Le groupe Hayat DHC Algérie, premier investisseur turc en Algérie, a décidé d’élargir son champ d’action.
Cette entreprise spécialisée dans la production de détergents, couches bébés et serviettes hygiéniques, a réalisé un chiffre d’affaires de 150 milliards de dollars durant l’année 2012, a indiqué, aujourd’hui son directeur générale Hasan Ugur, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège à Alger.
Il a ajouté qu’à lumière de ce résultat, l’entreprise a décidé de voir plus grand puisqu’elle vise à prendre de nouvelles parts de marché en Algérie. L’entreprise en détient, pour le moment, 15% pour les produits d’entretien ménager et 26% pour les produits d’hygiène.
Cette rencontre a été également l’occasion pour l’attaché commercial au niveau de l’ambassade de Turquie, Hasan Aslan, de rappeler quelques chiffres concernant les échanges commerciaux entre la Turquie et l’Algérie. Il a souligné que les exportations des deux pays ont atteint les 4 milliards de dollars en 2012.
La Turquie a exporté vers l’Algérie essentiellement des matériaux de construction dont l’acier, les textiles, les véhicules pour un montant d’un milliard de dollars. De son côté, l’Algérie a exporté vers la Turquie des hydrocarbures, notamment le gaz GPL pour un montant de 3 milliards de dollars, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Hayat DHC Algérie dont le capital est à 100% turc est présente en Algérie depuis 203. M. Ugur a fait savoir que son entreprise emploie 900 personnes dont 880 sont algériens.
Il est à noter, en outre, que les entreprises turques intéressées par l’investissement en Algérie auront moins de chance que Hayet Algérie, sachant qu’en plus de son expérience sur le marché algérien, cette entreprise n’est pas concernée par la règle 49/51 imposée depuis 2009, aux entreprises étrangères qui veulent s’implanter en Algérie.
Pour rappel, la Turquie envisage la création de deux complexes de textile à Béjaïa et à Relizane d’ici 2014 pour un montant de 2,5 milliards de dollars qui donneront lieu à pas moins de 50.000 postes d’emploi, selon de récentes déclarations.
ECO NEWS
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