Naguib Sawiris met sa menace à exécution. Le magnat égyptien a décidé de lancer une procédure d’arbitrage international contre l’Algérie, rapporte le quotidien français Le Figaro. Il réclame la somme de 5 milliards de dollars en dommages et intérêts au titre du préjudice qu’il dit avoir subi dans l’affaire Djezzy. « Peu importe le temps que cela prendra, j'en fais une question de principe », affirme Naguib Sawiris, cité par le journal français.
« Le gouvernement (algérien) nous reproche d'avoir acheté la licence 737 millions de dollars et d'avoir ensuite gagné beaucoup d'argent, environ 800 millions de dollars par an. Mais à l'époque, c'était la guerre, personne ne voulait investir. J'étais le seul. Tout le monde me disait que j'étais fou », relate l'homme d'affaire égyptien. « Par pure jalousie, et pour des considérations politiques, le gouvernement algérien m'a fait perdre beaucoup. Ils m'ont empêché d'importer les marchandises dont j'avais besoin pour la société, interdit de rapatrier mes dividendes et de faire de la publicité sur les télévisions publiques, ils ont puni les banques qui me finançaient. Ce n'est pas une manière de traiter des investisseurs étrangers. J'étais en train de construire le premier grand opérateur arabe global. Le gouvernement algérien a fait échouer mon rêve », a‑t‑il ajouté, selon la même source.
En 2011, Naguib Sawiris avait cédé 51,7 % de sa participation dans Orascom Telecom au groupe russe Vimpelcom. Aujourd’hui, il s’estime lésé par le gouvernement algérien qui veut racheter 51 % de Djezzy. La décision de l’homme d’affaires égyptien pourrait impacter négativement les négociations en cours entre l’Algérie et Vimpelcom pour le rachat de Djezzy.
tsa
« Le gouvernement (algérien) nous reproche d'avoir acheté la licence 737 millions de dollars et d'avoir ensuite gagné beaucoup d'argent, environ 800 millions de dollars par an. Mais à l'époque, c'était la guerre, personne ne voulait investir. J'étais le seul. Tout le monde me disait que j'étais fou », relate l'homme d'affaire égyptien. « Par pure jalousie, et pour des considérations politiques, le gouvernement algérien m'a fait perdre beaucoup. Ils m'ont empêché d'importer les marchandises dont j'avais besoin pour la société, interdit de rapatrier mes dividendes et de faire de la publicité sur les télévisions publiques, ils ont puni les banques qui me finançaient. Ce n'est pas une manière de traiter des investisseurs étrangers. J'étais en train de construire le premier grand opérateur arabe global. Le gouvernement algérien a fait échouer mon rêve », a‑t‑il ajouté, selon la même source.
En 2011, Naguib Sawiris avait cédé 51,7 % de sa participation dans Orascom Telecom au groupe russe Vimpelcom. Aujourd’hui, il s’estime lésé par le gouvernement algérien qui veut racheter 51 % de Djezzy. La décision de l’homme d’affaires égyptien pourrait impacter négativement les négociations en cours entre l’Algérie et Vimpelcom pour le rachat de Djezzy.
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