Des acteurs du monde politique, universitaire et des médias ont estimé nécessaire l'ouverture des frontières maroco-algériennes pour assurer l'édification du Maghreb arabe et la réalisation de la complémentarité économique entre ses composantes.
Ces personnalités, qui s'exprimaient dans le cadre de l'émission «Milaf Linikach», diffusée dimanche soir par «Médi 1 TV» sur «Le Maroc et l'Algérie : quel modèle pour l'édification du Maghreb arabe?», ont convergé sur le constat que c'est l'Algérie qui persiste à maintenir les frontières fermées entre les deux pays, alors que le Maroc a toujours œuvré dans le sens de la complémentarité bilatérale.
Le secrétaire général du Parti travailliste, Abdelkrim Benatik, a indiqué à cette occasion que le Maroc ambitionne de réaliser une intégration dans tous les domaines avec ce pays voisin, à commencer par l'intégration bancaire, sectorielle et de services, rappelant que le Maroc a réalisé une grande part de ses projets stratégiques au niveau des régions du Nord et de l'Oriental, notamment Tanger-Med, les aéroports et les ports à Nador, Al-Hoceima et dans d'autres zones industrielles, dans la perspective de faciliter la complémentarité économique entre les deux pays.
De son cô té, le professeur en relations internationales, Mohamed Taj Eddine Hosseini, a relevé que la persistance de l'Algérie à maintenir ses frontières fermées avec le Maroc n'affecte pas uniquement les deux pays mais l'ensemble de la région, du fait que ces deux pays occupent une place centrale dans la région sans lesquels la construction du grand Maghreb est concevable. Il a préconisé, à cet effet, d'influer sur le cours des relations bilatérales à travers les élites universitaires aptes à consacrer une société du savoir entre les deux pays, et aussi les élites régionales, conformément à une approche dépassant le concept des frontières.
Pour sa part, le journaliste et politologue algérien, Otmane Tazghat, a souligné l'importances des mesures à prendre pour éviter que l'ouverture des frontières et l'échange commercial entre les pays du Maghreb ne conduise à un simple envahissement de produits étrangers.
Par ailleurs, ces personnalités ont soutenu que le Maroc n'a pas été impacté fortement par «le printemps arabe», puisqu'il a entamé un processus de réformes des années avant et qu'il a veillé à la promotion de la situation des droits de l'homme, au lancement d'un processus de réconciliation et à l'amélioration de la condition de la femme, entre autres.
L'ancien ministre, Mohamed El Yazghi, a indiqué à ce propos que le Maroc, à travers les réformes menées bien avant, a su créer les conditions pour un passage en douceur du printemps arabe, faisant référence aux importants pas franchis en matière de libertés et de droits de l'Homme.
Benatik a noté, dans ce cadre, que les réformes menées au Maroc ont été couronnées par l'élaboration d'une nouvelle constitution, une oeuvre purement marocaine, précisant que le Maroc a adopté une approche participative pour le traitement des grands dossiers, à travers la mise en place notamment de l'IER et du code de la famille.
Taj Eddine Hosseini a observé, quant à lui, que le processus de démocratisation de la vie politique, économique et sociale au Maroc a fait que le printemps arabe n'a pas eu d'impact tangible sur le pays, rappelant que le Maroc avait opté, depuis l'indépendance, pour le pluralisme et le libéralisme économique, acquis qu'il a confortés avec la régionalisation avancée, en tant que nouveau concept de l'autorité, conférant aux provinces de larges prérogatives pour la gestions des affaires locales.
Publié le : 20.11.2012 - 08h21 - MAP( Le Matin.ma)
Ces personnalités, qui s'exprimaient dans le cadre de l'émission «Milaf Linikach», diffusée dimanche soir par «Médi 1 TV» sur «Le Maroc et l'Algérie : quel modèle pour l'édification du Maghreb arabe?», ont convergé sur le constat que c'est l'Algérie qui persiste à maintenir les frontières fermées entre les deux pays, alors que le Maroc a toujours œuvré dans le sens de la complémentarité bilatérale.
Le secrétaire général du Parti travailliste, Abdelkrim Benatik, a indiqué à cette occasion que le Maroc ambitionne de réaliser une intégration dans tous les domaines avec ce pays voisin, à commencer par l'intégration bancaire, sectorielle et de services, rappelant que le Maroc a réalisé une grande part de ses projets stratégiques au niveau des régions du Nord et de l'Oriental, notamment Tanger-Med, les aéroports et les ports à Nador, Al-Hoceima et dans d'autres zones industrielles, dans la perspective de faciliter la complémentarité économique entre les deux pays.
De son cô té, le professeur en relations internationales, Mohamed Taj Eddine Hosseini, a relevé que la persistance de l'Algérie à maintenir ses frontières fermées avec le Maroc n'affecte pas uniquement les deux pays mais l'ensemble de la région, du fait que ces deux pays occupent une place centrale dans la région sans lesquels la construction du grand Maghreb est concevable. Il a préconisé, à cet effet, d'influer sur le cours des relations bilatérales à travers les élites universitaires aptes à consacrer une société du savoir entre les deux pays, et aussi les élites régionales, conformément à une approche dépassant le concept des frontières.
Pour sa part, le journaliste et politologue algérien, Otmane Tazghat, a souligné l'importances des mesures à prendre pour éviter que l'ouverture des frontières et l'échange commercial entre les pays du Maghreb ne conduise à un simple envahissement de produits étrangers.
Par ailleurs, ces personnalités ont soutenu que le Maroc n'a pas été impacté fortement par «le printemps arabe», puisqu'il a entamé un processus de réformes des années avant et qu'il a veillé à la promotion de la situation des droits de l'homme, au lancement d'un processus de réconciliation et à l'amélioration de la condition de la femme, entre autres.
L'ancien ministre, Mohamed El Yazghi, a indiqué à ce propos que le Maroc, à travers les réformes menées bien avant, a su créer les conditions pour un passage en douceur du printemps arabe, faisant référence aux importants pas franchis en matière de libertés et de droits de l'Homme.
Benatik a noté, dans ce cadre, que les réformes menées au Maroc ont été couronnées par l'élaboration d'une nouvelle constitution, une oeuvre purement marocaine, précisant que le Maroc a adopté une approche participative pour le traitement des grands dossiers, à travers la mise en place notamment de l'IER et du code de la famille.
Taj Eddine Hosseini a observé, quant à lui, que le processus de démocratisation de la vie politique, économique et sociale au Maroc a fait que le printemps arabe n'a pas eu d'impact tangible sur le pays, rappelant que le Maroc avait opté, depuis l'indépendance, pour le pluralisme et le libéralisme économique, acquis qu'il a confortés avec la régionalisation avancée, en tant que nouveau concept de l'autorité, conférant aux provinces de larges prérogatives pour la gestions des affaires locales.
Publié le : 20.11.2012 - 08h21 - MAP( Le Matin.ma)
Commentaire