Nous sommes prêts à débattre de cette idée, pour démontrer sa fausseté.
Or, une pensée plus dangereuse commence à faire son chemin dans quelques cercles restreints. Elle met en question l’existence de cette résistance. Elle considère que le simple fait que la résistance existe, même si elle ne fait rien, constitue un prétexte suffisant pour pousser Israël à agresser le Liban. Ces propos sont très dangereux parce qu’ils justifient toute attaque israélienne dans l’avenir, même sans que la résistance ne présente aucun prétexte. Mêmes les Israéliens dans leur ensemble ne prônent pas cette thèse, et disent que ce fait ne suffit pas à lui seul pour mener une agression contre le Liban. Il semble que ceux qui la prônent sont mécontents du calme qui règne à la frontière, et donc, ne trouvent pas d’alibi pour attaquer le Hezbollah. Ils recourent à la condamnation de l’existence de la résistance. Ce sont des propos très dangereux car il se peut qu’ils soient un appel à la guerre ?
Nous sommes dans une situation similaire à celle de 1982. Certains sont déçus car leurs espoirs se sont évaporés dernièrement et ils estiment peut-être qu’ils ne seront sauvés qu’à travers une nouvelle guerre israélienne contre le Liban. Quelle est donc la position de l’Etat ? Va-t-il garder le silence face à ceux qui justifie à Israël son agression contre le Liban ?
Sur le plan israélien, la situation stratégique d’Israël depuis son double échec dans ses deux guerres contre le Liban et Gaza, est la suivante : Pour nous, Israël se trouve dans l’impasse ; il est incapable d’imposer la paix selon ses propres conditions, ni faire la guerre. Il ne peut obtenir une paix sans restituer le Golan à la Syrie, les hameaux de Chébaa et les collines de Kfar Chouba (au Liban ndlr), sans oublier les territoires palestiniens.
Est-ce que les Israéliens sont capables d’imposer aux peuples et aux pays arabes une paix sans restituer les terres dont AlQuds et permettre le retour des réfugiés ? Et ce le cas, avec tout notre respect pour l’Initiative arabe ?
Tout ce que nous voyons après la guerre de 2006 et celle de Gaza, comme les exercices et les manoeuvres militaires est quelque chose de naturel, pour pallier à l’échec cuisant qu’ils ont essuyé ; Eux-mêmes ont reconnu que la résistance est désormais plus forte. Ehud Olmert a en personne reconnu son échec dans la guerre de Gaza, parce que l’objectif était selon lui d’éliminer le Hamas, mais il n’a pas réussi à le faire. Israël ne peut faire la guerre à l’Iran, ni à la Syrie ni au Liban, sans garantir sa victoire au préalable. Si Israël veut aller en guerre, il y a une condition indispensable, celle de garantir une victoire catégorique, sure et certaine. Une victoire probable n’est certes plus suffisante.
Je ne sous-estime pas les capacités israéliennes, mais nous sommes forts à tel point qu’Israël ne peut plus nous attaquer. Ni l’armée israélienne, ni tous les Israéliens ne peuvent supporter de nouvelle défaite, parce que ceci signifie le début de leur fin. Je prétends être de ceux qui ont été les premiers à suivre les nouvelles, les analyses et les congrès sécuritaires et militaires israéliens. Tous sont unanimes pour dire qu’Israël ne peut plus faire de guerre sans avoir de garantie sur ses conséquences.
Pour nous, les Israéliens ne peuvent pas mener de nouvelle guerre, ils sont en train de rechercher de nouvelles armes, mènent des exercices, et souffrent toujours de problèmes de recrutement.
Je vais vous dire, et je m’adresse aux Israéliens aussi, ceux dont les dirigeants ne cessent de tromper : le dôme d’acier relève plus de la fiction que de la réalité, il coûte très cher et son efficacité est très limitée. Les Israéliens ont besoin de temps pour régler les problèmes militaires. Mais en même temps, ils oeuvrent pour contrarier les préparatifs militaires de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et des organisations de résistance palestiniennes.
Comment oeuvrent-ils ?
Premièrement en brandissant la menace de guerre : si vous faites ceci, si vous faites cela, la guerre sera déclenchée... si vous livrez telle arme au Hezbollah... Ils intimident aussi bien la Syrie que l’Iran et le gouvernement libanais. Le but étant de les empêcher d’améliorer leurs performances militaires.
Deuxièmement, ils ont recours aux opérations sécuritaires, en tuant les dirigeants responsables des préparatifs de guerre, à l’instar de Hajj Imad, et de hajj Mabhouh...
Troisièmement, ils tentent de semer la discorde et la zizanie. L’obstacle essentiel face à la réconciliation inter-palestinienne est Israël, et toute partie arabe qui torpille cette réconciliation sert les intérêts d’Israël et est impliqué avec lui. Au Liban, les tentatives de zizanie n’ont pas cessé. Pourquoi Libermann (le chef de la diplomatie israélien, ndlr) dit-il alors que c’est le Hezbollah qui est derrière l’assassinat de l’ancien Premier ministre le martyr Rafic Hariri. Cette version a été lancée par Der Spiegel et a été reprise par le Monde dernièrement.
La particularité de Liebermann est qu’il sort ce qu’il a dans le ventre. C’est un point important, pour que l’on sache comment les Israéliens réfléchissent. C’est pourquoi nous devons considérer ce genre de menaces comme étant plus une guerre psychologique menée contre le peuple et le gouvernement libanais, tout en voulant entraver les efforts de la résistance dans son perfectionnement militaire. Elles permettent aussi de rehausser le moral de la société israélienne, en persuadant les gens que l’armée israélienne est prête à l’attaque...
Or en analysant les propos des responsables israéliens, nous constatons que 75% de ces déclarations sont au conditionnel : si la résistance fait ceci, nous ferons cela et nous détruirons Ce qui donne l’impression qu’ils ont peur. Ceci constitue un acquis politique de taille.
Au début du conflit, c’est Israël qui menaçait en premier. Aujourd’hui Israël qui a peur dit : "si vous faites ceci nous frapperons".
Deuxièmement, au cas où ces menaces visent à préparer la guerre, qui n’est certes pas pour bientôt, comment devrions nous faire pour l’affronter ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du mouvement de la résistance libanaise, le Hezbollah, fait le point sur les menaces israéliennes et les capacités de la résistance face à l’ occupant ,et à sa fuite en avant.
"Israël se trouve actuellement dans l’impasse ne pouvant ni imposer la paix, selon ses conditions, ni faire la guerre non plus". Discours du 16 février 2010.
Après avoir renouvelé ses condoléances et félicitations aux martyrs, Nasrallah souligne :
"Actuellement, et face aux derniers défis, plusieurs questions sont posées. Hélas, nous devons chaque fois reposer les mêmes questions, car certains ne veulent pas tirer les leçons de notre expériences ni celles des autres expériences historiques dans le monde. Et nous voilà de nouveau évoquer de nouveau les choix et les moyens historiques dans le monde.
Est-ce que les promesses américaines peuvent protéger le Liban ? Si Biden et Barack nous promettent de protéger le Liban, est-ce qu’ils sont vraiment capables de le faire ?
Ils n’ont pas pu stopper la colonisation, (dans les territoires palestiniens occupés) ni imposer l’application des résolutions internationales. Est-ce que les résolutions internationales ont protégé le Liban depuis 60 ans ? La Communauté internationale peut-elle le faire, alors qu’elle ne s’intéresse qu’aux intérêts des grandes puissances ? Est-ce que nous pouvons protéger le Liban si on proclame sa neutralité ? Est-ce que ceci met fin aux convoitises israéliennes, et ses ambitions dans nos terres et notre eau ?
De plus, Lieberman et les responsables israéliens annoncent qu’il n’est désormais plus possible d’accepter le principe de la paix en contrepartie de la terre, et qu’ils ne libèreront plus aucun prisonnier. Nous sommes tous concernés par ces propos, les Palestiniens et les Libanais. Il dit qu’il n’y aura point de retour des réfugiés en Palestine occupée.
Ce qui est étrange c’est qu’au Liban nous discutons même les évidences. Dans toutes les sociétés il y a toujours des lois et des principes. Partout on dit que seule la force peut protéger les hommes, que les faibles n’ont pas de place, que seuls les forts peuvent réaliser leurs objectifs. Est-ce que le Liban peut être fort ? Oui, et c’est ce que nous avons prouvé. Il est aujourd’hui plus fort que jamais. Nous avons une formule créative. Certains nous disent que cette formule n’existe nulle part. Bon, mais vous dites que le Liban est unique en son genre ! Cette formule de force qui regroupe le peuple, la résistance et l’armée a prouvé son efficacité. Si quelqu’un présente à la table du dialogue d’autres formules pour faire face à tous les défis, nous demanderons aux experts militaires de trancher et de choisir l’option convenable.
Sur le plan interne, je dois saluer les positions officielles du chef de l’Etat, du chef du gouvernement, du président du parlement, du commandant de l’armée, et des autres hauts responsables et dirigeants de partis libanais qui rejettent les menaces et affirment l’unité du Liban face aux défis. De même, j’apprécie fort les positions du président de la République et du chef du gouvernement qui insistent sur ce point dans leurs multiples périples. Or, certaines parties au Liban parlent des prétextes. Elles disent : “Nous rejetons les menaces israéliennes mais il ne faut pas présenter d’alibi à “Israël”. Ces propos sont faux, Israël n’a pas besoin de prétextes pour attaquer n’importe quel pays. Il en est ainsi depuis1948, Israël n’a pas besoin d’alibis. Il peut par exemple commanditer un assassinat manqué quelque part, en imputer la responsabilité au Hezbollah, à la Syrie ou au Hamas pour les agresser ensuite.
Certaines parties imputent à la résistance toute responsabilité de confrontation. Nous sommes prêts à débattre de cette idée, pour démontrer sa fausseté.
Or, une pensée plus dangereuse commence à faire son chemin dans quelques cercles restreints. Elle met en question l’existence de cette résistance. Elle considère que le simple fait que la résistance existe, même si elle ne fait rien, constitue un prétexte suffisant pour pousser Israël à agresser le Liban. Ces propos sont très dangereux parce qu’ils justifient toute attaque israélienne dans l’avenir, même sans que la résistance ne présente aucun prétexte. Mêmes les Israéliens dans leur ensemble ne prônent pas cette thèse, et disent que ce fait ne suffit pas à lui seul pour mener une agression contre le Liban. Il semble que ceux qui la prônent sont mécontents du calme qui règne à la frontière, et donc, ne trouvent pas d’alibi pour attaquer le Hezbollah. Ils recourent à la condamnation de l’existence de la résistance. Ce sont des propos très dangereux car il se peut qu’ils soient un appel à la guerre ?
Nous sommes dans une situation similaire à celle de 1982. Certains sont déçus car leurs espoirs se sont évaporés dernièrement et ils estiment peut-être qu’ils ne seront sauvés qu’à travers une nouvelle guerre israélienne contre le Liban. Quelle est donc la position de l’Etat ? Va-t-il garder le silence face à ceux qui justifie à Israël son agression contre le Liban ?
Sur le plan israélien, la situation stratégique d’Israël depuis son double échec dans ses deux guerres contre le Liban et Gaza, est la suivante : Pour nous, Israël se trouve dans l’impasse ; il est incapable d’imposer la paix selon ses propres conditions, ni faire la guerre. Il ne peut obtenir une paix sans restituer le Golan à la Syrie, les hameaux de Chébaa et les collines de Kfar Chouba (au Liban ndlr), sans oublier les territoires palestiniens.
Est-ce que les Israéliens sont capables d’imposer aux peuples et aux pays arabes une paix sans restituer les terres dont AlQuds et permettre le retour des réfugiés ? Et ce le cas, avec tout notre respect pour l’Initiative arabe ?
Tout ce que nous voyons après la guerre de 2006 et celle de Gaza, comme les exercices et les manoeuvres militaires est quelque chose de naturel, pour pallier à l’échec cuisant qu’ils ont essuyé ; Eux-mêmes ont reconnu que la résistance est désormais plus forte. Ehud Olmert a en personne reconnu son échec dans la guerre de Gaza, parce que l’objectif était selon lui d’éliminer le Hamas, mais il n’a pas réussi à le faire. Israël ne peut faire la guerre à l’Iran, ni à la Syrie ni au Liban, sans garantir sa victoire au préalable. Si Israël veut aller en guerre, il y a une condition indispensable, celle de garantir une victoire catégorique, sure et certaine. Une victoire probable n’est certes plus suffisante.
Je ne sous-estime pas les capacités israéliennes, mais nous sommes forts à tel point qu’Israël ne peut plus nous attaquer. Ni l’armée israélienne, ni tous les Israéliens ne peuvent supporter de nouvelle défaite, parce que ceci signifie le début de leur fin. Je prétends être de ceux qui ont été les premiers à suivre les nouvelles, les analyses et les congrès sécuritaires et militaires israéliens. Tous sont unanimes pour dire qu’Israël ne peut plus faire de guerre sans avoir de garantie sur ses conséquences.
Pour nous, les Israéliens ne peuvent pas mener de nouvelle guerre, ils sont en train de rechercher de nouvelles armes, mènent des exercices, et souffrent toujours de problèmes de recrutement.
Je vais vous dire, et je m’adresse aux Israéliens aussi, ceux dont les dirigeants ne cessent de tromper : le dôme d’acier relève plus de la fiction que de la réalité, il coûte très cher et son efficacité est très limitée. Les Israéliens ont besoin de temps pour régler les problèmes militaires. Mais en même temps, ils oeuvrent pour contrarier les préparatifs militaires de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et des organisations de résistance palestiniennes.
Comment oeuvrent-ils ?
Premièrement en brandissant la menace de guerre : si vous faites ceci, si vous faites cela, la guerre sera déclenchée... si vous livrez telle arme au Hezbollah... Ils intimident aussi bien la Syrie que l’Iran et le gouvernement libanais. Le but étant de les empêcher d’améliorer leurs performances militaires.
Deuxièmement, ils ont recours aux opérations sécuritaires, en tuant les dirigeants responsables des préparatifs de guerre, à l’instar de Hajj Imad, et de hajj Mabhouh...
Troisièmement, ils tentent de semer la discorde et la zizanie. L’obstacle essentiel face à la réconciliation inter-palestinienne est Israël, et toute partie arabe qui torpille cette réconciliation sert les intérêts d’Israël et est impliqué avec lui. Au Liban, les tentatives de zizanie n’ont pas cessé. Pourquoi Libermann (le chef de la diplomatie israélien, ndlr) dit-il alors que c’est le Hezbollah qui est derrière l’assassinat de l’ancien Premier ministre le martyr Rafic Hariri. Cette version a été lancée par Der Spiegel et a été reprise par le Monde dernièrement.
La particularité de Liebermann est qu’il sort ce qu’il a dans le ventre. C’est un point important, pour que l’on sache comment les Israéliens réfléchissent. C’est pourquoi nous devons considérer ce genre de menaces comme étant plus une guerre psychologique menée contre le peuple et le gouvernement libanais, tout en voulant entraver les efforts de la résistance dans son perfectionnement militaire. Elles permettent aussi de rehausser le moral de la société israélienne, en persuadant les gens que l’armée israélienne est prête à l’attaque...
Or en analysant les propos des responsables israéliens, nous constatons que 75% de ces déclarations sont au conditionnel : si la résistance fait ceci, nous ferons cela et nous détruirons Ce qui donne l’impression qu’ils ont peur. Ceci constitue un acquis politique de taille.
Au début du conflit, c’est Israël qui menaçait en premier. Aujourd’hui Israël qui a peur dit : "si vous faites ceci nous frapperons".
Deuxièmement, au cas où ces menaces visent à préparer la guerre, qui n’est certes pas pour bientôt, comment devrions nous faire pour l’affronter ?
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