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A qUoI SeRt d'EcRire?

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  • A qUoI SeRt d'EcRire?

    A qUoI SeRt d'EcRire ?

    Pour être lu ? Pour sûr, non.
    Ce serait prétentieux et hors sujet!
    Pour partager cet isolement,
    connu des victimes de l’affect,
    cette amoureuse dépendance,
    qui ne se sait réciproque,
    cette plaie affective qui s’infecte ? Peut-être.
    Mais c'est plutôt tracer en chaque ligne, un chemin,
    un chemin de foi,
    un chemin d'évasion,
    un chemin de retrouvailles,
    dans un ailleurs, où hélas il ne viendra pas,
    mais où on l’espère, et le caresse de la plume,
    sublime, exulte et expulse, la cristallisation, qui atteint en profondeur,
    symptôme de cette maladie, maligne et incurable.
    Alors écrire pour en percer l'abcès qui s'envenime d'ardeur,
    comme un appel, une main tendue vers un autre trop lointain.

    Mais n’avez-vous jamais senti ce sentiment étrange,
    par lequel un être, soudain, prend les traits d'un ange,
    d'un être hors du commun, des mortels, qui vous envahissent,
    car de lui seul vous avez besoin, besoin de son aile protectrice,
    lui à qui vous prêtez qualificatifs et adoubements divins?

    Alors par amour, courtois, à l’encre infinie de la profondeur de ses yeux thaumaturges,
    vous édifiez des tomes à sa gloire et le peignez de maintes avatars.
    Pourtant, il n'y a qu'une âme, insaisissable, qui vous confond, et devant laquelle, vous,
    nègre de ces lignes, esclave de son cœur, vous vous trouvez indigne.
    Alors, on titube, vacille, on trébuche, on parle à tort et de travers, pour ne rien dire, pour se taire.
    Mais déjà, il s’en va. Il n'est plus là. Cette icône humaine s’est échappée du cadre de ton regard.
    Ta vue ne peut plus l’étreindre. Aveugle sans sa lumière, tu as mal.

    Alors la foule est ce vide où il n'est pas. Et quand il n'est pas, tu n’es plus.
    Avec ou sans ces autres, tout n'est que solitude. Et dans tes yeux transparents,
    tu ne vois que lui, que tu imagines, et que tu attends.

    Alors écrire,
    puisqu'on ne peut le voir, lui parler,
    puisqu’on ne peut l'oublier,
    puisqu’on ne pense qu'à lui,
    puisque chaque heure creuse, le manque, l'absence, qu’on ne peut qu'accepter.

    Alors écrire, écrire des songes et des mensonges, pour ne pas avouer,
    s'avouer la vérité, qu'il est difficile d'aimer, et par lui, impossible d'être aimée.

    Illustration: Chimère - Gustave Moreau

    J'ai lu cela ma plus je partage ....
    Matrix...
    Dernière modification par Néo, 27 novembre 2012, 17h31.

  • #2
    à quoi ca sert d'écrire?

    je me suis posé la question, et plus d'une fois.
    on écrit quand on en éprouve le besoin, un excédent d'émotion, de tourment, de joie, de tristesse, de vie, qu'on n'arrive plus à garder au fond de soi, comme une braise qu'on aurait avalé et qui bouille dans le ventre faisant fondre la chaire, hurler de douleur...

    alors, même si les mots peinent à décrire le tourbillon d'émotion dans lequel l'âme d'un tourmenté se débat, ils parviennent quand même à soulager l'être de ce fardeau invisible mais si pesant sur le coeur et la conscience...

    on écrit quand on n'a pas à qui dire des choses, quand on n’accepte pas le silence comme une solution, quand on s'insurge contre le laisser allé ou le laisser faire que tout le monde semble tolérer.

    j'ai toujours pensé que le régisseur de l'homme était son coeur, que la raison n'est là que quand on fait appel à ses services, qui d'ailleurs ne sont pas cher payés. si non, on aime, on deteste, on pleure, on danse, on dors, on discute, on manque, on s'indigne, on a du cran, du courage, de la pitié, de l'admiration, de la jalousie, du plaisir avec ce bout de chaire si capricieux et si indispensable hélas, qui bat et rytme la vie de ses hotes...oui de ses hotes car il ne nous appartient pas, c'est nous qui lui appartenons.

    quand je vois l’indifférence des autres fasse à tant d'évidence, je me dis qu'on est bien malheureux nous autres les malheureux, on passe notre temps à vouloir mettre des noms sur des maux, on est en quelque sorte nos propre docteur, on écoute nos gémissement, et on essaie de diagnostiquer la cause et l'effet de ce que le coeur nous fait subir, le notre mais aussi celui des autres, et on se proscrit comme le médecin qui ferait une ordonnance, des vers, des musique, des images qui ne sont pour la plus part d'entre nous pas là pour plaire ou faire joli. c'est le médicament qu'on espère guérir les tourments de toute une vie avec...

    la vie est pure merveille quand on a le cœur qui la voie ainsi, et même dans sa laideur elle reste belle tout comme cette douce mélancolie qui nous transporte sans crier gare, qui nous plonge dans un fleuve où seuls ceux qui ne savent pas nager toucherons le fond et comprendrons enfin pourquoi ce fleuve va dans ce sens, pourquoi tant de gens sont attirés par sa beauté mais aussi où et quand la chute sera.

    désolé...
    Dernière modification par Risk, 27 novembre 2012, 17h08.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

    Commentaire


    • #3
      Bonjour Lars

      on écrit quand on en éprouve le besoin, un excédent d'émotion, de tourment, de joie, de tristesse, de vie, qu'on n'arrive plus à garder au fond de soi, comme une braise qu'on aurait avalé et qui bouille dans le ventre faisant fondre la chaire, hurler de douleur...

      Pourquoi Desolé .......

      Ce que tu dit est vrai .Les ecris viennent pour certains du coeur ,comme pour moi ils ne sont pas reflechis c'est notre maniere de crier parler ,pleurer en faite s'exprimer .....

      D'autre se permettent de copier coller la seule difference c'est que nous ne cherchons pas la gloire juste a passer un message avec des mots qui ont une ame car ils viennet du coeur et si ce message est perçu
      c'est que le partage est reussi .......




      Merci a toi pour ta reflexion qui est juste et sans detour ....

      MG...

      Commentaire


      • #4
        Tu trouveras la reponse dans " qu'est-ce que la litterature?" de J.P. Sartre.
        Un khoroto dit: "ca fi plisir, mashallah, normal, awah labas, bidabor, allo oui ça va labas hamdoullah wellah hamdoullah ça va labas ..."

        Commentaire


        • #5
          parfois, écrire ne sert à rien. ca nous prend soudainement, comme l'envie nous prend de croquer un carré de chocolat ou de manger un millefeuilles. on évacue les mots qui se bousculent dans la tete, on les couche sur le papier et on les laisse sommeiller.

          Commentaire


          • #6
            Bonsoir ...

            Bebbers

            la reponse dans " qu'est-ce que la litterature?" de J.P. Sartre.
            écrire n’est pas peindre, écrire n’est pas composer de la musique. En effet, contrairement au peintre ou au musicien qui se contentent de présenter les choses et de laisser le spectateur y voir ce qu’il veut,

            Pour Sartre, la littérature est, comme il l’a démontré dans son premier chapitre, un moyen de communication. Il s’agit maintenant de savoir ce que l’on veut communiquer,

            Source Wikepedia....

            Makhlouka

            écrire ne sert à rien. ca nous prend soudainement, comme l'envie nous prend de croquer un carré de chocolat ou de manger un millefeuilles. on évacue les mots qui se bousculent dans la tete, on les couche sur le papier et on les laisse sommeiller.
            Si cela sert a s'exprimer pour certains passer un message , pour d'autre
            ce lacher sans attendre un retour .....

            Commentaire


            • #7
              matrix bonsoir
              il arrive qu'on écrit pour soi, rien que pour soi. qu'on ne partage pas ses écrits, qu'on les garde jalousement.

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              • #8
                Makhlouka

                il arrive qu'on écrit pour soi, rien que pour soi. qu'on ne partage pas ses écrits, qu'on les garde jalousement
                Oui cela arrive mais l'ai garder pour que peut etre partager un jour .....

                Commentaire


                • #9
                  Makhlouka

                  Ecrire pour soi: ca ne veut rien dire. Tes pensees ne t'appartiennent plus une fois sur papier.
                  Un khoroto dit: "ca fi plisir, mashallah, normal, awah labas, bidabor, allo oui ça va labas hamdoullah wellah hamdoullah ça va labas ..."

                  Commentaire


                  • #10
                    matrix
                    ou ne jamais les partager. j'ai plein d'écrits que je ne partagerai avec personne. je le sais.


                    Bebbers bonsoir
                    meme si ce papier m'appartient?

                    Commentaire


                    • #11
                      Oui, la lecture est un acte de reecriture.
                      Un khoroto dit: "ca fi plisir, mashallah, normal, awah labas, bidabor, allo oui ça va labas hamdoullah wellah hamdoullah ça va labas ..."

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                      • #12
                        il faut blâmer Charlemagne

                        Commentaire


                        • #13
                          Bebbers
                          je ne te suis pas. puisque seule moi les relis, seule moi les connais.

                          Commentaire


                          • #14
                            Bah quand on ecrit une chose qui ne nous appartiendra plus, quelque part c'est forcement pour la montrer a autrui.
                            Desole j'ecris de mon telephone.
                            Un khoroto dit: "ca fi plisir, mashallah, normal, awah labas, bidabor, allo oui ça va labas hamdoullah wellah hamdoullah ça va labas ..."

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                            • #15
                              Bebbers
                              comment écrire une chose qui ne nous appartient plus? je parle d'écrits qu'on garde pour soi, qu'on ne partage pas.

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