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Il était attendu hier, lors de la cérémonie de commémoration du cinquantenaire de l’adhésion de l’Algérie aux Nations unies, que le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s’exprime sur les agressions armées d’Israël contre la bande de Gaza, qu’il dénonce les raids aériens qui ciblent aussi bien les édifices stratégiques du Hamas que la population civile, qu’il expose la position officielle de l’Algérie.
Il n’en fut rien. Le chef de la diplomatie algérienne n’a pas voulu faire de déclarations à la presse. Dans son discours, devant des membres du gouvernement, des représentants des chancelleries étrangères et délégués des organisations arrimées aux Nations unies, il s’est limité à réitérer l’attachement de l’Algérie au droit des peuples à l’autodétermination de leur destinée et à l’indépendance.
Il a cité, à ce titre, le Sahara Occidental et la Palestine, qui conservent, a-t-il assuré, le soutien indéfectible de l’Algérie.
Il s’est, en revanche, montré plus prolixe sur le conflit malien, en affirmant qu’il n’est “jamais trop tard pour saisir toutes les opportunités qu’offrent les moyens pacifiques pour restaurer la paix, la sécurité et l’intégralité territoriale du Mali”. Il a conforté, ainsi, la conviction de l’État algérien quant à l’inutilité d’une intervention militaire internationale dans ce pays frontalier. Le ministre des Affaires étrangères a néanmoins estimé impératif d’engager une lutte “implacable” contre les groupes terroristes, activant dans la région, qu’ils soient affiliés à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ou au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). “Cette lutte doit aller de pair avec la relance des projets de développement dans le nord du Mali”, a-t-il précisé.
Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, il y a moins d’un mois, une résolution, exhortant les organisations régionales africaines et les Nations unies à proposer, dans un délai de 45 jours, “un plan d’intervention visant à reconquérir le nord du Mali, tout en appelant les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d’une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes dont Aqmi et les groupes qui leur sont affiliés”.
Par : Souhila HAMMADI
Liberté-Algérie 19 novembre 2012
Il n’en fut rien. Le chef de la diplomatie algérienne n’a pas voulu faire de déclarations à la presse. Dans son discours, devant des membres du gouvernement, des représentants des chancelleries étrangères et délégués des organisations arrimées aux Nations unies, il s’est limité à réitérer l’attachement de l’Algérie au droit des peuples à l’autodétermination de leur destinée et à l’indépendance.
Il a cité, à ce titre, le Sahara Occidental et la Palestine, qui conservent, a-t-il assuré, le soutien indéfectible de l’Algérie.
Il s’est, en revanche, montré plus prolixe sur le conflit malien, en affirmant qu’il n’est “jamais trop tard pour saisir toutes les opportunités qu’offrent les moyens pacifiques pour restaurer la paix, la sécurité et l’intégralité territoriale du Mali”. Il a conforté, ainsi, la conviction de l’État algérien quant à l’inutilité d’une intervention militaire internationale dans ce pays frontalier. Le ministre des Affaires étrangères a néanmoins estimé impératif d’engager une lutte “implacable” contre les groupes terroristes, activant dans la région, qu’ils soient affiliés à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ou au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). “Cette lutte doit aller de pair avec la relance des projets de développement dans le nord du Mali”, a-t-il précisé.
Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, il y a moins d’un mois, une résolution, exhortant les organisations régionales africaines et les Nations unies à proposer, dans un délai de 45 jours, “un plan d’intervention visant à reconquérir le nord du Mali, tout en appelant les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d’une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes dont Aqmi et les groupes qui leur sont affiliés”.
Par : Souhila HAMMADI
Liberté-Algérie 19 novembre 2012
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