Annonce

Réduire
Aucune annonce.

la surabondance menace le pétrole léger algérien

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • la surabondance menace le pétrole léger algérien

    L’exploitation des hydrocarbures non conventionnels a bouleversé le marché. Au-delà du gaz, le développement des pétroles de schiste change la donne sur les marchés pétroliers.


    L’Agence internationale de l’énergie prévoit même une augmentation continue de la production pétrolière américaine sous l’effet de l’exploitation des hydrocarbures de schiste à tel escient que celle-ci dépasserait la production saoudienne à moyen terme. Au-delà de la hausse en volume de cette production, la qualité des pétroles produits depuis 15 ans aux Etats-Unis a impacté l’appétit de ceux-ci pour les pétroles légers. Selon des traders interrogés par l’agence britannique Reuters, les barils de production américaine sont tout aussi légers et à faible teneur en soufre.
    La demande de l’oncle Sam sur les barils en provenance de producteurs comme l’Algérie ou encore le Nigeria en souffre d’ailleurs. Cependant, le fait le plus inquiétant est que cette situation risque d’engendrer un sur-approvisionnement du marché en pétroles légers, qui risquent d’être produits en abondance, poussant les producteurs à se bousculer vers des marchés alternatifs en Asie.
    Au-delà des Etats-Unis, les excédents pourraient toucher aussi le marché méditerranéen, selon les traders. Des excédents qui ne seront forcément pas nourris par le boom des hydrocarbures de schiste comme c’est le cas aux Etats-Unis.
    Ceux-ci seront surtout alimentés par la multiplication des fournisseurs de pétrole hors OPEP sur le marché. Il s’agit, d’après Reuters, des producteurs de la Caspienne comme le Kazakhstan qui compte porter sa production à 800 000 barils par jour dès l’année prochaine et à 1,3 million de barils jour dans les prochaines années. Selon les estimations du marché, les volumes supplémentaires de pétrole qui pourraient arriver sur le marché européen et méditerranéen dès l’année prochaine atteindraient 1 million de barils/jour. Avec l’accélération de l’exploitation du schiste sur le continent nord-américain, les fournisseurs traditionnels comme l’Algérie auront pour seul marché alternatif, l’Asie.
    Cependant, les pays asiatiques comme la Chine ne sont pas pour autant acquis. La surabondance de l’offre en brut léger sur le marché méditerranéen risque aussi d’être aggravée par les stratégies d’investissement en aval, empruntées par les raffineurs depuis quelques années. Ceux-ci ont, en effet, tous cru à l’augmentation de l’offre de pétroles lourds au détriment des bruts légers. Elles ont donc adapté leurs équipements aux pétroles lourds. Une situation qui risque de refroidir l’appétit des raffineurs européens pour les pétroles légers, en provenance d’Algérie et du Nigeria. Ian Taylor, patron de Vitol, plus grand négociant en pétrole, a d’ailleurs déclaré la semaine dernière à la conférence Oil&Money de Londres que les nouvelles tendances ne sont pas bonnes. On dira bien entendu qu’il y a le marché asiatique. Or, l’évolution de la demande sur celui-ci, même si elle présente des perspectives intéressantes, a des limites.
    La situation dessert les producteurs de pétrole légers qui pourraient voir leurs revenus chuter dans les toutes prochaines années. Selon les sources du marché, la Libye a déjà été contrainte de reporter les négociations sur les prix et volumes de brut livrables l’année prochaine. Ian Taylor pense, quant à lui, que personne ne sait qui sera preneur du pétrole léger nigérian, dans 4 années. L’Algérie pourrait ne pas y échapper. La surabondance de l’offre sur le marché méditerranéen a déjà eu pour effet, au début de l’été dernier, de baisser la prime sur les prix dont bénéficie le Sahara Blend (pétrole algérien) sur le brent de mer du Nord.


    Sonatrach ne parvient pas à augmenter ses ventes à la Chine

    L’Algérie n’a pas réussi à augmenter ses livraisons de pétrole au marché chinois. Selon une dépêche Reuters, reprise par le média koweitien Arab Times, la Chine a récemment conclu des discussions avec l’Algérie lesquelles se sont soldées par le maintien des volumes livrables inchangés à une livraison par mois. Pourtant Petro-China est l’un des principaux clients de Sonatrach laquelle espérait, selon les propos de l’un de ses directeurs commerciaux, vendre plus de brut léger aux raffineurs chinois pour l’additionner aux bruts plus lourds qu’ils achètent du Moyen-Orient.
    Celui-ci ajoute que si Sonatrach est un petit fournisseur, le pétrole algérien a l’avantage d’être léger et de faible teneur en soufre. D’autant plus que la Chine a récemment augmenté ses achats en pétroles lourds, et «aurait besoin de pétrole léger». Notons que les capacités de raffinage de la Chine devraient augmenter d’un million de barils par jour (bpj) cette année dans le cadre d’un plan visant à accroître la capacité totale d’un tiers entre 2011 et 2015.
    La plupart des exportateurs de pétrole comptent la Chine parmi leurs principaux acheteurs. Lequel pays a entraîné une croissance mondiale de la demande de pétrole pendant la majeure partie de cette décennie.

    L’Algérie devrait surveiller sa consommation intérieure

    Les tendances du marché ont de quoi inquiéter. Selon Pierre Terzian, directeur de Pétrostratégies, le marché entre dans une période d’abondance de pétrole et de gaz. Une situation sans précédent dans la mesure où elle se caractérise par un marché sur-approvisionné à prix élevé. Il est vrai que dans un premier temps, cette abondance de l’offre associée à une baisse de la demande en pétrole dans la zone OCDE et une croissance de la demande moins soutenue que prévue dans les marchés émergents risque dans un premier temps de créer des tensions sur les cours. Une situation qui ne durera toutefois pas en raison notamment de la baisse des investissements pétroliers coûteux.
    Dans cette situation, pour le moins inédite, M. Terzian pense que ce sont les producteurs traditionnels de pétrole, bénéficiant de bas coûts de production qui pourront s’en sortir contrairement aux nouveaux producteurs qui investissent dans les sables bitumineux, les hydrocarbures non conventionnels et l’offshore profond qui, eux, ont besoin d’un baril entre 90 et 100 dollars pour financer leurs projets.
    Pour le cas de l’Algérie qui produit du pétrole à des coûts intermédiaires, le directeur de Pétrostratégies pense que le défi est d’accélérer l’exploration pour les hydrocarbures conventionnels et non conventionnels. Mais elle a surtout intérêt à surveiller ses prévisions de consommation intérieure, laquelle augmente à un rythme trop rapide, et prendre les mesures nécessaires pour y faire face avant que cela ne devienne problématique.
    el watan

  • #2
    la surabondance menace le pétrole léger algérien

    ...

    le fait le plus inquiétant est que cette situation risque d’engendrer un sur-approvisionnement du marché en pétroles légers, qui risquent d’être produits en abondance
    Génial !

    Comme çà, on gardera notre gaz, pour nous, dans notre sous-sol !

    et on sera obligé de se retrousser les manches pour travailler nos terres en jachère !

    Commentaire


    • #3
      haddou

      la surabondance menace le pétrole léger algérien
      Rien qu'au titre,article torchon de chez torchon AL WATAN TF1 !!!!!! L'Algerie ne produit pas du Pétrole léger ( light sweet crude ) mais du Saharan blend

      Le Saharan blend est 20% à 30% (brut ou condensât ) plus léger que le light sweet!!!!!

      Je suis sur que celui qui a écrit cet article ne sait pas les facteurs qui entre dans la classification des variantes du pétrole.

      Allez oust au suivant
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

      Commentaire

      Chargement...
      X