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Humiliation au quotidien pour les Algériens

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  • Humiliation au quotidien pour les Algériens

    ??????? Vive l'Algérie !




    Les conditions de vie difficiles, dégradantes, voire inhumaines, de plus de 300 Algériens en rétention au Centre de séjour temporaire pour migrants étrangers (CETI), dont plus d’une dizaine de familles. Les hôtes de Melilla ont pu les décrypter à travers des témoignages troublants.


    Au moins une centaine sur les 2000 croupissant derrière les barreaux des prisons espagnoles, environ 300 en rétention dans le Centre de séjour temporaire pour migrants étrangers (CETI), près d’une centaine de SDF vivant des vols à la tire, du trafic en tous genres, de la prostitution ou de la mendicité, des dizaines à se bousculer devant le commissariat de police pour une hypothétique place au CETI et la prise de leurs empreintes digitales, des groupes de pensionnaires arrêtés pour vol, trafic de drogue et prostitution qui font la une des médias locaux… Voilà à quoi se résume l’immigration algérienne dans l’enclave espagnole de Melilla. Enfin, tout ou presque y est pour rendre légitime la très détestable image que se font de l’Algérie et des Algériens les 80 000 habitants de cette petite ville.
    A la place d’Espagne, lieu le plus fréquenté, c’est une autre non moins «belle» image qui s’offre aux passants. Depuis plusieurs jours, Tayeb Berkhache, sa femme Kheïra et ses cinq enfants, en bas âge, y occupaient un petit espace donnant sur le siège de la Délégation du gouvernement de Melilla. Brandissant une banderole où l’on pouvait lire «Una huelga de hambre para mi familia, mis niños, ayude yo por favor» (une grève de la faim pour ma famille, mes enfants. Aidez-moi s’il vous plaît), ce père de famille, issu du Golf, quartier du centre d’Alger, était déterminé à poursuivre son action et avait promis de ne pas quitter les lieux et d’y rester le temps qu’il faudra jusqu’à la satisfaction de sa revendication : la «salida», laissez-passer à même de lui ouvrir la porte à la péninsule, qu’il réclame aux autorités locales depuis son arrivée avec sa famille à Melilla le 12 mars 2012.
    Au premier abord, il apparaît un gouffre saisissant entre les pleurs de la petite Serine, un bébé de 6 mois, les sourires insouciants de Roufaïda (3 ans) et Adam (5 ans), les jeux trop bruyants de Nouh et Douaâ, deux jumeaux de 8 ans et le regard désespéré de leur maman, enceinte de deux mois. Cependant, en creusant un peu, on se rend compte que chaque membre de cette famille souffre d’une situation des plus dramatiques. Le bébé en sous-nutrition, les jumeaux privés de scolarité à cause de l’éloignement, les deux autres atteints de graves maladies de la peau, la maman, outre les douleurs dorsales liées à la grossesse, les expressions de son visage laissent à penser qu’elle est en proie à une dépression, le père rongé par l’inextricable situation dans laquelle il a plongé toute sa famille.
    Tayeb peinait à retenir ses larmes et à étouffer ses soupirs lorsqu’il racontait l’injustice qui l’a poussé à quitter l’Algérie où sa famille était SDF et sans ressources, celle (injustice), plus amère, qu’il a retrouvée à Melilla, à un groupe de journalistes espagnols et africains qui étaient de passage. Ces journalistes, de retour de l’atelier de formation «Sans clichés, libre voix / mieux informer sur les migrations» – projet financé par l’UE et la Confédération suisse –, devaient rejoindre leur hôtel situé à quelques encablures de la place d’Espagne. Et c’est justement grâce à l’institut Panos Paris (IPP) et l’institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), initiateurs de l’atelier, que les représentants des médias espagnols ont, loin de ces clichés et des discours assez stéréotypés des migrants, pu lever un coin de loin sur le vrai visage de leur pays et de l’Europe toute entière.
    A leurs confrères africains, le rendez-vous de Melilla a, en revanche, permis de mettre ces clichés et stéréotypes à l’épreuve des faits.
    Il faut dire que nos compatriotes de Melilla, qu’ils soient errants ou pensionnaires du Centre de séjour temporaire pour migrants étrangers (CETI), incarnaient l’exemple, le meilleur, qui symbolise, à la fois, la criminalisation et la victimisation des migrants.
    Les conditions de vie difficiles, dégradantes, voire inhumaines, de plus de 300 Algériens en rétention au CETI, dont plus d’une dizaine de familles, les hôtes de Melilla ont pu les décrypter à travers des témoignages troublants. Maltraitance, discriminations, brimades, humiliations, faim, froid, absence de soins, violence, propos haineux, de quoi croire que les droits humains les plus élémentaires ont été rayés d’un trait de plume.
    «Eté comme hiver, on se douche à l’eau froide. Nous avons droit à une petite bouteille d’eau minérale par jour, l’eau du robinet étant salée. Pour les repas, une minute de retard nous vaut d’en être privés. A la moindre incartade, on se retrouve à la rue pour une, deux semaines, ça peut aller jusqu’à un mois.
    Le matin, on nous réveille à coups de pied ou en nous aspergeant de gaz toxique. Nous sommes tout le temps en état d’étourdissement à cause d’une substance somnifère et modératrice de l’appétit, glissée dans nos repas, d’ailleurs nous en sommes devenus addictes. En cas de disputes avec les internés d’autres nationalités, c’est directement à nous que les agents de sécurité du CETI s’en prennent à coups de poing, de pied, de matraque et de crachats. Même les femmes sont battues. Tout ce qu’on vous dit s’applique exclusivement aux Algériens.
    Les autres nationalités sont traitées dignement. Nous, comme des chiens, si ce n’est pire. Pourquoi ? On ne le sait toujours pas. Nos politiques pourraient peut-être nous le dire», s’interrogent, émus, les yeux larmoyants, Kamel Talbi, Mohamed Boutahchichet, Nacereddine Ayadi arrivés à Melilla depuis respectivement 6, 13 et 9 mois. Renvoyés sans le moindre sou du CETI, au même titre qu’une trentaine d’autres Algériens, ils ont élu domicile quelques mètres plus loin, sous un tunnel où se croisent les conduites d’eaux usées de la ville. Juste au-dessus de ce tunnel, un tronçon routier quotidiennement emprunté par des milliers de Marocains de Nador, la population flottante s’élevant à 30 000 personnes, selon les autorités de Melilla, qui vivent du commerce souterrain et passent la journée à faire des va-et-vient dans la ville.
    Tous ces témoignages et toutes ces accusations de ce racisme anti-algériens ont été en partie confirmés par tous les migrants que nous avons rencontrés aux abords du CETI – l’accès étant interdit à la presse – et même par certaines associations locales comme Prodein ou Melilla Acoge.
    «Les Melilliens sont racistes envers les Algériens et c’est une réalité qu’on ne peut cacher. Ils sont les plus mal-aimés et les plus maltraités par les politiques, les médias et tous les habitants de la ville. Au CETI, cette haine de l’Algérien se traduit dans les faits. Il y a une scène qui m’a marquée : apparemment amateur de sensations fortes, un motard de la guardia civiel est passé avec sa grosse cylindrée sur un groupe d’Algériens pendant qu’ils dormaient, sur des cartons et à même le sol, le long du mur extérieur
    du CETI», s’indigne José Palazon Osma.
    Et pour projeter sur la scène nationale et internationale les hostilités et les discriminations envers les nôtres et qui ont lieu dans l’ombre des beaux discours politiques espagnols sur les droits de l’homme, le président de Prodein, association œuvrant pour la défense des droits des mineurs et des migrants, a dédié son film, Discrimination nationale, aux Algériens de Melilla, les effacés de la société melillienne.Cette dernière serait-elle atteinte d’amnésie ? Car ce sont bien des Algériens qui ont construit le célèbre quartier industriel.



    Naima Benouaret

  • #2
    Je vais dire quelque chose qui va peut être déplaire mais voyez vous, nous avons provoqué, cherché cette humiliation, cet acharnement raciste contre nous, en nous rabaissant en "haraga".

    J'aimerai tant qu'on cesse d'insulter notre pays, notre histoire, nos sacrifices et enfin relever la tête pour se faire respecter.

    Le travail, la discipline, la cohésion, le rassemblement, l'union, le respect, des valeurs de citoyen qui pourrait changer quelque chose.
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

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    • #3
      Oui Inata mais comment faire ?
      Qui a les moyens pour faire ... ? Qui veut vraiment faire ?

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      • #4
        Qui? Le peuple

        Quoi? Suprématie

        Quand? step by step

        Où ? Là ou tout doit changer

        Comment? Qalek samet yeghleb leqbi7......... persévérer dans le travail, commencer par la base ... éducation, conscience professionnelle, intérêt général, des projets viables.

        Combien? Toute une vie

        Pourquoi? Il est temps de reprendre une dignité.

        Je sais ce n'est pas facile, pas évident , sauf que le pays est encore jeune, donc vierge et peut prendre la forme que façonnera le peuple pas l'état.
        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
        Hemingway

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        • #5
          L'éducation c'est l'état qui doit en faire la priorité des priorités de toutes les priorités malheureusement il n'y a que des clowns ...

          Je l'ai regardé de près de très très très très près ... les membres de cet état se reproduisent à l'infini ... je nourris que peu d’espoir ... mon peuple et ces dirigeants ont profondément détruit les bases ... de tout ... Akhtaf Akhtaf voilà ce qui reste ... même les plus honnêtes d'entre eux ...

          Je suis très pessimiste ...

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          • #6
            Maalich Aloha

            Il faut toujours persévérer dans son combat noble et propre.
            Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
            Hemingway

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            • #7
              ...

              Inata

              Maalich Aloha

              Il faut toujours persévérer dans son combat noble et propre.
              __________________
              Napoléon aurait dit " Il y a des voleurs qui ne sont jamais punis, et pourtant ils vous volent ce que vous avez de plus précieux : votre temps".
              la nature méditerranéenne d'un pays ne devrait pas faire défaut de sa valeur, l'eut-elle été, bien au contraire de ses valeurs, d'ailleurs l'optimisme de deux éléments n'en disent pas moins quant ils s'accordent des noblesses et des luttes entendues et convergentes, question d'unité et réponse d'équité, celles ci aujourd'hui ne sont elles pas plus claires et libres de leurs envergures, tant intérieures qu'extérieures, le côté sous estimé c'est une vieille idée extra géographique, peu consciente, et qui n'a pas marché grâce en bonne causes et justement des cultures et des consciences bien plus généreuses et bien moins agressives selon des plus anciens et des tous nouveaux sens, de fait, il n'est pas, plus, obligatoire des combats pour s'entendre des victoires, déjà qu'il en est trop critiques des uns pour s'en défaire mérites des unes,...

              Salam, merci...
              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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              • #8
                Mon peuple se meurt ... le temps n'est plus le même ... il se meurt irréversiblement il a perdu espoir et ne fait plus confiance à rien même pas au soleil ... il pense même qu'il a arrêté de briller à jamais mon cher Nedjmala

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                • #9
                  ...

                  Aloha Mon peuple se meurt ... le temps n'est plus le même ... il se meurt irréversiblement il a perdu espoir et ne fait plus confiance à rien même pas au soleil ... il pense même qu'il a arrêté de briller à jamais mon cher Nedjmala
                  qu'Il se rassure, Il sera demain toujours la seule et même vérité, comme Il a toujours été la première des confiances et des valeurs de chaque et toutes espérances des natures et des espaces d'une Humanité...

                  Salama, merci...
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                  • #10
                    Avec 9 milliards ... bientôt 10 11 12 ...
                    il a oublié de vivre, d'évoluer de s'adapter ... la nature ne lui pardonnera pas ... il va céder sa place il a perdu son âme et instinct de conservation ainsi va la vie ... déboussolé ... il se suicide chaque jour ... et ne s’intéresse ni à son ciel ni à sa terre ... il se transforme en cailloux petit à petit ...
                    tandis que les forts crient la force le peuple ne veut plus vivre ... tel est le message que j'entends

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                    • #11
                      Moi je suis d'accord avec Inata. Tant qu'il n'y aura pas le respect de soi, il n'y aura rien.

                      Dans les chansons du club de football en Algérie, tu entends des "je vais partir en Espagne", "je vais partir en Italie", ....

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                      • #12
                        ils ont perdu tout espoir ... et ne rêvent en fait plus ... il veulent fuir eux mêmes

                        Commentaire


                        • #13
                          ils ont perdu tout espoir ... et ne rêvent en fait plus ... il veulent fuir eux même
                          Désolé ça c'est pas une raison. Il faut prendre ses responsabilités. Pourquoi ne pas changer ce qui ne va pas ? C'est beaucoup plus intéressant que de s'exiler et après il y a quoi ? Toujours à faire des aller-retour ? Faire des enfants qui, eux aussi, vont faire des aller-retour ? Et le pays reste au même point.

                          Et en plus, tu vas faire quoi en France, en Espagne, ... il n'y a pas de travail. C'est comme un Tunisien qui après les événements de Tunisie s'est exilé en France, il n'avait pas de travail, il dormait dans un vieil appartement pourri à 5, qui a brûlé. Après, il se plaint, la France ne l'aide pas alors qu'il est sans-papier.

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                          • #14
                            Louny ... oui tu as raison mais ... mais lorsque l'obscurantisme efface la mémoire ... le peuple perd la mémoire et ne sait plus pourquoi il doit se battre pour survivre ... les hommes ont cette fragilité qui les distinguent des animaux ... En gros je veux dire que l'homme est fragile il suffit de quelques dizaines d'années d'ignorance pour qu'il ne sache plus comment vivre ni pourquoi vivre ...

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                            • #15
                              Louny ... oui tu as raison mais ... mais lorsque l'obscurantisme efface la mémoire ... le peuple perd la mémoire et ne sait plus pourquoi il doit se battre pour survivre ... les hommes ont cette fragilité qui les distinguent des animaux ... En gros je veux dire que l'homme est fragile il suffit de quelques dizaines d'années d'ignorance pour qu'il ne sache plus comment vivre ni pourquoi vivre ...
                              Les Algériens sont enfermés entre le Maroc, la mer méditerranée, l'est où il n'y a rien à faire et le sud où c'est le désert. Pour moi, c'est ça le problème, les Algériens sont enfermés. L'Algérie pourrait être le pays le plus avancé du monde, les Algériens voudront quand même partir.

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