Le roi d'Arabie saoudite évoque un risque de guerre
Reuters
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite estime que l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban et contre les Palestiniens pourrait déclencher un conflit régional.
"Si l'option pacifique échoue du fait de l'arrogance israélienne, il n'y aura pas d'autre option que la guerre", a déclaré le roi, dans un communiqué officiel cité par la télévision.
La chaîne a ajouté que l'Arabie saoudite avait promis 500 millions de dollars pour reconstruire le Liban et 250 millions pour venir en aide aux Palestiniens.
Après une entrevue avec le Premier ministre britannique Tony Blair à Londres, le prince Saoud al Faisal, chargé des affaires étrangères du royaume, a quant à lui appelé à un cessez-le-feu et a invité la communauté internationale à s'intéresser au sort de la population libanaise.
"Nous sommes tous les deux d'accord que la seule solution est que le Liban recouvre sa souveraineté et son intégrité territoriale mais pour que cela soit possible, il y a d'abord une étape indispensable qui est un cessez-le-feu mettant fin au carnage", a-t-il déclaré.
"C'est la population libanaise qui est en train de mourir, les infrastructures libanaises qui sont détruites, alors que la population libanaise n'y est pour rien", a-t-il ajouté.
Blair et le président américain George Bush sont les deux seuls dirigeants de puissances occidentales n'ayant pas appelé publiquement à une cessation immédiate des hostilités entre Israël et le Hezbollah.
Le chef de la diplomatie saoudienne a rencontré Bush à Washington dimanche et lui a demandé de se prononcer rapidement en faveur d'un cessez-le-feu.
Reuters
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite estime que l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban et contre les Palestiniens pourrait déclencher un conflit régional.
"Si l'option pacifique échoue du fait de l'arrogance israélienne, il n'y aura pas d'autre option que la guerre", a déclaré le roi, dans un communiqué officiel cité par la télévision.
La chaîne a ajouté que l'Arabie saoudite avait promis 500 millions de dollars pour reconstruire le Liban et 250 millions pour venir en aide aux Palestiniens.
Après une entrevue avec le Premier ministre britannique Tony Blair à Londres, le prince Saoud al Faisal, chargé des affaires étrangères du royaume, a quant à lui appelé à un cessez-le-feu et a invité la communauté internationale à s'intéresser au sort de la population libanaise.
"Nous sommes tous les deux d'accord que la seule solution est que le Liban recouvre sa souveraineté et son intégrité territoriale mais pour que cela soit possible, il y a d'abord une étape indispensable qui est un cessez-le-feu mettant fin au carnage", a-t-il déclaré.
"C'est la population libanaise qui est en train de mourir, les infrastructures libanaises qui sont détruites, alors que la population libanaise n'y est pour rien", a-t-il ajouté.
Blair et le président américain George Bush sont les deux seuls dirigeants de puissances occidentales n'ayant pas appelé publiquement à une cessation immédiate des hostilités entre Israël et le Hezbollah.
Le chef de la diplomatie saoudienne a rencontré Bush à Washington dimanche et lui a demandé de se prononcer rapidement en faveur d'un cessez-le-feu.
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