D'après Globalnet
La visite du chef du gouvernement tunisien qui a été reportée précédemment pour motif des élections locales algériennes, sera en effet, consacrée à l’examen de nombreux dossiers bilatéraux, régionaux et internationaux, notamment la consolidation de la coopération sécuritaire entre les deux pays, l’Union du Maghreb arabe, et la crise malienne. Les deux parties vont exprimer à cette occasion leur refus d'une intervention militaire au Mali, voulue par l’Occident.
Le ministre des Affaires étrangères algérien, Mourad Medelci, a estimé que les pays occidentaux qui incitent à une intervention militaire au Nord du Mali, cherchent derrière cela, des gains matériels. "Le Mali n’est pas un espace où les étrangers peuvent obtenir des acquis, les biens des Maliens, doivent revenir aux Maliens", a déclaré Medelci cité par le journal algérien elkhabar dans son édition de ce mardi.
Selon le chef de la diplomatie algérienne, "certaines guerres sont déclenchées suivant des intentions ambigües, afin qu’elles se propagent après dans d’autres régions", c'est-à-dire que ceux qui s’enthousiasment pour une intervention militaire au Mali, ont l’intention d’étendre les troubles à l’ensemble de la région. Medelci plaide pour une solution politique au Mali. "La priorité doit être accordée à la solution politique. La solution militaire doit appuyer l’institution militaire malienne et la guerre contre le terrorisme". Il a annoncé qu’une commission de négociations entre le gouvernement de Bamako et les organisations non-terroristes sera issue des séances de dialogue prévues au Mali avant la fin du mois en cours.
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