Bonjour, l'économie libannaise se serait bien passé de cette catastrophe ainsi que les investisseurs étrangers en majorité arabes.
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Alors que continue de s'alourdir le bilan des vies volées et brisées au Liban et en Israël, les sonnettes des tiroirs-caisses résonnent. Comment ça coûte, une guerre, quand elle débarque chez vous? Provoque-t-elle un retard économique irrécupérable ou annonce-t-elle une fabuleuse période de reconstruction?Ce devait être la meilleure année touristique que le Liban ait connue depuis 1974. On attendait le chiffre record de 1,6 million de visiteurs et des recettes totalisant un milliard $US. À la place, ce sont des bombes qui sont venues, des tas de bombes. Et les hôtels qui affichaient «complet» jusqu'en septembre se sont vidés d'un coup.
Les dommages économiques infligés jusqu'à présent au petit pays de 3,6 millions d'habitants sont toutefois d'ores et déjà beaucoup plus élevés. La facture totale des édifices démolis, de l'aéroport détruit, des centrales électriques écrabouillées, des tours de télécommunications abattues, des usines bousillées, des ponts effondrés et des routes éventrées, était évaluée entre 1,5 et trois milliards la semaine dernière, pour une économie nationale dont le PIB fait à peine 20 milliards. Établies avant l'attaque à 5 %, les perspectives de croissance économique pour cette année ont, pour le moment, été coupées de moitié.
Synonyme pendant 25 ans de guerre civile, avant de devenir le symbole de la patiente reconstruction d'un pays surnommé autrefois la «Suisse du Moyen-Orient», la capitale, Beyrouth, est de nouveau ravagée. Son centre-ville, rebâti à coup de milliards ces dix dernières années, et hier encore bourdonnante d'activités, a des allures de ville fantôme.
Le Liban n'est pas le seul à perdre ses touristes, la peur les a pris aussi en Israël. Le petit pays de 6,7 millions d'habitants a toutefois des soucis plus urgents depuis qu'il pleut des roquettes du Hezbollah sur son coeur industriel et premier port du pays, la ville d'Haïfa. S'y concentrent, notamment, les raffineries pétrolières et l'industrie chimique du pays. Il suffirait qu'une roquette y tombe pour que cela tourne à la catastrophe.
L'impact à long terme sur le tourisme, le volume des investissements et l'ensemble de l'activité économique dépendra de la durée et de l'ampleur que prendra le conflit. On prévoyait, là aussi, un taux de croissance économique impressionnant de 5 % cette année. Le déclenchement, en 2000, de la deuxième intifada avait plongé le pays dans trois années de forte récession. On sait déjà, en tout cas, que la réduction des dépenses militaires prévues cette année n'aura pas lieu et qu'il faudra couper, à la place, dans les budgets sociaux.
La suite...
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Alors que continue de s'alourdir le bilan des vies volées et brisées au Liban et en Israël, les sonnettes des tiroirs-caisses résonnent. Comment ça coûte, une guerre, quand elle débarque chez vous? Provoque-t-elle un retard économique irrécupérable ou annonce-t-elle une fabuleuse période de reconstruction?Ce devait être la meilleure année touristique que le Liban ait connue depuis 1974. On attendait le chiffre record de 1,6 million de visiteurs et des recettes totalisant un milliard $US. À la place, ce sont des bombes qui sont venues, des tas de bombes. Et les hôtels qui affichaient «complet» jusqu'en septembre se sont vidés d'un coup.
Les dommages économiques infligés jusqu'à présent au petit pays de 3,6 millions d'habitants sont toutefois d'ores et déjà beaucoup plus élevés. La facture totale des édifices démolis, de l'aéroport détruit, des centrales électriques écrabouillées, des tours de télécommunications abattues, des usines bousillées, des ponts effondrés et des routes éventrées, était évaluée entre 1,5 et trois milliards la semaine dernière, pour une économie nationale dont le PIB fait à peine 20 milliards. Établies avant l'attaque à 5 %, les perspectives de croissance économique pour cette année ont, pour le moment, été coupées de moitié.
Synonyme pendant 25 ans de guerre civile, avant de devenir le symbole de la patiente reconstruction d'un pays surnommé autrefois la «Suisse du Moyen-Orient», la capitale, Beyrouth, est de nouveau ravagée. Son centre-ville, rebâti à coup de milliards ces dix dernières années, et hier encore bourdonnante d'activités, a des allures de ville fantôme.
Le Liban n'est pas le seul à perdre ses touristes, la peur les a pris aussi en Israël. Le petit pays de 6,7 millions d'habitants a toutefois des soucis plus urgents depuis qu'il pleut des roquettes du Hezbollah sur son coeur industriel et premier port du pays, la ville d'Haïfa. S'y concentrent, notamment, les raffineries pétrolières et l'industrie chimique du pays. Il suffirait qu'une roquette y tombe pour que cela tourne à la catastrophe.
L'impact à long terme sur le tourisme, le volume des investissements et l'ensemble de l'activité économique dépendra de la durée et de l'ampleur que prendra le conflit. On prévoyait, là aussi, un taux de croissance économique impressionnant de 5 % cette année. Le déclenchement, en 2000, de la deuxième intifada avait plongé le pays dans trois années de forte récession. On sait déjà, en tout cas, que la réduction des dépenses militaires prévues cette année n'aura pas lieu et qu'il faudra couper, à la place, dans les budgets sociaux.
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