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Violents combats entre islamistes et Touareg

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  • Violents combats entre islamistes et Touareg

    La situation restait tendue hier dans la région de Gao, au nord-est du Mali, au lendemain de violents combats entre des islamistes et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui a subi une défaite, mais pourrait tenter de reprendre l'offensive.
    En prévision d'une possible reprise des combats, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a envoyé de Tombouctou, à 300 km plus à l'Ouest, des renforts aux islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), selon des témoins interrogés par l'AFP. Vendredi, de violents combats ont opposé dans la région de Gao les islamistes du Mujao à des rebelles touareg du MNLA qui, selon des sources sécuritaires régionales, ont subi “une lourde défaite”, perdant “au moins une dizaine” de combattants et du matériel. Selon deux sources sécuritaires au Mali et au Burkina Faso voisin, le colonel Mechkanine, chef adjoint des forces armées du MNLA, a été blessé dans ces combats. Selon Moussa Salem, un combattant du MNLA, “notre objectif reste de reprendre l'Azawad des mains d'Aqmi et de ses alliés. Nous pouvons reculer, mais c'est pour mieux avancer après”. Le porte-parole du Mujao, Walid Abu Sahraoui, a affirmé de son côté que “dans tout l’Azawad, nous allons poursuivre le MNLA ; partout où ils sont encore, nous allons les poursuivre. Nous maîtrisons la situation.” Jeudi et vendredi à Tombouctou, des djihadistes d'Aqmi sont entrés dans des maisons pour y arrêter des dizaines de femmes accusées de ne pas porter le voile islamique, qui ont été ensuite emprisonnées dans les locaux d'une ancienne banque.
    Alors que la terreur continue de régner dans le nord du Mali, des négociations ont lieu depuis deux semaines à Ouagadougou sous l'égide du président burkinabais Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des états d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Ces négociations ont lieu avec le MNLA et Ansar Dine dans le but de les rapprocher et surtout d'amener Ansar Dine à se dissocier d'Aqmi et du Mujao. C'est chose faite sur le papier, les représentants à Ouagadougou de ce groupe armé, dirigé par un ex-rebelle touareg des années 1990, Iyad Ag Ghaly, ayant annoncé qu'il renonçait à imposer la charia dans tout le Mali, sauf dans son fief de Kidal (nord-est).
    Ils se sont aussi dits prêts à aider à “débarrasser” le nord du Mali du “terrorisme” et des “mouvements étrangers”. Reçues pour la première fois ensemble par M. Compaoré vendredi, des délégations d'Ansar Dine et du MNLA ont en outre exprimé “leur disponibilité à s'engager résolument dans un processus de dialogue politique.” Ces négociations ont notamment pour objectif de faciliter sur le terrain une intervention de 3 300 soldats africains, soutenus par des pays occidentaux, avec l'accord de l'ONU, qui devrait, d'ici quelques mois, tenter de chasser Aqmi et le Mujao du nord du Mali. Liberte Algerie.

    Une chose se concrétise, les négociations avec Ansar eldine servent en fait à faciliter l'arrivée des troupes de la CEDEAO. La défaite du MNLA dans les récentes batailles ne fera que confirmer l'envoi de ces troupes
    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte
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