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Marocains de l’étranger : une richesse pour le pays ?

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  • Marocains de l’étranger : une richesse pour le pays ?

    Bonjour, de plus en plus de RME quittent l'Europe comme Nasser ou Kamel pour s'installer au Maroc et ce retour s'amplifie de plus en plus.
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    "Les Marocains résidant à l’étranger ont effectué vers leur pays des transferts de fonds de l’ordre de 18,474 milliards de dirhams (environ 1,624 milliard d’euros) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, soit 22,8% de plus que pour la même période de 2005 (Jeune Afrique)."

    On les appelle les MRE (Marocains résidents à l’étranger) ; ils représentent, en termes de rapatriement de devises, un enjeu de taille. Parmi ces « MRE », certains comme Nasser, Kamal et beaucoup d’autres se sont installés au Maroc récemment. Ils sont trentenaires, disposent d’un passeport marocain, ils ont vécu une grande partie de leur vie (professionnelle et personnelle) à l’étranger, et viennent, à l’image des jeunes Indiens et des jeunes Chinois avant eux, participer au développement de « leur » pays. Alors que le pays s’ouvre vers l’étranger, ils sont le pont nécessaire entre « tradition et modernité ».

    Nasser et Kamal ont travaillé dans des multinationales, ils apportent leur connaissance des économies modernes, ils sont une partie du capital humain nécessaire à l’émergence et à la stabilisation du pays. Le Maroc est engagé dans une course contre la montre : les réformes économiques initiées par le roi doivent réussir, sinon la déception risque d’être grande et l’islamisme, toujours présent et actif, pourrait être alors le recours des nombreux « oubliés ». Ce passage rapide d’un monde féodal à une modernité (à inventer) a besoin de leurs compétences, de leur foi.

    Je me sens proche d’eux car, au-delà du fait que nous n’avons pas les mêmes origines ou le même parcours, nous avons conscience de vivre ici une période importante. Cette révolution "non dite" réussira si les hommes et les femmes de bonne volonté mettent en commun leurs énergies. Lorsqu’on voit ce qui se passe en Palestine, en Iran ou ailleurs, on peut se dire que le Maroc, au-delà des problèmes de pauvreté, d’illettrisme ou d’islamisme, est une terre ouverte (et chanceuse) ou il est possible de (re)contruire quelque chose de mieux. Il ne s’agit plus maintenant de rêver un monde meilleur, mais de le faire.

    Nous avons à nous battre contre nos doutes, contre les scepticismes. A ceux qui disent que cela ne marchera pas, je réponds que nous n’avons pas le choix. La partie est commencée, et on doit aller jusqu’au bout. Il faut peut-être se dire que la victoire est d’autant plus belle que l’issue du match est incertaine.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11681
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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